Hassan HIRT plus déterminé que jamais

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Hassan HIRT plus déterminé que jamais par tarzan13 (invité) (82.232.107.xxx) le 12/12/13 à 22:13:55

Suspendu depuis le 9 août 2012 suite à un contrôle positif à l’EPO effectué juste avant les Jeux olympiques de Londres, Hassan Hirt livre sa vérité dans un entretien exclusif accordé au site Afond. Alors que le combat administratif se joue entre lui, la Fédération française d’athlétisme et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Hassan Hirt a accepté de répondre pour la première fois dans un média depuis plusieurs mois. Par prudence et pour éviter une potentielle déformation de ses propos, l’athlète spécialisé du 5000 m a préféré effectuer cet interview par mails.Voici ses réponses en intégralité.



- Boujour Hassan, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour. Je suis Hassan Hirt. J’ai 33 ans et je suis originaire de la ville de Notre-Dame de Gravenchon (76). Je suis militaire depuis 2005. J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de quinze ans. Je pratiquais également des sports en parallèle (rugby, football, hockey sur gazon) avant de me consacrer plus assidument à l’athlétisme à vingt ans. J’ai débuté au Club sportif de Gravenchon (CSG athlétisme) avant de muter vers Le Havre Athlétic Club (HAC). Aujourd’hui je suis membre du Stade Sottevillais 76.


- Vous avez été suspendu juste avant de participer aux Jeux, alors que vous vous trouviez au village olympique. Pouvez-vous nous raconter comment s’est faite l’annonce de votre contrôle ?

Tout d'abord, j'ai appris mon contrôle positif lors d'une réunion que j'ai dû solliciter le jeudi 9 août à 23h30, alors que je venais de rejoindre la délégation française à Londres pour participer aux Jeux olympiques. Car on voulait me virer du village olympique et, curieusement, sans m’en donner la raison. Ce petit comité était composé de Patrick Cluzaud (ancien Directeur technique national de la Fédération française de Cyclisme), de Bernard Amsalem (président de la FFA) et de Philippe Dupont (manager du demi-fond à la FFA).

C’est Bernard Amsalem qui a pris la parole et m’en a informé. J'écoutais tranquillement ses propos, mais j'étais anéanti, sans toutefois le laisser paraître. Je ne pouvais absolument pas comprendre ce résultat déclaré positif et j’ai tout de suite pensé qu’il ne pouvait s’agir que d’une erreur. Philippe Dupont m'a même fait remarquer qu'il me trouvait anormalement calme. J’avais appris que celui-ci était fou furieux quand j’ai été champion de France du 5000 m (en 2011), du fait que je n’avais guère trouvé utile de lui demander un quelconque conseil. Malgré le climat hostile, nous n’avons eu aucun vif échange comme a tenté de le faire croire Bernard Amsalem à la presse. En revanche, je me suis tout de suite interrogé sur le droit qu’il prétendait pouvoir s’accorder de m’exclure des Jeux olympiques. Alors même que je n’avais reçu aucune notification de la FFA de ce contrôle antidopage supposé positif.

" « Tu sais que tu vas perdre ? » (Bernard Amsalem). Encore aujourd'hui, j'ai peur de comprendre ce qu'il a voulu dire."

D'ailleurs j'ai trouvé son attitude vraiment indigne d'un Président de Fédération sportive lors de ses déclarations à la presse, le lendemain de la réunion. Il m'avait déjà jugé coupable des faits qui m’étaient reprochés. Cette prise de position est gravissime du fait qu’il a volontairement influencé l’opinion publique pour que celle-ci me condamne avant même le résultat de la contre-expertise et sans attendre, il va de soi, que les juges disciplinaires se prononcent. Il s’agit d’une violation insoutenable de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction. Je me réserve à cet égard le droit de porter plainte également contre lui, à titre personnel.

Sa démonstration injustifiée d’extrême jubilation sur le malheur d'autrui était sans aucun doute liée à mon refus de suivre les " conseils " qu'il m’avait ainsi formulés : « 80% des athlètes nient les faits, 20% avouent. Pour ceux qui avouent, nous sommes très sympas avec eux, mais avec ceux qui nient, nous sommes impitoyables. A toi de choisir ton camp! ».

J'ai répondu que je me défendrai et quand je me suis levé pour quitter la pièce, Bernard Amsalem m'a lâché avec une mesquinerie non dissimulée : « Tu sais que tu vas perdre ? ». Encore aujourd'hui, j'ai peur de comprendre ce qu'il a voulu dire.
- Quelle est votre position par rapport à votre contrôle ? Vous rejetez toujours le fait de vous être dopé ?

J’ai été déclaré positif à l'EPO (érythropoïétine), mais sur le seul échantillon A. La contre-expertise n’ayant jamais été réalisée du fait de l’absence de l’expert. Un expert, proposé par l’AFLD, que j’avais pourtant choisi afin qu’il m’y représente. J’insiste, mais si l’analyse de l’échantillon B n’a pas été effectuée, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ce n’est donc pas de mon fait.

La substance incriminée, l’EPO, est une protéine déjà naturellement présente dans l'organisme et sécrétée en grande partie par les reins, qui peut entraîner, il convient de le préciser, des résultats faussement positifs. C'est d'ailleurs cette troisième hypothèse qu'a oubliée d’envisager Bernard Amsalem quand il m'a suggéré, comme seules options, d'avouer ou de nier.

En effet, selon des études publiées par des chercheurs en biologie moléculaire dans des revues scientifiques parmi les plus réputées et accessibles sur Internet, il apparaît que lors d'efforts intenses, surtout en période de déshydratation (je faisais le Ramadan pendant la période des JO), il se produit un phénomène biologique désormais connu dans ce qu'on appelle l’"urine de l'effort". En ce qui me concerne, je m’étais soumis à un entraînement très musclé juste avant le prélèvement. Dans de telles conditions, ces chercheurs ont découvert que l’organisme fabrique une protéine identique
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Hassan Hirt (photo Luc Vollard).
"Les vrais tricheurs sont toujours négatifs. Tout le monde sait parfaitement combien de jours avant le contrôle, il faut arrêter l’administration de cette substance pour échapper à un contrôle positif."

à celle de l’EPO que les analyses antidopage ne peuvent pas différencier. Cette sécrétion est accentuée en cas de sous-alimentation. Ce qui peut induire une fausse positivité à l'EPO lors d'un contrôle anti-dopage. Le sportif est d’ailleurs considéré " faux positif " par certaines fédérations sportives, mais jamais en France. Il y a donc déjà eu plusieurs cas de " faux positif " dans le passé, dont celui de Rutger Beke dans la fameuse affaire qui porte son nom. Des scientifiques ont conclu que ce triathlète belge avait un organisme qui produisait de nombreuses protéines interférant sur le test de dépistage à l'EPO. Preuve qu'il est possible d'être positif à un contrôle anti-dopage sans avoir eu recours à une substance interdite. Il en est de même lors d’une infection urinaire, la bactérie et nos défenses immunitaires fabriquent des protéines identiques à celles de l’EPO.

Enfin, je dois préciser qu’il ne s’agissait nullement d’un contrôle inopiné, mais du contrôle antidopage d’usage effectué juste avant le départ à une compétition internationale, comme c’est le cas pour tout athlète défendant les couleurs nationales. Je m’y suis donc soumis volontairement à la date qui me convenait. En de telles conditions, les vrais tricheurs sont toujours négatifs. Tout le monde sait parfaitement combien de jours avant le contrôle, il faut arrêter l’administration de cette substance pour échapper à un contrôle positif. Il suffit de consulter Internet. Ce seul argument devrait suffire à justifier de mon entière bonne foi. Mais je suis face à une forteresse-rouleur compresseur, l’AFLD, qui écrase tout sur son passage.


- Vous comprenez qu’avec toutes les histoires de dopage recensées dans le demi-fond, on soit sceptique vis à vis de votre contrôle positif à l’EPO. Surtout à la vue de votre saison où vous avez battu votre record personnel sur 5000 m (13’46 en 2008, 13’25 en 2011, 13’10 en 2012) afin de vous qualifier pour les JO.

Tout d’abord, je voudrais signaler que j’étais gravement blessé au mollet en 2009 et 2010. Je ne faisais que les cross. Les 13’25 en 2011 étaient précédés d’une demi-finale deux jours plus tôt, donc je valais déjà mieux. Donc il n’est pas anormal de faire 13’46 et faire 13’25 trois ans plus tard. Pendant mes deux saisons où j’étais blessé j’aurais pu éventuellement faire des chronos intermédiaires autour des 13’35.

De plus, avec la présente affaire, j’ai acquis un tout autre regard sur la lutte antidopage. Il convient en effet de s’interroger, une nouvelle fois, sur les droits de l’AFLD qui s’est cru autorisée à me suspendre durant deux ans sans même que l’analyse de l’échantillon B confirme la positivité de l’échantillon A. C’est évidemment contraire aux textes de la loi antidopage.

"L’expert que j’ai choisi ne s’est pas déplacé pour la contre-expertise et c’est pour cette raison qu’elle n’a pas été réalisée"

Je me suis donc beaucoup informé. La France a toujours voulu une loi, alors que dans les autres pays, ce sont les règles internationales qui s’imposent aux sportifs et, actuellement, ce sont celles de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Et ladite loi franco-française a prévu comme instance suprême pour gouverner la lutte antidopage, l’Agence française de lutte contre le Dopage (AFLD), laquelle m’a jugé. Et c’est elle qui pose un problème majeur dans les procédures antidopage. Elle se croit au-dessus des lois et s’estime souveraine. Et pour cause, le seul recours contre une décision de l’AFLD s’avère le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française. On pourrait donc croire qu’il n’y a guère de critique à émettre contre la justice sportive française. Sauf, que le Président de l’AFLD, depuis la création de celle-ci, est toujours un magistrat du Conseil d’Etat. Il y donc de sérieuses raisons de s’interroger sur l’impartialité et l’indépendance de cette haute juridiction qu’est le Conseil d’Etat, quand il doit statuer dans des supposées infractions de dopage, et ce, en tout premier et tout dernier recours.

Valérie Fourneyron, ministre des Sports, et Christiane Taubira, ministre de la Justice devraient se pencher de très près sur les troublants éléments que je décrie ci-après. Ces deux ministres, d’autant que ce sont des femmes au parcours irréprochables et de grande loyauté, seraient à même d’intervenir pour mettre un terme définitif à une telle violation des droits de la défense des sportifs.

C’est tout autant scandaleux pour la procédure de contre-expertise. Elle est réalisée dans le même laboratoire que celui qui a réalisé la première analyse. Et par les mêmes biologistes. Ceux-ci ne vont quand même pas aller jusqu’à se déjuger... eux-mêmes. Il s’agit d’une violation du principe du contradictoire, un principe fondamental du droit français. Que l’on applique en procédure pénale pour les délinquants, mais pas en procédure disciplinaire antidopage pour les sportifs. Et nous sommes dans le pays des droits de l’homme, mais pas, il faut le constater, dans celui des droits du sportif. Celui-ci est donc considéré en France comme un sous-citoyen.

Dans mon affaire, c’est encore plus alarmant, comme je l’ai indiqué précédemment, l’expert que j’ai choisi ne s’est pas déplacé pour la contre-expertise et c’est pour cette raison qu’elle n’a pas été réalisée. J’ai donc été considéré positif sur le résultat de la seule première analyse que j’ai pourtant formellement contestée. Une affaire me semble t-il sans précédent.

"Il est possible de frapper fort pour la première course quand on voit les prestations de nos steepleurs français en juin 2013"

Je ne me fais cependant aucune illusion sur l’issue de mon pourvoi devant le Conseil d’Etat. Mais mon avocat, hautement compétent en matière de procédure antidopage, m’a informé que la Cour européenne de justice sera forcément en mesure de condamner l’Etat français au paiement d’une indemnisation pour l’illégalité de la décision susceptible d’être prononcée par le Conseil d’Etat, et ainsi obtenir réparation du préjudice causé.

Par ailleurs, lorsqu’il y a un cas de dopage avéré, ce qui n’est nullement mon cas, certains spécialistes de la performance s’évertuent à démontrer une progression suspecte. Me concernant, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant quand un athlète gagne quinze secondes en une année de 13'25 à 13'10 au 5000 m. Peu importe s’il a participé à peu ou à de nombreuses courses.

Pour preuve, on voit bien qu'il est possible de frapper fort à la première course, quand on voit les prestations de nos steepleurs français en juin 2013 (dont un record personnel). Autre exemple, Yohan Durand, un garçon que je respecte beaucoup, et que je considère comme un athlète propre et honnête, est bien passé de 13'40 en 2011 à 13'17 en 2012 (record personnel pour sa première course également). Pas besoin d'être fort en maths pour percevoir que la plus importante progression en 2012 n’est pas la mienne. Ce qui n'a pas empêché Yohan d'avoir la paix et de ne pas faire partie du suivi de géolocalisation qui consiste à l'obligation pour le sportif de signaler à l'AFLD tous ses déplacements au quotidien et d'en donner l'adresse. Un programme auquel je suis soumis depuis 2010.

Il ne s'agit pas là d'attirer le moindre soupçon sur Yohan Durand, un des athlètes les plus doués de sa génération, mais il convient simplement de dénoncer ces deux poids deux mesures qui ne sont pas rares dans le milieu fédéral où le copinage avec l’équipe dirigeante permet à un athlète d’être souvent très protégé. La discrimination raciale est désormais insupportable, la discrimination sportive devrait l’être tout autant.


- Aujourd’hui, plus d’un an et demi après les faits, comment allez-vous psychologiquement et physiquement ? Est-ce que vous continuez à vous entraîner malgré la suspension ?

Psychologiquement je vais très bien. A l’époque des faits, j'étais dans un état moralement pitoyable. Mais aujourd’hui, je me sens vraiment très serein. Physiquement, étant donné que tout va bien moralement, les jambes suivent. J'ai connu une période très longue sans faire un seul footing (sept mois environ). Ensuite c’est venu progressivement avec deux à trois footings par semaine, selon les semaines. Aujourd'hui, ça ne fait qu'un mois que je retrouve le plaisir de courir plus régulièrement avec six sorties hebdomadaires. Les sensations reviennent plus vite que je ne l’imaginais et c'est très encourageant.
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- Vous étiez militaire au moment de votre suspension, où en êtes-vous de ce côté là et quelle est votre situation actuelle ?

J’ai incorporé l’Armée à Suippes (51) au 40ème Régiment d'Artillerie (Bureau des sports) en 2009, mais je suis militaire depuis 2005. J'ai en effet débuté à la Gendarmerie mobile à Beynes, dans les Yvelines au camp d'entraînement du Groupe d'Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

"Je compte bien revêtir un grand nombre de fois le maillot de l'équipe de France"

Après ma suspension j’ai conservé mon statut de militaire. Au début de l’affaire, il était délicat pour mes supérieurs hiérarchiques de me garder au bureau des sports. Il était même question de me virer de l'Armée en septembre 2012, avant même qu'une quelconque procédure n'ait déterminé une culpabilité. Sans l'intervention remarquable de mon avocat, Maître Stéphane Mesonès, je serais sans doute sans emploi à l'heure actuelle. Après une période interminable de changement de fonctions (ramasser les feuilles mortes, peindre les bordures de l'Etat-Major, monter la garde jours et nuits...), j'ai enfin retrouvé le Bureau des sports, le 22 octobre 2013, suite à une décision du Colonel qui dirige mon régiment. Ce qui est curieux, c’est que j’ai retrouvé ce poste au moment même où mon avocat
était sur le point de déposer, notamment contre l’Armée, deux plaintes pour violation du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence.

Je survis avec ma modeste solde de Brigadier-Chef (1300 €/mois). Et côté sponsor, j'étais sur le point de vivre une belle aventure avec la marque Saucony, dont le responsable n'ait autre que Cédric Thomas, l'entraîneur de la recordwoman de France du marathon Christelle Daunay. Cédric me donnait généreusement, depuis mars 2012, tous les équipements dont j'avais besoin. Il devait même me présenter le patron de la marque américaine pendant les JO à Londres et nous devions également discuter d'un contrat financier pour janvier 2013. Mais cette terrible injustice a compromis cette collaboration. Je n'ai pas cherché à le recontacter Il est vrai qu'aujourd'hui, sans équipementier, ce sera plus difficile qu'autrefois mais je ne désespère pas d’en trouver un très vite.


- Quand prend fin votre suspension?

Théoriquement, ma suspension de deux ans devrait prendre fin le 10 août 2014, car avant que la sanction n’intervienne (fin mars 2013), je purgeais déjà une suspension dite « provisoire à titre conservatoire » infligée par la Fédération française d’athlétisme (FFA). Ce qui signifie que la peine déjà purgée avant le verdict prononcé par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) doit être comptabilisée, contrairement à ce qu'indique le site web de la FFA.


- Où en est le conflit avec la FFA ?

Concernant le “conflit” avec la FFA, ce n’est pas le terme approprié. Il s’agit plutôt d’un contentieux dans la mesure où je continue de contester formellement la décision entreprise. Ce qui m’indispose, c’est la méprise et l’acharnement injustifiés exercés sur ma personne auxquels Bernard Amsalem et Philippe Dupont ne sont pas étrangers, bien avant mon contrôle déclaré positif. C'est de leur côté que les coups bas ont bel et bien été distribués à mon encontre, bien avant que n’apparaisse cette troublante affaire.


- Des plaintes sont-elles en cours ?

Pour ce qui est d’une éventuelle plainte à mon endroit, ce n’est ni la FFA, ni l’AFLD, qui peuvent l’envisager. Quant à moi, en revanche, je me réserve la possibilité de porter deux plaintes contre la FFA pour violation du secret de l’instruction, mais aussi pour violation de la présomption d’innocence. Et il s’agit d’infractions pénales. Il n’est pas exclu que je les engage également à l’encontre de l’Armée, en tant que complice. Le dossier renferme tous les éléments pour y procéder.


- Août 2014 approche, quels sont vos projets lorsque vous aurez le droit de recourir ?

Concernant mes projets à court terme, je compte bien revêtir un grand nombre de fois le maillot de l'équipe de France, n'en déplaise à ceux qui rêvent de me détruire. A plus long terme, je ne me vois pas exercer une activité dans un autre domaine que celui du sport. Ma vocation c'est le sport et ça l'a toujours été. J'aime transmettre et ce serait un immense plaisir de voir des jeunes progresser à l'aide de mes conseils. D'ailleurs, je n'ai jamais refusé de conseiller ceux qui me le demandaient, bien que j'étais moi-même en pleine préparation pour de grandes échéances. Je suis plutôt très ouvert, détaché du “star system”. Ainsi quand des jeunes me contactent via les réseaux sociaux pour des conseils, je prends un vrai plaisir à répondre à tous leurs messages.


- Lors de votre reprise en compétition, vous n'avez pas peur du regard des autres avec votre image de "sportif dopé" ?

Fort de ce que je viens d’exprimer, je n'aurais jamais peur du regard des autres. Ce sont plutôt les autres qui vont fuir mon regard et qui vont peut être, le cas échéant et paradoxalement, me soutenir dans mon combat judiciaire. Je resterai digne dans l’exercice de ma passion. Il m'arrive de croiser quelques athlètes que je n'avais pas revus depuis les JO de Londres et je vois bien qu'ils sont quelque peu gênés en m’apercevant. Cela m'attriste, mais quand je prends le soin de leur parler des particularités de l’affaire, ils s’aperçoivent assez vite que c’est la noble cause de toute la corporation des sportifs que finalement je défends avec une grande détermination.
Biographie

Hassan Hirt, 33 ans, né le 16 janvier 1980 à Saint-Dizier (52).
Spécialités : 5000 m et cross-country.
Records : 3000 m : 7'52"40 (2011) ; 5000 m : 13'10"68 (2012) ; 10 km : 29'41 (2002).
Palmarès : Participation aux Jeux olympiques de Londres (2012), quatre participations aux Championnats du monde de cross-country (2007, 2009, 2010, 2011), Champion de France Elite du 5000 m (2011).

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (83.201.142.xxx) le 13/12/13 à 00:41:42

C'est comme dans les prisons, demandez-leur, ils vous diront qu'ils sont tous innocents

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (78.117.76.xxx) le 13/12/13 à 05:10:07

Le demi fond est devenue chelou, le reflet de la banlieue, j'ai ma cop's qui fait de l'équitation c'est autre chose, dans le box du dada tu peux laisser ton porte feuille un autre monde!!!!!!

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (89.91.184.xxx) le 13/12/13 à 10:39:24

Il y a quand même certains éléments intéressants/inquiétants dans son laius : le fait que les même experts fassent expertise+contre expertise, le fait qu'il n'y ait pas vraiment d'appel possible devant une cour indépendant, etc...
Par contre son histoire de "faux positif" à cause d'un métabolisme anormal, ça je n'y crois pas trop...

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (88.126.172.xxx) le 13/12/13 à 10:50:45

@77.118

tu as raison, on peut y laisser son portefeuille dans le box, entre les soins, la location, le véto, les entraînements, les competitions... cela dit, c'est effectivement une belle passion.
J'ai bien essayé d'échanger l'équitation contre des baskets à une ado, mais rien à faire :(

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (90.12.97.xxx) le 13/12/13 à 11:28:22

C'est clair. Quand les ados commencent à monter fini les baskets pour elles... D'ailleurs un test simple peut se faire à Noël : si ton ado accepte des baskets en cadeau c'est qu'elle a encore gardé (pour un an au moins ou au plus) sa naïveté, et quel plaisir pour ses parents aimants de voir leur fille grimper encore au sapin, plutôt que de l'imaginer grimper au rideau avec son copain.

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (195.101.136.xxx) le 13/12/13 à 12:57:18

(78.117.76.xxx)

tu peux me dire par quel processus ta cervelle est passé pour faire le lien entre l' interview et la banlieue ?

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par Marseillais (invité) (93.0.154.xxx) le 13/12/13 à 13:21:37

banlieue nord, banlieue sud ?

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (92.135.119.xxx) le 13/12/13 à 13:21:44

J'ai un doute : trop de baratin pour se disculper et se refaire une santé !

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (93.14.18.xxx) le 14/12/13 à 10:50:23

en fait il se sert d une faille dans la procedure pour clamer son innocence
il en profite et il a raison
car juridiquement il est pas dopé
du fait que l echantillon b n est pas été analyse

Amsalem et dupont et cie vont devoir payer les pots cassés !!

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par jodelariege (invité) (92.146.242.xxx) le 14/12/13 à 14:12:09

bonjour je n'ai pas tout lu mais je me pose la question:le pays "la France" attend d'avoir des grands champions capables de ramener des médailles au pays ,visiblement ce jeune coureur allait aux JO et étaient sans doute susceptible d'en ramener ,alors pourquoi les instances sportives le "suicideraient" sans preuve,? quel serait l’intérêt pour les fédérations sportives et la France de se tirer une balle dans le pied?

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par Serge92 (membre) (82.124.141.xxx) le 14/12/13 à 14:35:34

...faut tout lire et respecter la présomption d'innocence....il y a des éléments curieux à prendre en considération...dommage de ne pas avoir de réactions de la FFA.....

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (90.6.214.xxx) le 14/12/13 à 15:44:38

@jodelariege nan aucune chance de médaille pour lui...

un RP a 13"15 environ alors que les meilleurs sont en 13 ou moins...

trop de kenyan & co

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par (invité) (78.117.76.xxx) le 14/12/13 à 15:48:38

bon d'un autre côté les kenyans à part les courses de fond y s'ont pas grand chose même les éléphants disparaissent alors qu'on leur laisse les médailles.

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par jodelariege (invité) (92.146.242.xxx) le 14/12/13 à 19:32:07

bon ;j'ai voulu me renseigner quant à la situation d'hassan hirt et je suis tombée sur internet sur des sites comme "paris normandie.fr" " le monde.fr" et" l'équipe" à différentes dates (il suffit de chercher son nom sur internet...)
je comprends que la FFA l'a cherché à un moment une dizaine de jours sans pouvoir le localiser alors qu'il aurait séjourné soit au maroc d’après l'équipe soit en Allemagne d’après paris Normandie ,pour aller en urgence accompagner sa mère au chevet de sa sœur sur le point d'accoucher....pas clair tout ça .... bon c'est un athlète de haut niveau et il sait très bien qu'il doit donner sa localisation précise aux instance sportives.
depuis a t il porté plainte?
pourquoi l'expert demandé par hassan n'est jamais venu,? on n'a aucune réponse
le fait d’être "anormalement calme" n'est un gage ni d'innocence ni de culpabilité ,c'est un gage de sang froid
j'espère vivement pour lui qu'il pourra s'innocenter (un peu en retard quand même...)mais je lis régulièrement "sport et vie" et j'avoue que je suis souvent dégoûtée en lisant les pages sur le dopage...
pour finir à la même période nour eddine Gezzar est tombé pour dopage à l'EPO donc il n'y a pas un complot de la FFa contre hassan mais aussi contre Nour?

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par john sausage (invité) (78.246.80.xxx) le 14/12/13 à 20:16:11

Hassan Hirt militaire, histoire pas très claire

Khalid Zoubaa militaire, histoire encore moins claire

Abraham Kiprotich militaire, pas vu, pas pris mais pas clair

Nouredine Jalal militaire, ça c'est plus clair sauf qu'il s'appelait Omar Jimila quand il a été pris

faudrait revoir la composition du cornet-beef !!

Hassan HIRT plus déterminé que jamais par Cuche (invité) (93.0.154.xxx) le 14/12/13 à 20:20:45

C'est pour cela que François Hollande a de super militaires en Afrique.


>>>>>>je ressort

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