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Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par caneslak (invité) (195.101.145.xxx) le 02/11/18 à 11:54:32
Bonjour à tous, j'ai une question bien inutile, mais qui pique ma curiosité.
Après la guérison d'une fracture puis d'un tendon tenace à la cheville pendant plusieurs mois, je me suis immédiatement et doucement remis au sport (15/20h par semaine pendant un mois, la plupart en endurance et PPG).
J'ai plutôt vite retrouvé ma silhouette : 1,5 boucle de ceinture de perdue, même sans encore une efficience et symétrie totale des muscles... Mais depuis quelques jours mon corps me dit d'aller me faire voir : Mon coeur bat à 110/120 au coucher, mon colon fait n'importe quoi, et j'ai perdu toute notion d'appétit, je ne sais plus quand manger.
Question : Comment ces symptômes décident-ils de se déclencher ? Musculairement je suis "normalement" fatigué (c'est même plus des courbatures avec toute la charge), le moral excellent (trop content de pouvoir marcher droit sans béquille), mais mon corps à l'air de savoir mieux que moi "conscient" à quel point mon corps est fatigué...
Bref je n'ai trouvé sur internet que les symptômes, les causes, mais pas COMMENT, PAR QUEL MÉCANISME les causes amènent ces symptomes, ça a l'air vraiment flou.
Vous avez 2 heures. Merci d'avance si vous savez :)
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (195.6.217.xxx) le 02/11/18 à 12:00:15
"Je me suis doucement remis au sport. 15 à 20 heures par semaine !!!". Tu l'as ta réponse.
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par caneslak (invité) (195.101.145.xxx) le 02/11/18 à 12:02:17
Mon titre est maladroit, je savais déjà pourquoi. Mais je cherche à savoir comment
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par caneslak (invité) (195.101.145.xxx) le 02/11/18 à 12:12:42
Je me suis surentraîné en toute conscience, je voulais rentrer dans mes anciennes fringues au plus vite, marre d'être fringué comme un sac à patates boîteux
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par Futur champion (invité) (78.243.44.xxx) le 02/11/18 à 12:44:16
personnellement après une double fracture à la cheville le 18 mars j'ai recommencé avec 5/6h par semaine de cap fin juillet, tu as recommencé avec beaucoup trop, moi je faisais 5 entrainements par semaine pendant 1 mois de 1h sans chrono juste aux sensations avec des accélérations quand l'envie m'en prend ect, faut surtout pas te stresser en reprise. Mais grâce à ça j'ai pu reprendre 9 entrainements par semaine début septembre et exploser mes chronos mi octobre, t'as du recommencer beaucoup trop fort.
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (138.190.133.xxx) le 02/11/18 à 13:43:44
Lors d'un effort tu n'imposes pas un stress qu'à ta musculature. Mais à tout ton organisme. Si tu lui laisse pas le temps de récupérer, il se dérègle. Cela prend du temps, c'est sournois, puis soudain...
Pour perdre du poids, le plus important c'est l'alimentation. Là pour "gagner" du temps tu as fait n'importe quoi et flingué ta santé. Bravo. Cela valait la peine.
PS: Tu peux compter DES MOIS avant de retrouver la forme
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par Pierre (invité) (185.16.252.xxx) le 02/11/18 à 13:58:17
Comment tu peux avoir 15-20h d'entrainement par semaine? Tu ne travailles pas?
110/120 battements pendant la nuit c'est beaucoup. Surement tu es sur-entrainé.
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (37.164.15.xxx) le 02/11/18 à 15:08:56
Salut! Je suis un jeune Pompier tres sportif, au plaisir de discuter avec vous! Je me prépare pour rentrer en tant que Pompier militaire et donc je m'entraîne beaucoup! Je voulais savoir les risques et surtout les symptômes qui peuvent me faire arrêter avant la blessure
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (176.156.147.xxx) le 02/11/18 à 15:16:07
Si tu reprends à un niveau de volume ou d'intensité auquel ton cerveau de nouveau sédentaire n'est plus habitué, il assimile cela à un grand danger. Se mettent alors en oeuvre des processus qui font cesser ce qui a été identifié comme une atteinte à l'intégrité de l'être. Douleurs, augmentation ou baisse de sécrétion de certaines hormones, fatigue, etc.
Comment ça se déclenche ? Sans doute une réaction de sauvegarde du système nerveux central, du cerveau reptilien, de l'inconscient, du gouverneur central, peu importe comment on appelle l'organe ou la fonction qui gère la préservation de la vie. C'est la fonction la plus puissante de l'être, il suffit qu'elle soit prise une seule fois en défaut et on meurt. Ses décisions sont donc impératives.
Au moins on est sensible aux appels du gouverneur central nous invitant à cesser ou tempérer l'activité, au plus ses appels vont devenir forts. Quand on ne lui obéit pas, le gouverneur central tape fort. Et ce en suivant plusieurs degrés.
Premièrement, au degré un, le gouverneur central coupe l'alimentation (voir Noakes), c'est le mur du marathon, la fatigue en fin de journée ou les journées de décompression totale dont on a besoin parfois quand on fait un boulot stressant.
Ensuite, degré 2, il déclenche des maux précis, muscles, tendons, digestion, céphalées, douleurs localisées, qui permettent mécaniquement d'arrêter les conneries plus longtemps, quelques jours à quelques semaines.
Ensuite, si ces deux degrés n'ont pas suffit, si on est passé outre la fatigue et les douleurs, si on a défié les alertes variées qu gouverneur central, il enclenche le degré 3, là c'est la panne générale, le cœur du fonctionnement se met à faire n'importe quoi pour cesser tout risque d'activités jugées dangereuses. Et ça peut durer plusieurs mois.
Et bien entendu ça n'arrive pas qu'au grand sportif qui fait 20 heures de sport par semaine. Le débutant qui passe à de 2 à 5 heures peut y avoir droit. Et le sédentaire victime d'un manque de sommeil, d'un stress familial ou professionnel mais qui n'accepte pas de se mettre sur la touche un moment va entrer dans ce mode de fonctionnement.
Pour saisir cela, il faut voir l'entrainement sous deux aspects. L'aspect physiologique qui consiste à améliorer et renforcer graduellement les organes et capacités biologiques (coeur, vaisseaux, fibres, mitochondries, tendons, etc.). Et l'aspect psychologique ou cognitif, ou inconscient (à défaut d'un autre mot) qui consiste à dresser le "gouverneur central" à supporter une durée et une intensité d'effort supérieures à ce qu'on supporter avant l'entrainement sans déclencher les alertes et l'arrêt de l'activité ou la baisse de son intensité.
Courir régulièrement, faire des bornes, ça permet de fixer progressivement la limite de quantité supportable de plus en plus haut. Faire quelques séances intenses très intenses même si elles ne sont pas longues, ça permet de faire croire au gouverneur central qu'un effort très intense n'est pas dangereux car il est rare, noyé au milieu d'un gros volume peu intense. Le jour de la compétition, le gouverneur central pourra supporter de produire un effort intense pendant longtemps, car il a été dressé peu à peu. Mais si on ne le dresse pas peu à peu, il détectera dès les entraînements un effort trop intense ou trop long et déclenchera les processus de préservation. Pareil si on rapproche les compétitions ou les entrainements très intenses. Le gouverneur central jugera que ce qu'on lui impose n'est pas commun et dangereux, et que ça mérite de déclencher tout ce qui peut conduire même le plus volontaire des sportifs à s'arrêter.
C'est cela le sur-entrainement, en faire trop en quantité ou en intensité sans avoir pris le temps de graduer l'augmentation du volume et de l'intensité, et déclencher les processus de préservation de la vie par arrêt de l'activité dangereuse.
Quand on s'est arrêté des semaines ou des mois et qu'on reprend au même rythme qu'avant, on force son gouverneur central à encaisser soudainement ce qu'il n'est plus habitué à encaisser. On lui impose tout-à-coup un volume et des intensités qu'il lui avait fallu des années supporter, simplement parce que dans notre mémoire consciente on se souvient des allures et des durées auxquelles on s'entrainait avant, et on plonge plus vite.
Voilà mon avis, mais je n'ai pas tenu les 2 heures demandées dans le sujet.
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (176.156.147.xxx) le 02/11/18 à 15:22:13
correction : [...à ce qu'on pouvait supporter...] et non [...à ce qu'on supporter...].
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par caneslak (invité) (2.7.6.xxx) le 02/11/18 à 16:25:45
138.190.133.xxx
Je ne sais pas ce qui te fait dire que je n'ai pas amélioré mon alimentation, car c'est l'exact contraire. Faire du sport pour se gaver à Mcdo ensuite ça n'a pas de sens.
En 3 semaines de temps je suis passé de 100 mètres de marche en béquilles à une ascension de l'alpe d'huez à vélo.
Pourquoi aussi peu de patience ? Car j'étais incapable de faire du vélo, ni même capable de marcher jusqu'à l'arrêt de tramway pour aller en ville. Plusieurs mois sans pouvoir sortir de chez soi car incapable de monter les 4 étages pour rentrer à l'appartement, ça calme.
Maintenant peu importe si mon corps dit stop, ça tombe bien, je me sens mieux dans ma peau (je me fiche de la performance pour le moment), et je suis à nouveau autonome pour pouvoir faire du vélo, contrat rempli. Je peux dorénavant arrêter le sport un moment pour pouvoir mettre le nez dehors voir les amis.
176.156.147
Merci pour ta réponse tout se passe donc dans le cerveau. J'imaginais bien que l'aspect physiologique ne pouvait pas être en cause car ma fatigue musculaire est toute relative.
C'est en tout cas amusant de voir qu'au delà du simple mental (sous l'aspect motivation), l’inconscient nécessite aussi un entraînement, au même titre que les organes ayant une existence physique pour pouvoir supporter des charges de travail :D
Et surtout que le corps considère finalement l'effort physique comme un danger en général : Je n'ai encore jamais couru à ma VMA depuis ma reprise, ce danger ne doit pas venir de la violence de l'effort.
Merci encore
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (138.190.133.xxx) le 02/11/18 à 17:07:17
Parfait tu vas pouvoir reprendre du poids vu ton inactivité forcée pour ces prochains mois.... Donc ton "but atteint" est tout relatif...
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par caneslak (invité) (37.59.104.xxx) le 02/11/18 à 17:31:32
Entre repos forcé sur un canapé 3 mois pour une jambe cassée et balades à pied et à vélo (surentraînement ne veut pas dire assignation forcée à un lit que je sache), les calories brulées entre ces deux situations sont toutes relatives en effet
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par (invité) (90.96.178.xxx) le 02/11/18 à 21:01:48
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ?
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C'est le contraire, c'est le surentrainement qui provoque certains symptômes!
Qu'est-ce qui provoque les symptômes du surentraînement ? par Pipo34 (invité) (92.167.23.xxx) le 02/11/18 à 21:58:42
La réponse est dans la question non?
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