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endurance et vitesse : hermétiques ? par Sam (invité) (109.15.86.xxx) le 19/12/12 à 10:19:26
Salut à tous,
Je poste brièvement une petite question ?
L'endurance et la vitesse sont elles deux choses complètement hermétiques l'une de l'autre ? Je veux dire : le travail en endurance, même s'il n'est pas fait pour ça, n'a donc aucune incidence sur la vitesse ?
Samedi soir j'ai du taper un sprint pour rattraper un type, certes j'étais pas en basket, mais autant je pars courir deux heures je suis bien, autant la j'ai souffert ma race et mis 5 minutes pour m'en remettre...
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (80.214.4.xxx) le 19/12/12 à 10:40:50
Le travail de vitesse est une partie de l'entraînement spécifique qui peut nécessité des séances axées uniquement la dessus
endurance et vitesse : hermétiques ? par sam (invité) (159.84.192.xxx) le 20/12/12 à 11:41:23
ok merci !
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (62.39.128.xxx) le 20/12/12 à 11:52:57
L'endurance et la vitesse sont elles deux choses complètement hermétiques l'une de l'autre ?
Non. Travailler la vitesse aide à progresser sur les allures inférieures
Je veux dire : le travail en endurance, même s'il n'est pas fait pour ça, n'a donc aucune incidence sur la vitesse ?
Si: il "diesélise", si les allures supérieures ne sont pas suffisamment travaillées
endurance et vitesse : hermétiques ? par Tom (invité) (62.244.73.xxx) le 20/12/12 à 12:01:34
Hum... je pense pour ma part que la vitesse tue l'endurance et réciproquement.
Tout le monde s'accorde à dire qu'une prépa marathon diesélise et fait perdre de la vitesse. Pourquoi l'inverse ne serait-il pas vrai ?
Travailler des distances courtes courues rapidement contrarie les qualités qu'un coureur de fond doit développer.
endurance et vitesse : hermétiques ? par speedyfox (invité) (217.136.227.xxx) le 20/12/12 à 12:52:30
bonjour,
''Samedi soir j'ai du taper un sprint pour rattraper un type, certes j'étais pas en basket, mais autant je pars courir deux heures je suis bien, autant la j'ai souffert ma race et mis 5 minutes pour m'en remettre...''
c'est pareil pour tout le monde, démarrer à fond, à froid et c'est un fameux essoufflement assuré, rien d'anormal.
Surtout si le démarrage est dû à autre chose que du simple jogging il s'ajoute de l'adrénaline et substances de ce genre qui ajoutent de l'énergie à cet effort direct, souvent imrévu et donnent des suites en contrecoups :essoufflement, ''jambes coupées'' etc;..
endurance et vitesse : hermétiques ? par Lolo59 (invité) (62.39.128.xxx) le 20/12/12 à 12:55:05
Il est assez évident que la prépa "idéale" pour une distance donnée est la prépa spécifique adaptée.
Sous cet angle, bien évidemment, on ne travaillera pas l'endurance pour préparer un 10, ou à contrario la vitesse (vma courte) pour un obj marathon.
On peut cependant à mon sens inclure des séances spé (vitese ou endurance ou seuil-seuil+" ou...) dans un plan plus "généraliste", sans que l'obj en patisse (on n'est pas à un niveau élite!)...Si je fais un marathon de printemps, je ne m'empêche pas pour autant de préparer ponctuellement entre temps 21 ou 2 10kms, avec les séances vitesse nécessaires. Mais, comme je serai déjà en prépa marathon, je m'aménagerai et me bricolerai un plan qui me permette de mener de front ces 2 obj (le principal étant clairement le marathon)
endurance et vitesse : hermétiques ? par Lolo59 (invité) (62.39.128.xxx) le 20/12/12 à 13:01:32
Tom, j'ajouterai que je n'ai jamais autant progressé en endurance que depuis que je travaille sérieusement et régulièrement la vitesse. Etant V2 mais "jeune" coureur, bientôt les progrès en vitesse ne seront plus envisageables pour moi (j'ai encore une petite marge...), mais je continuerai à la travailler pour la maintenir au mieux que je pourrais,pour continuer à qualifier les allures inférieures.
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (195.101.194.xxx) le 20/12/12 à 14:17:49
La vitesse, c'est sur des fractions de 30m à 100m principalement, même si on peut monter jusqu'à 200m, courues au sprint, c'est à dire à l'allure maximum, tout en restant placé, et avec des récup complètes.
La VMA, même courte, ce n'est pas de la vitesse, c'est de la VMA.
La vitesse c'est de l'anaérobie alactique, ou de l'aérobie lactique au delà de 6" d'effort, alors que la VMA est très largement aérobie, même si évidemment le processus anaérobie lactique entre un peu en jeu.
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (195.25.92.xxx) le 20/12/12 à 14:22:53
anaérobie lactique
endurance et vitesse : hermétiques ? par Lolo59 (invité) (62.39.128.xxx) le 20/12/12 à 14:27:55
"La vitesse c'est de l'anaérobie alactique, ou de l'aérobie lactique au delà de 6" d'effort"
Faudrait savoir, c'est de la vitesse au delà de 220, ou pas?
195, je pense que tout le monde avait bien compris ce que je voulais exprimer par "vitesse"
Merci de nous édifier, mais je j'ai la faiblesse de considérer que tu te places ici légèrement hors sujet...
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (62.39.128.xxx) le 20/12/12 à 14:28:27
"au delà de 200m" et non 220, pardon
endurance et vitesse : hermétiques ? par SAM (invité) (109.15.86.xxx) le 20/12/12 à 23:37:09
Ok, merci pour toutes vos réponses. En effet j'étais bien bien froid, même congelé, et en costard par dessus le marché, donc c'était pas l'idéal pour kicker le 100m de ma vie.
Mais ce soir en partant courir (un petit footing d'un peu moins d'une heure à environ 150-155, tranquilou), je passe à un moment par une piste et j'ai voulu faire quelques accélérations, même topo, j'arrive à aller un peu vite (je suis grand et assez musclé ça doit jouer) mais par contre au niveau de la récup je suis lamentable de chez lamentable...
endurance et vitesse : hermétiques ? par CrOzEn (membre) (87.66.79.xxx) le 21/12/12 à 00:43:13
Surement que la cause est que tu n'es pas habitué à travailler en haute intensité...
Si ce n'est qu'un ou deux sprint sur max 200m, tu ne devrais presque rien sentir comme "mauvaise" sensation.
endurance et vitesse : hermétiques ? par (invité) (90.15.239.xxx) le 21/12/12 à 11:43:11
Bonjour
Je m'éloigne un peu du sujet mais je me posais une question.
Je pense n'avoir qu'une réelle qualité en tant que coureur de fond très entraîné, c'est ma capacité à aller vite à la fin d'épreuve.
Par exemple, sur un 10km que j'achève en +/- 34 minutes, je suis capable de faire mon dernier kilomètre en 3'00", vous me direz, comme près d'un athlète sur 4 de mon niveau sauf que :
j'ai regardé ma montre à 9,6km pour la dernière fois lors de mon dernier 10km et je suis passé en 33'48, temps à l'arrivée : 34'50, ce qui veut dire que je fais mon dernier 400m en un peu plus d'une minute. Ca c'est déjà mieux ! Vous me direz t'es peut-être bon sur 400m et bien pas tant que ça puisque je n'ai jamais fait mieux que 57sec sur cette distance (entraînement + 2/3 meetings pour tester).
Mon observation est donc la suivante : je ne suis pas spécialement bon en vitesse ni exceptionnel en endurance, néanmoins, à la fin d'une course, même si je me suis fatigué sur la filière "endurance", je parviens quasi systématiquement à produire un effort soutenu sur le "sprint final" dans des temps presque similaires à ce que je fais sur piste.
Peut-être que ceci pourra apporter de l'eau à votre moulin dans l'idée de dissocier endurance et vitesse...
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