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Pour les séance d'endurance, pourquoi pas la marche-course? par (invité) (135.148.232.xxx) le 27/06/23 à 12:51:36
Ca m'ennuie de courir tout le temps à la même allure, mais pour développer l'endurance de base, c'est le passage obligé.
J'ai donc essayé la marche-course. Je me fie au pulsemètre, dès que je passe 140 ppm, je marche et je recommence à courir dès que mes pulsations sont redescendues à 120.
Au niveau cardio vasculaire, ma séance est donc effectuée complètement en endurance.
Et au niveau musculaire, les muscles des jambes sont plus sollicités.
Au niveau mental, la séance passe beaucoup plus facilement.
Qu'en pensez-vous?
par (invité) (37.167.159.xxx) le 27/06/23 à 13:16:22
N'oublie pas non plus ton panier à champignons !
par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 27/06/23 à 14:16:34
cela m'arrive, pourtant je suis joggeur régulier.
marcher un peu en côte ou si fatigué, pourquoi pas.
par (invité) (194.233.26.xxx) le 27/06/23 à 15:17:46
Concernant le "panier à Champignons"...tout dépend à quelle allure tu passes les périodes de course....;)
par (invité) (2001:861:4447:c000:859a:6651:f46:xx) le 27/06/23 à 21:54:51
Le but du travail en endurance c'est de courir et "steady state", état stable, les critères physiologiques ne variant que peu durant une heure ou deux et même plus. Si l'on court en partant de 120 pulsations par minute et que ça monte à 140 ppm et qu'on marche pour faire redescendre à 120 ppm puis qu'on recoure et que là ça remonte à 140 ppm, on n'est pas en état stable, donc pas vraiment en endurance, on est quelque part entre l'endurance et le seuil.
Il faut apprendre à courir longtemps sans voir son état passer peu à peu de plus en plus vers le seuil, c'est là qu'est l'objectif de la course en endurance.
Et si l'on est stable à 140 ou 145 et que l'on peut courir longtemps à ces fc, hé bien, c'est qu'on est en endurance à ces fc là, pas besoin de marcher pour redescendre à 120 ppm.
Et sans CFMètre, il suffit d'apprendre à se fier à ses sensations pour savoir quand on est en endurance, alors plus besoin de ce manège je cours/je marche/je cours/je marche qui n'est ici dicté que par l'objectif de coller à telle ou telle fc.
par (invité) (194.233.26.xxx) le 28/06/23 à 21:33:44
Ok, mais...quand tu vois des cyclistes à l'entrainement, leur niveau cardiaque varie souvent par à coups sur les sorties longues, dès la moindre bosse, rafale de vent, passage devant le groupe, etc..
Et pourtant ils font partie des athlètes avec les plus haut niveaux d'endurance.
par (invité) (2a01:cb05:5af:4800:fd8d:a217:97fb:xx) le 29/06/23 à 07:50:22
Rien a voir. C'est un sport porté avec des phases de roue libre.b
par (invité) (194.233.26.xxx) le 29/06/23 à 09:44:40
Je ne vois pas en quoi le fait que ce soit un sport porté implique que les capacités d'endurance soient différentes.
Par ailleurs, le fait qu'il y ait des phases en "roue libre", va dans mon sens : c'est à dire : "la régularité dans l'effort n'est pas forcément necessaire pour développer des qualités d'endurance".
par (invité) (90.4.95.xxx) le 29/06/23 à 13:29:43
tu marque un point là..
par palindnilap (membre) (2001:171b:c9b1:cb60:38a5:900f:fb90:xx) le 29/06/23 à 14:36:51
A mon humble avis de non-spécialiste des filières longues, l'argument du cyclisme montre assez bien que le terme purement français d'"endurance fondamentale" est un peu trompeur. Oui, il y a des certains bénéfices qu'on ne retire que de l'allure EF - comme pour à peu près toutes les allures. Mais le bénéfice numéro 1 de l'EF, c'est de pouvoir enquiller le plus de kilomètres de course possibles sans se détruire. Ca permet de se faire non seulement une base d'endurance cardio, mais aussi au niveau muscles / squelette / tissu conjonctif.
Donc si tu préfères la course-marche - moi aussi, en fait - je ne pense pas qu'il y ait un problème "fondamental" avec ça. C'est juste que tu auras plus de fun, mais moins de kilomètres de course pour le même prix.
par BBen (invité) (2a09:bac2:347c:1519::21a:xx) le 02/07/23 à 11:47:30
Excellente idée la marche - course, et pas seulement pour les débutants, cf cet article de 2016 de Serge COTTEREAU sur le sujet :
https://jogging-international.net/entrainement/marcher-en-courant/
par (invité) (194.233.26.xxx) le 02/07/23 à 22:39:55
j'ai découvert la course à pied avec Cottereau...tout ce que je regrette trente ans après, c'est de ne pas avoir suivi ses conseils à la lettre. Bon, à l'époque, on n'avait pas internet (et toute l'info qui va avec), donc on pouvait difficilement confronter ses théories sur l'entrainement avec celle des autres... on était obligé de le croire "sur parole". Ce qui est un peu déstabilisant quand on a un poil d'esprit critique.
Ce qui est étonnant, c'est que, dès les années 80, sa théorie d'entrainement était très proche de l'entrainement pyramidal qui (avec le polarisé) est la panacée aujourd'hui.
par jean (invité) (102.135.225.xxx) le 03/07/23 à 06:20:23
à invité du dessus : quel précepte n'avais tu pas écouté à l'époque ? Par exemple ?
par (invité) (194.233.26.xxx) le 03/07/23 à 08:56:12
Principalement, j'ai laissé tomber l'endurance, et me suis focalisé sur l'entrainement par intervalles, essayant d'accroitre ma VMA, en partant du principe que "la performance finale est toujours un pourcentage de la vma". Donc plus haute est la vma, meilleure la perf au final. Ce qui est vrai...mais...qu'en partie.
La dessus, j'ai commencé à prendre en compte différents avis, qui m'ont confirmé dans cette voie : Par exemple, le pote qui entraine la section cycliste du coin et qui fait gagner toutes les courses a ses cadets "parce qu'il leur fait bouffer du fractionné" (ne me rendant pas compte que ces gamins seraient vite "grillés" sur le long terme), ou celle d'un pote ne faisant que de l'entrainement par intervalles et ayant des résultats étonnants pour son "peu" de volume d'entrainement (je n'avais pas pris en compte ni son passé sportif, ni le fait qu'il était souvent blessé...il avait d'ailleurs toujours une bonne "excuse" pour ses blessures, mais c'était jamais à cause de son entrainement selon lui).
Plus tous les "nouveaux" travaux de recherche sur la course à pied qui apparaissaient chaque année promettant des gains inespérées avec peu de volume ( du genre EP2I, par exemple)...etc, etc...
Au bout du compte, il m'a fallu des années pour me rendre compte que volume et intensité allaient de pair, et que la progression en sport de fond c'était un peu comme grimper une échelle : quand tu montes le pied droit, il faut de façon synchronisée, monter la main gauche, et ainsi de suite... si tu ne montes que les pieds ou que les mains, tu vas vite te retrouver bloqué dans ta progression.
par jean (invité) (102.135.225.xxx) le 03/07/23 à 09:53:11
Merci pour ton retour.
Je vais m'essayer à la marche pour rallonger mes SL, je ne cours que 3 fois par semaine, et le reste du temps, je suis assis.
Le texte de Cottereau a fait écho dans ma tête : marcher les autres jours, c'est toujours bon à prendre, tout simplement !
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