Comment fractionner le volume d'entrainement en endurance

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Comment fractionner le volume d'entrainement en endurance par (invité) (194.233.26.xxx) le 01/07/23 à 14:29:32

Supposons un coureur qui dispose de 10h par semaine pour réaliser ses séances dites "d'endurance" (et est suffisament entrainé pour tenir cela)

Pour une meilleure performance sur marathon, vaut-il mieux qu'il fasse :
1x2h30 , 1x1h30, 6x1h (plusieurs séances courtes, 1 moyenne, 1 longue)
5x2H (plusieurs séances moyennes)
5x1h et 2x2h30 ( plusieurs séances courtes, et 2 longues
3h et 5x1h20 (une seule très longue, et plusieurs courtes)

En creux, au delà de la sempertinelle "séance longue" hebdomadaire que beaucoup admettront comme necessaire dans le cadre d'une prépa marathon, ma question est : quelle est la meilleur façon de découper le volume "d'endurance fondementale" restant sur une semaine d'entrainement...?
Car, si je ne m'abuse, la plupart des coureurs raisonnent en termes de volume hebdomadaire et, afin d'améliorer leur performance, cherchent à accroitre le kilométrage sur une base, ou par un décompte, généralement hebdomadaire.

Mais jusqu'où peut on "descendre" dans le fractionnement de ce volume d'endurance...vaut-il mieux faire plusieurs séanees courtes (qui seront mieux tolérées, mais peut être avec des gains physiologiques moindres), ou des séances plus longues mais dont il va falloir plus de temps pour récupérer et qui vont nous empêcher de réaliser le volume total espéré (sous peine de blessure)

par (invité) (2a01:e0a:40b:20a0:8cbd:aef1:23d4:xx) le 02/07/23 à 07:38:06

"Supposons un coureur qui dispose de 10h par semaine pour réaliser ses séances dites "d'endurance" (et est suffisamment entrainé pour tenir cela)"

Ton hypothèse de base est farfelue. Un coureur qui consacrerait 10h pour l'endurance auxquelles il faudrait évidemment ajouter les séances de qualité (fractionnés, seuil, allure marathon...) ça nous donne un coureur avec un volume de 13 à 15h semaine. Ils sont pas nombreux les individus à pouvoir encaisser un tel travail. A part le niveau élite internationale, y en a pas sur ce forum grand public qui pourront t'éclairer.

par (invité) (194.233.26.xxx) le 02/07/23 à 22:28:23

dix heures, c'est juste un exemple...
La question est : hors de la sortie longue, comment je fractionne le temps restant sur le volume total prévu en endurance.

par Nine14 (membre) (37.167.4.xxx) le 03/07/23 à 08:49:47

par (invité) (194.233.26.xxx) le 02/07/23 à 22:28:23
« dix heures, c'est juste un exemple...
La question est : hors de la sortie longue, comment je fractionne le temps restant sur le volume total prévu en endurance. »
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1) 10H en endurance par semaine, c'est vraiment bien !
La règle, plus vous en faites, de l’endurance, plus vous allez développer la capacité de la LS-Lactate Shuttle, ce qui va contribuer à décaler le seuil SL2-MLSS vers la droite.
Nous considérons le SL2-MLSS comme le véritable potentiel coureur du moment.

2) La répartition, pour un amateur, ce serait plutôt en fonction de la disponibilité pour s’entraîner !


3) Cela dépendra aussi un peu de la course préparée
- un 5000 ou un 10 000 : de l’endurance, de la RDouce et de la RDure
- un semi ou un marathon : de l’endurance, de la RDouce
- un 100 km ou un 24H : que de l’endurance

par (invité) (194.233.26.xxx) le 03/07/23 à 10:13:40

merci pour ta réponse, mais ma question concerne uniquement la partie "endurance" de l'entrainemennt..."comment fractionner le volume d'endurance sur la semaine? " c'est à dire le volume effectué en dessous de 70% du battement cardiaque maximum.

par (invité) (2a01:cb08:60:8900:81c3:57e1:d57b:xx) le 03/07/23 à 10:54:04

Qui peut s'entraîner 10h/semaine? Sur 5 sorties/semaine ça fait 2h à chaque fois. Il faut avoir le temps et surtout supporter la charge d'entraînement. 10h c'est déjà du niveau 2h40 sur marathon et encore certains y arrivent sans être à 10h/semaine.

par Nine14 (membre) (37.167.25.xxx) le 03/07/23 à 12:08:02

par (invité) (194.233.26.xxx) le 03/07/23 à 10:13:40
"merci pour ta réponse, mais ma question concerne uniquement la partie "endurance" de l'entrainement" comment fractionner le volume d'endurance sur la semaine? " c'est à dire le volume effectué en dessous de 70% du battement cardiaque maximum.
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.
Nous sommes qqes uns à vous dire que votre question manque un peu de sens.

Perso, j'ai ma règle.
Elle dépend de la compet que je prépare.
Mais c’est perso, liée à ma façon de vivre.

Mais je vous redonne une de mes réponses :
"2) La répartition, pour un amateur, ce serait plutôt en fonction de la disponibilité pour s’entraîner !"

............
Tt ça veut surtout dire qu'il n'y a pas de différence significative entre différentes façons de répartir 10 H d'allure endurance.
Mais je redis que c’est super de pouvoir faire 10H d’endurance par semaine. La répartition n’a pratiquement pas d’importance.

PS :
Je remets la bonne répartition pour « OPTIMISER ses disponibilités ».
En temps qu'amateur, on ne peut faire que cela : OPTIMISER ses dispos, ses disponibilités pour s’entraîner (travail, famille, etc ….).

Répartition des allures ou plages selon la course préparée
- 5 000 : 80% d'endurance; 15% de résistance douce; 5% de résistance dure, sans dépasser la VC5K + 3%
- 10 000 : 80% d'endurance; 15% de résistance douce; 5% de résistance dure, sans dépasser la VC10K + 4%
- semi : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser le SL2-MLSS-moins
- marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la VC42K + 7%, ni la SL2-MLSS-moins-moins
- 100 km : 100% d’endurance sans dépasser VC100K + 10%
- 24H : 100% d’endurance sans dépasser VC24H + 10%

Facile la course à pied.



PS2 : terminologie
VC : vitesse de course, la vitesse ou on avance quand on court (bcp sur 100K et 24H font du Cyrano).

SL2 : seuil Lactique 2

MLSS : Maximum Lactate Steady State

SL2-MLSS : le dernier niveau d’effort pour lequel le corps arrive à tenir stable le LACTIQUE ; pour info, durant l’effort, par exemple durant un semi, ce SL2-MLSS va un peu baisser. D’où les sensations qui cange durant la course et qui font part des causes qui obligent l’extrême majorité des coureurs à ralentir sur le dernier tiers de la course (sauf ceux qui courent en Negative Split ; on est une extrême minorité ; il y a au moins 2 coureurs sur terre ; Kipchoge et ; ).


PS3 : tt cela est issu de la méthode PDS2AL, basée sur la théorie scientifique PDS2AL.
Oui, PDS2AL se résume au « PS : Répartition des allures ou plages selon la course préparée » juste au-dessus !
Facile la CAP.

Mais ceux qui ont besoin de faire du chiffre d'affaire la complique, à dessein !
C'est humain !




par (invité) (194.233.26.xxx) le 03/07/23 à 12:18:10

Hum, je crois que j'ai mal formulé ma question, ou du moins de façon pas assez précise....

l'incompréhension vient de la définition du mot "endurance"....

Pour ma part, 80% de mon entrainement se fait en Zone 2, soit entre 65 et 75% de ma FCMax, et j'appelle ça de "l'endurance aérobie"

Donc, sur 6h heures d'entrainement en "ENDURANCE AEROBIE", si je consacre deux heures à une sortie longue, comment est ce qu'il VAUT MIEUX répartir les 4 h restant d'ENDURANCE AEROBIE...?

En 4x1h, 8x1/2h en biquotidien, 6x1h30...?? autres ...?

J'espère avoir été plus clair, cette fois...

par Max (membre) (2a02:842a:801e:401:cdb:9c22:7b2f:xx) le 03/07/23 à 12:23:37

"- marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la VC42K + 7%, ni la SL2-MLSS-moins-moins"

Pour un coureur endurant avec SL1=15km/h, SL2=17km/h et AS42=16km/h (~2h40 au marathon), ton 107% AS42 est un poil-au dessus du SL2. Que conseilles-tu dans ce cas en phase spécifique, s'en restreindre à 104-105% AS42 pour rester sous SL2 ?

par (invité) (81.247.37.xxx) le 03/07/23 à 12:27:16

Ben 1 x 2 + 4 x 1 c’est quoi tous ces chipotages.

par Nine14 (membre) (37.167.25.xxx) le 03/07/23 à 12:54:18

par Max (membre) (2a02:842a:801e:401:cdb:9c22:7b2f:xx) le 03/07/23 à 12:23:37

"- marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la VC42K + 7%, ni la SL2-MLSS-moins-moins"

Pour un coureur endurant avec SL1=15km/h, SL2=17km/h et AS42=16km/h (~2h40 au marathon), ton 107% AS42 est un poil-au dessus du SL2. Que conseilles-tu dans ce cas en phase spécifique, s'en restreindre à 104-105% AS42 pour rester sous SL2 ?
------------------------------------------

OK.

J'avais écrit :
..
- marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la VC42K + 7%, ni la SL2-MLSS-moins-moins

Je modifie un peu
- marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la VC42K + 7%, ni la SL2-MLSS-moins-moins ou la SL2-MLSS-moins, cette dernière allure pour les coureurs de
niveau régional ou mieux !

par Nine14 (membre) (37.167.25.xxx) le 03/07/23 à 13:49:30

Mieux écrit :
-------------------------------------
- Marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la + petite vitesse entre la "VC42K + 7%" et le "SL2-MLSS-moins-moins" ou sans dépasser la + petite vitesse entre la "VC42K + 7%" et le "SL2-MLSS-moins" pour les coureurs de niveau régional ou mieux !

par Nine14 (membre) (37.166.6.xxx) le 04/07/23 à 17:45:14

J'ai commencé + haut une synthèse du PDS2AL, question préparation par type de course.

Ci-dessous la synthèse actualisée !
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Super synthèse du PDS2AL, orientée entraînement :

1) Répartition des allures ou plages selon la course préparée
- 5 000 : 80% d'endurance; 15% de résistance douce; 5% de résistance dure, sans dépasser la VC5K + 3% ; les séances PDS, c'est-à-dire les séances spécifiques seront travaillées sur une séance tri-phasée, la séance Z5K ;

- 10 000 : 80% d'endurance; 15% de résistance douce; 5% de résistance dure, sans dépasser la VC10K + 4% ; les séances PDS, les séances spécifiques seront travaillées sur une séance tri-phasée, la séance Z10K ;

- Semi : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser le SL2-MLSS-moins ;

- Marathon : 80% d'endurance; 20% de résistance douce, sans dépasser la + petite vitesse entre la "VC42K + 7%" et le "SL2-MLSS-moins-moins" ou sans dépasser la + petite vitesse entre la "VC42K + 7%" et le "SL2-MLSS-moins" pour les coureurs de niveau régional ou mieux !

- 100 km : 100% d’endurance sans dépasser VC100K + 10%
- 24H : 100% d’endurance sans dépasser VC24H + 10%
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2) Durée par semaine
La théorie PDS2AL préconise la plus grande durée possible.
Cette recommandation est issue du principe universel sur les processus biologiques :
« Tout processus biologique progresse lorsqu'il est sollicité. Et régresse dans le cas inverse. Le progrès est corrélé avec la DURÉE de sollicitation. »
On peut commencer à envisager de se rapprocher de son niveau génétique à partir de 10H par semaine. 15H plus surement !
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3) Durée d’une préparation
PDS2AL s’adresse aux coureurs expérimentés qui cherchent à optimiser les performances.
PDS2AL préconise des préparations de 5 mois.
Et PDS2AL préconise de travailler les 2 aptitudes dès le début : l’aptitude aérobie par les séances 2AL, l’aptitude « endurance spécifique » par les séances PDS ;
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4) Séances tri-phasées Z5K et Z10K
Une séance tri-phasée et une séance fractionnée ou chaque fraction est décomposée en 3 phases :

- 1-Une phase d’accélération progressive ou l’objectif est d’atteindre progressivement la VC ; la distance peut varier de 400m à un km ; cette phase permet de minimiser la conséquence « lactique » du déficit d’oxygène dû à l’inertie de l’activation de la voie aérobie des fibres activées ;

- 2-Une phase courue à une allure dans la plage PDS ; par exemple entre 2 à 4 km pour le 10K ; ou entre un à 2,5 km pour le 5K ; c’est la phase de travail de l’allure spécifique ;

- 3-Une phase courue à l’allure SL1, l’allure ou la capacité d’absorption de lactique atteint son maximum ; cette phase a l’objectif d’éliminer le lactique qui s’est accumulée mécaniquement, lactique qui s’est accumulé, dû au fait que l’allure de travail est supérieure au SL2-MLSS mais aussi au déficit d’oxygène initial

Chacun organisera sa séance tri-phasée selon ses préférences
- Nombre de fractions
- Durées ou distance des phases
- Récup entre les fractions ; PDS2AL préconise de repartir sur une nouvelle fraction lorsqu’on a bien récupéré de la fraction précédente ;
.
.
.
PS : terminologie

VC : Vitesse de Course espérée de la prochaine compet, la vitesse ou on avance quand on court (car bcp sur 100K et 24H font du Cyrano).
VC5K : vitesse espérée sur 5K
VC10K : vitesse espérée sur 10K

SL2 : seuil Lactique 2
MLSS : Maximum Lactate Steady State

SL2-MLSS : le dernier niveau d’effort pour lequel le corps arrive à tenir stable le LACTIQUE ; pour info, durant l’effort, par exemple durant un semi, ce SL2-MLSS va un peu baisser. D’où les sensations qui changent durant la course et qui font parti des causes qui obligent l’extrême majorité des coureurs à ralentir sur le dernier tiers de la course (sauf ceux qui courent en Negative Split ; on est une extrême minorité ; il y a au moins 2 coureurs sur terre ; Kipchoge et ; ).

SL2-MLSS-Moins : allure juste en-dessous du SL2-MLSS ; allure sur des durées pas trop longue, pour être sûr de ne pas entrer en zone d’accumulation de lactique

SL2-MLSS-Moins-Moins : allure en-dessous du SL2-MLSS ; allure sur des durées plus longues, entre 30 minutes à une heure, allure pour être sûr de ne pas entrer en zone d’accumulation de lactique ; car le SL2-MLSS baisse un peu en cours d’effort même ;

par Popol (invité) (2a02:8428:506:2e01:7574:e617:f23e:xx) le 04/07/23 à 19:44:53

Le mieux, c'est de se faire lécher le cul par un iguane d'Asie mineure.

par Nine14 (membre) (37.166.6.xxx) le 04/07/23 à 21:00:25

par Popol (invité) (2a02:8428:506:2e01:7574:e617:f23e:xx) le 04/07/23 à 19:44:53

Le mieux, c'est de se faire lécher le cul par un iguane d'Asie mineure.
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Complètement débile votre contribution !!

Vous en parlez à vos enfants ?
Ou à vos parents ?
De la façon dont vous intervenez ?

PS : si, si.
Les trolls crétins, on peut les maîtriser.

Si on se met à 3 ou + à leur mettre le nez dans leur ..., ils ne vont pas insister !

par (invité) (77.185.69.xxx) le 04/07/23 à 21:37:01

@194.233.26.xxx

oui tu as été clair mais apparemment tu as peu de réponses à ta question.
Je vais te donner la mienne mais ça vaut ce que ça vaut.
Je dirais que ça dépend des autres séances et de la fatigue associée. Si tu as 4h "libres" comme dans ton exemple et que avec les autres séances de qualité + SL tu as déjà assez de fatigue alors 4 x 1h facile semble le plus simple.
Si par contre, les autres séances te laissent la place pour plus de charge alors pourquoi pas 3 x 50 min facile et 1h30 steady en milieu de semaine (éloigné de la SL)
A mon avis, la planification doit se faire globalement et on ne peut pas isoler en particulier la partie endurance du reste.

par velove (invité) (93.23.107.xxx) le 04/07/23 à 22:12:08

La monotonie est source de fatigue ou au mieux de stagnation.
Il faut surprendre l organisme pour subir des adaptations et ensuite de la récupération pour progresser.

Faire 5x1h h ou 5x1h30 en endurance est trop monotone donc peu d adaptation à la clef pour un coureur non novice.

2h, 1h, 4x30' est mieux que 5x1h.

Il faut être trop bourrin pour éviter la blessure mais il faut varier de plus en plus les sollicitations avec le temps.

Modulation et variété sont source de progrès.

par (invité) (2001:861:4280:1d70:b9a7:d2aa:34a7:xx) le 05/07/23 à 08:50:30

Ce que je fais en prépa marathon : beaucoup de petits footings mais souvent 2x par jour (45' le matin 1h le soir par exemple) et de temps en temps (~1x par semaine) un footing plus long : 1h15/1h30. Rien de prévu à l'avance je fais aux sensations, en fonction de la forme et du besoin de récupération entre les séances de qualités.

Mon impression est que courir peu mais souvent est moins traumatisant pour les articulations. La séance longue avec allure marathon permet de travailler la résistance comme il faut donc je ne ressent pas le besoin de faire des footings longs.

par Caliméro (invité) (2a01:e0a:48b:92c0:3508:cbaf:64d5:xx) le 05/07/23 à 12:03:11

Je suis d’accord avec une réponse faite ci-dessus, la répartition a peu d’importance. Fais en fonction de tes disponibilités et envies…

par (invité) (194.233.19.xxx) le 05/07/23 à 17:33:28

ok, bien compris, c'est du bon sens. Merci messieurs.

par velove (invité) (93.23.104.xxx) le 05/07/23 à 21:53:46

Au contraire la modulation ou alors la répartition des séances fait beaucoup dans la progression.
Il faut des cycles de charges et de decharges et à l'intérieur d un cycle faire aussi des variations.

La nature n est pas monotone. Copier la nature est souvent le début d'une bonne démarche...

par Nine14 (membre) (37.167.187.xxx) le 06/07/23 à 10:42:50

par Caliméro (invité) (2a01:e0a:48b:92c0:3508:cbaf:64d5:xx) le 05/07/23 à 12:03:11
"Je suis d’accord avec une réponse faite ci-dessus, la répartition a peu d’importance. Fais en fonction de tes disponibilités et envies…"
********************************************************
par (invité) (194.233.19.xxx) le 05/07/23 à 17:33:28
"ok, bien compris, c'est du bon sens. Merci messieurs."
********************************************************
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Oui, tt ça, c'est du bon sens !

Perso, j'essaye de me rapprocher du contexte de la course :
- si je prépare un 24H, je préfère me rapprocher de sorties qui vont faire 12 heures que de faire des sorties de 1H.
- si je prépare un semi, je ne vais plus faire des sorties de 12 heures mais que de 4 heures ou moins. Principalement parce qu’il faut garder des forces, de l’énergie pour des sorties en résistance douce et en allure spécifique.


Bien sûr l'objectif est d'optimiser le temps dont dispose un amateur.
Il est donc évident qu'on va toujours organiser ses séances par rapport à sa compet préparée, et par rapport à ses dispos ou par rapport à un objectif annuel.
.
.
PS : pour info, il existe un principe universel simple, juste, intemporel, le Principe d'Adaptation des Processus Biologiques (biologique = du vivant; par exemple, un muscle, une cellule, le cerveau, le corps, la fatigue, la filière aérobie, etc ...) .
"Tout processus Biologique progresse lorsqu'il est sollicité. Et régresse dans le cas contraire. Le progrès est CORRÉLÉ avec la DURÉE de sollicitation".

Rien qu'en respectant ce principe, de nombreux coureurs progresseraient significativement.

par Nine14 (membre) (37.167.187.xxx) le 06/07/23 à 12:03:48

par Nine14 (membre) (37.167.187.xxx) le 06/07/23 à 10:42:50
"Tout processus Biologique progresse lorsqu'il est sollicité. Et régresse dans le cas contraire. Le progrès est CORRÉLÉ avec la DURÉE de sollicitation".
-------------------------

Je souhaite faire le complément suivant.

Oui, tt le monde peut avoir un point de vue.
t peut l'exprimer.

Les miens sont le plus souvent basées sur la science, par exemple la théorie PDS2AL.

Les points de vue peuvent aussi être basés sur
- sa propre expérience; là, c'est un témoignage
- des lectures ou vidéos produites par d'autres; là, c'est de la diffusion d'informations
- ses propres idées;

Mais, ce qui me semble important, c'est bien d'indiquer sur quoi est basé le point de vue.

Car juste "avancer qqe chose", ça s'appelle "des affirmations gratuites", qui n'ont alors pas de valeurs.

PS : d'où, quand j'avance des choses, soit j'indique que c'est selon la théorie PDS2AL, soit c'est de mon point de vue (DMPDV), soit c'est ce que je pratique.

PS2 : la théorie PDS2AL : http://pds2al.eklablog.fr/

par (invité) (195.158.249.xxx) le 06/07/23 à 12:56:46

@Nine: attention à ne pas confondre raisonnement basé sur des arguments physiologiques et méthode scientifique. La méthode scientifique, c'est bien hypothèse - protocole - analyse pour vérification. Qui plus est ce poste n'a pas pour vocation de devenir une tribune pour ta méthode mais bien de recueillir des expériences qui valent autant que la tienne.

Pour répondre à la question initiale, je différencie le footing de l'endurance. L'endurance (dont la sortie longue) permet soit de travailler la capacité à tenir dans la durée, soit à générer de la fatigue pour préparer la séance suivante. À l'exception des sorties longues, je n'ai jamais vu de sorties dépassant les 1h15. Je perçois le "footing" plus à la fois comme un travail d'économie de foulée et comme une activité d'affûtage. Le volume est donc moins limité, mais doit être impérativement effectué à faible allure. Dans ce cas je rejoins les autres avis, c'est ta disponibilité qui fait la durée, mais de facto, une fois que tu as fait les séances de fractionné, la sortie longue et les séances d'endurance, ça limite le temps disponible

par Nine14 (membre) (37.167.187.xxx) le 06/07/23 à 13:15:50

par (invité) (195.158.249.xxx) le 06/07/23 à 12:56:46
... Qui plus est ce poste n'a pas pour vocation de devenir une tribune pour ta méthode mais bien de recueillir des expériences qui valent autant que la tienne."
--------------------

Oui.
Entièrement d'accord !

Le dernier post voulait juste mettre le doigt que l'argumentation des points de vue avancés est nécessaire.

Un point de vue non argumenté ou non qualifié est un point de vue sans poids, c'est à dire une affirmation gratuite (affirmation gratuite = qui coute rien à l'auteur de l'avancer).

par (invité) (77.179.121.xxx) le 06/07/23 à 14:47:45

@ 195.158.249.xxx
"je différencie le footing de l'endurance"
"Je perçois le "footing" plus à la fois comme un travail d'économie de foulée et comme une activité d'affûtage."
----------------------------------------------

Comme toi je pense qu'il faut différentier le "footing" (que moi j'appelle "récupération") de l'endurance.
Par contre, pour moi, le "footing" est l'opposé de l'économie de foulée, car il favorise plutôt de mauvaises habitudes sur la foulée. Je pense que l'économie de foulée va se travailler soit par des sprints, des gammes et aussi de l'allure spécifique pour l'économie ciblée sur la distance préparée.

par (invité) (195.158.249.xxx) le 06/07/23 à 16:46:38

Je ne suis pas forcément d'accord avec tes conclusions. L'efficacité de foulée se travaille à toutes les allures.

Par contre, oui, le footing permet de la recup (ça n'aide pas, mais ça fait des bornes sans fatigue). Comme dit mon entraîneur a la question "je peux aller trotter demain ?": Si c'est à 6'/km, je m'en b...." 🤣

par Nine14 (membre) (37.167.217.xxx) le 06/07/23 à 18:19:51

par velove (invité) (93.23.104.xxx) le 05/07/23 à 21:53:46

Au contraire la modulation ou alors la répartition des séances fait beaucoup dans la progression.
Il faut des cycles de charges et de decharges et à l'intérieur d un cycle faire aussi des variations.

La nature n est pas monotone. Copier la nature est souvent le début d'une bonne démarche...
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Le monsieur a qui tu répondais parlait de répartition par durée des séances en endurance.

Sinon, oui, la nature a souvent raison.
Oui, elle est diverse.
Mais la nature ne fait jamais de compétition.
Elle ne s'entraîne pas pour courir 42 km le + vite possible.
Aucun animal ne faut cela.
Il n'y a que l'homme.
Donc, on ne peut rien copier sur la nature question "entraînement CAP".

Par contre, s'inspirer des principes de fonctionnement de la nature, oui.
Nous les humains, on fait parti de la nature.
Il faut donc avant tout comprendre comme nous fonctionnons.
OK, on n'aura jamais la vérité totale.
Mais plus on s'en rapproche, plus juste on peut raisonner !

par (invité) (90.85.103.xxx) le 10/07/23 à 17:38:51

Nine14 est le fils spirituel de Chuck Norris et JCVD.

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