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livre Serge Cottereau pour entrainements marathon par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 03/01/23 à 13:23:43
salut,
quel est votre livre préféré de Serge Cottereau quant il s'agit de s'entraîner pour des marathons ou des semi ?
wikipedia références ses livres :
Serge Cottereau, La Course de fond, 1980, 187 p. (BNF 34659645, ASIN B00K1GOR34)
Serge Cottereau, L'art de réussir dans la course de fond, S Cottereau, 228 p. (BNF 34759396)
Serge Cottereau, La Belle histoire des 100 km de Millau, S Cottereau, 1982, 280 p. (BNF 34670187, ASIN B0014L3RB8)
Serge Cottereau, Encyclopédie pratique du jogging, S Cottereau, 1986, 487 p. (ASIN B000XFQBHI)
Serge Cottereau, Joggers, les bobards que l'on nous raconte, S Cottereau, 2010 (ISBN 978-2-906283-03-9)
Serge Cottereau, Bien-être et Jogging : encyclopédie pratique, Saint-Affrique, Flaurines, 2015, 448 p. (ISBN 978-2-912690-63-0)
Serge Cottereau, Débuter ou reprendre le jogging, Saint-Affrique, Fleurines, 2017, 110 p. (ISBN 978-2-912690-70-8)
par (invité) (2a01:e0a:40b:20a0:c068:b55c:89c9:xx) le 03/01/23 à 15:04:48
Je n'en connais que deux.
J'apprécie l'Encyclopédie pratique du jogging, S Cottereau, 1986, aussi pour son précieux encart cartonné placé à l'intérieur, qui propose les tableaux d'entrainements avec toutes sortes de séances en fonction du niveaux des athlètes. Les entrainements s'étalent jusqu’à 6 mois si on veut faire du foncier + prépa spécifique.
Attention si vous le trouvez en occasion, assurez vous que cet encart soit encore présent, sinon le livre perd une grande partie de son intérêt sans les recettes du chef. Vous devrez négocier le prix vraiment à la baisse, mais encore une fois sans les plans d'entrainements je le trouve plus vraiment utilisable.
Bien-être et Jogging : encyclopédie pratique, 2015, n'est pas mal. La mise en page et le ton sont plus actuels. La aussi il y a des entrainements proposés mais le contenu de ces plans sont différents de l'encart de l’Encyclopédie. Ce sont des prépa spécifiques de 9 semaines.
L'idéal serait d'avoir les deux.
par -P- (invité) (2a02:a03f:a9ad:500:4502:51b3:a1cd:xx) le 03/01/23 à 15:48:14
L'idéal serait d'avoir les deux.
C'est toujours mieux d'en avoir deux.
par Le Pix (invité) (2a01:cb00:14b1:1900:e523:3eb1:d9dc:xx) le 03/01/23 à 16:18:49
Ici, au home, je n'en ai pas.
par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:54a0:c127:b313:xx) le 03/01/23 à 16:43:03
je ne connais que le premier et ça m'a largement suffit
par wallon69 (invité) (62.235.245.xxx) le 03/01/23 à 21:27:24
merci à vous.
75€ sur ebay, gasp! 8-O. je suis pas pressé du coup ahah.
par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:54a0:c127:b313:xx) le 03/01/23 à 23:16:52
moins cher qu'une paire de pompes qui sera usée en 6 mois...
par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 04/01/23 à 07:31:58
Parmi tous les bouquins techniques ou spécialisés que j'ai pu acquérir (y compris hors du sport), je n'ai pas payé autant. Je pense que le prix est gonflé artificiellement sur ce marché de seconde main.
bref ;-)
par superd (membre) (2a01:e0a:28e:5db0:d15:8a45:6675:xx) le 04/01/23 à 20:46:30
"Je pense que le prix est gonflé artificiellement sur ce marché de seconde main"
Rien d'artificiel, c'est le principe de l'offre et de la demande, tu achètes ou pas, point.
par Bruno l’amère (invité) (2a01:cb11:8b2:e400:a099:3ac5:42fd:xx) le 04/01/23 à 21:02:30
Les prospectus du Leclerc les prix vont monter comme y’en aura plus en septembre. Superd garde de moi les .
par wallon69 (invité) (62.235.245.xxx) le 04/01/23 à 21:26:42
@superd
merci pour ta science économique lol’
mais en effet c’est très certainement le cas.
Je n’ai pas connu le prix du neuf pour comparer et mesurer cette inflation,
étant un trop jeune (coureur) j’ai quelques guerres de retard à propos de cette littérature.
Je me passerai du bouquin, j’en ai d’autres et puis j’ai déjà quelques pages avec la philosophie de l’entraînement Serge Cottereau.
par Le pix (invité) (92.138.122.xxx) le 04/01/23 à 22:10:38
Ici au home dans la salle d’attente de la cheffe infirmière on n’a plein de magazines entreposés dans des petits paniers d’osier
par (invité) (2a01:cb08:60:8900:79bd:35cb:5aa4:xx) le 05/01/23 à 10:03:25
https://www.leslibraires.fr/livre/9227428-bien-etre-jogging-encyclopedie-pratique-serge-cottereau-fleurines
par Serguei Cotterev (invité) (188.126.94.xxx) le 05/01/23 à 11:10:33
Comment connaître sa FCM ( fréquence cardiaque maximum ) ? et risquer la crise cardiaque...
On peut essayer de profiter d’un test d’effort dans un centre médico-sportif pour connaître sa FCM.
Si vous faites ce test sur vélo fixe, il faut savoir que si vous n’êtes pas entraîné spécifiquement pour le cyclisme vous aurez les jambes tétanisées – vous serez incapable d’augmenter l’intensité de l’effort - avant d’avoir atteint votre FCM. Réalisée dans ces conditions, la FCM que l’on vous indique est fausse. Si l‘on ne vous a pas laissé le temps de vous échauffer longuement et progressivement, l’écart entre la fréquence cardiaque atteinte et votre FCM réelle est encore plus grand.
Si le test est fait sur un tapis de course électrique, c’est mieux pour vous qui n’êtes pas un cycliste mais un jogger, à condition que l’on vous ait laissé le temps de vous échauffer et de vous adapter au tapis de course.
Courir sur un tapis de course est la même chose que s’entraîner naturellement, il faut cependant un peu d’adaptation pour courir sans appréhension. Lors du premier essai – et même si on vous a laissé le temps de vous échauffer – vous aurez certainement du mal à donner le maximum dans l’ultime effort ( il faut se donner presque à fond pour atteindre sa FCM ), là où, asphyxié, au bord de l’épuisement, vous pouvez craindre la perte de l’équilibre. Donc, même sur un tapis de course, on n’arrive pas toujours à atteindre sa FCM.
D’ailleurs, en réalité, le médecin, par prudence, vous arrête généralement bien d’avant d’en arriver à l’effort maximum. Si vous vous fiez à la fréquence cardiaque atteinte vous aurez tout faux !
Finalement, le moyen le plus fiable et le plus simple est de faire le test de la FCM sur le terrain. Il y a différentes méthodes plus ou moins compliquées. La plus simple est aussi fiable que la plus compliquée.
Alors voici la plus simple : faites votre test FCM un jour où vous vous sentez bien et où vous n’avez pas couru la veille... et de façon modérée les jours précédents ( la fatigue musculaire peut gêner l’intensité nécessaire et limiter la fréquence cardiaque ). Evitez de la faire s’il vous reste des séquelles de fatigue d’une compétition.
Vous devez vous échauffer longuement et progressivement : au moins 15 minutes tout tranquillement ( effort de type endurance ) - 5 minutes légérement plus vite ( effort type résistance douce ) – marcher 2 à 3 minutes – entamer alors une série de 6 à 8 répétitions de cent mètres environ – entrecoupées de la même longeur en trottinant lentement – en augmentant la vitesse à chaque fois. Le premier approximativement à l’allure moyenne que vous pensez tenir sur un km, le dernier à la vitesse que vous pourriez tenir sur 400 ou 500 mètres. Là vous êtes vraiment bien échauffé.
NOTA : vous verrez pages suivantes à quoi correspondent à peu près l’endurance et la résistance douce.
Récupérez deux à trois minutes , ça y est, vous êtes prêt. Vous avez choisi une distance qui vous prendra entre trois et cinq minutes : un km, par exemple, est une bonne distance. Partez à peu près
avec l’allure régulière que vous seriez capable de tenir sur 5 km environ si vous faisiez une compétition. Ne partez pas trop vite. Regardez de temps en temps votre cardiofréquencemètre pour contaster que votre fréquence cardiaque augmente progressivement. Augmentez un peu l’allure entre le 500 et le 700 ème mètre, sans exagérer. L’effort est relativement intense mais évitez de rentrer dans l’asphyxie. Vous constatez que votre fréquence cardiaque augmente encore. A partir des 250 derniers mètres environ, accélérez franchement. Le regard vers la ligne d’arrivée, donnez vous à fond en même temps qu’elle se rapproche. Un regard vers votre cardiofréquencemètre vous motive à « tenir » pour augmenter encore le nombre que vous y avez lu.
Dès la ligne d’arrivée franchie, regardez le cadran. Il indique tout simplement votre FCM. Vous n’avez plus qu’à marcher une centaine de mètres, puis à trottiner très lentement 10 à 15 minutes pour terminer cette séance.
N’essayez pas de faire une deuxième tentative, il est peu probable que vous dépassiez le nombre atteint, car lors d’un deuxième effort aussi violent, la fréquence cardiaque a plutôt tendance à être moins élévée.
Autre méthode, celle des fabricants de cardiofréquencemètres, FCM = 220 ( femmes 225 ) - âge.
L’endurance.
L’endurance correspond à un effort très modéré. Plus précisement c’est un effort au cours duquel la fréquence cardiaque se situe entre 60 et 80 % de la fréquence cardiaque maximum (FCM ), mais plutôt entre 65 et 75 % de la majeure partie de cette forme d’entraînement. C’est à dire que vous serez aux environs de 60 % dans les premières minutes de l’entraînement, ou bien dans certaines portions de descente, ou même pendant presque tout votre entraînement lorsque vous vous sentez fatigué. De temps en temps, selon l’envie ou bien dans certaines portions de côtes, vous pourrez vous rapprocher des 80 %.
L’endurance doit représenter au moins les trois quarts de la durée hebdomadaire d’entraînement. Cet entraînement très lent, vraiment très peu intense, est la base de l’entraînement quel que soit votre objectif : la santé, ou les progrès et la performance. Certes, l’on ne doit pas faire que cela si l’on a un but compétitif, mais si l’on n’en a pas fait, beaucoup et majoritairement, l’on n’atteindra jamais son meilleur potentiel.
L’entraînement en résistance douce.
La résistance douce est une forme d’effort un peu plus intense que l’endurance. La fréquence cardiaque doit se trouver entre 80 et 90 % de votre FCM. C’est souvent la forme d’entraînement que les coureurs adoptent naturellement lorsqu’ils n’ont pas appris à bien s’entraîner, lorsqu’ils courent
« d’instinct » comme ils disent.
C’est une forme d’effort utile, nécessaire certes, le problème est que c’est pour beaucoup une forme presque exclusive d’entraînement. De cette façon ils progressent, généralement… plus ou moins, et plus ou moins longuement. Puis, toujours, ils stagnent, bien avant d’avoir atteint leur meilleur potentiel compte tenu du temps consacré à l’entraînement. Enfin, parfois très tôt, ils régressent ou bien ils arrêtent, écoeurés, soit par la fatigue, soit par la stagnation.
La résistance douce est une forme d’entraînement très efficace, à condition de ne pas trop en faire. Ne pas en faire du tout limite votre progression, en faire comme il convient ( pas trop ) est très profitable, en faire trop est décevant, ne faire que cela fait régresser.
La résistance douce a de nombreux synonymes : endurance active, courir au seuil, allure marathon… Le jargon est riche, trop riche, comment le jogger pourrait-il s’y retrouver ?
Lorsqu’on fait une séance avec de la résistance douce, toute la séance ne doit pas être réalisée ainsi. De toute façon, toute séance doit commencer par un minimum de 15 minutes en endurance et se terminer par 10 minutes en endurance.
Imaginons une séance d’une durée totale de 50’. Déduction faite des 25 minutes minimum d’endurance ( 15’ au début + 10’ à la fin ), il ne restera que 25’ vers le milieu de la séance. On ne les réalisera pas forcément d’une seule traite en résistance douce ( cela dépend du niveau du joggueur et de sa période de préparation ), mais plutôt sous forme de deux fois 10 minutes en résistance douce, entrecoupés d’environ 5 minutes en trottinant très lentement afin de faire ralentir la fréquence cardiaque en dessous de 80 % ( plutôt aux environs de 70 % ) de sa FCM.
Si l’on exagère la part de résistance douce dans l’entraînement, il est alors habituel de constater des résultats bien moins bons que ce que l’on avait espéré.
Habituellement, il vaut mieux ne pas faire de résistance douce deux jours de suite. Si l’on s’entraîne le lendemain d’une séance où on a fait de la résistance douce l’on fera de l’endurance.
La résistance douce ne doit pas dépasser un cinquième de la durée hebdomadaire d’entraînement.
En maintenant votre allure régulière votre fréquence cardiaque sera, par exemple ( ce n’est qu’un exemple qu’il ne faut pas rigoureusement ni trop minutieusement respecter ), aux environs de 80 % au bout de deux minutes, de 85 % au bout de six minutes, entre 87 et 90 % dans les deux dernières minutes.
L’entraînement en résistance dure.
La résistance dure est plus intense que la résistance douce. La fréquence cardiaque augmente jusqu’à environ 95 % de la FCM. Cela correspond à une intensité d’effort que l’on retrouve dans une compétition d’une durée de 20 minutes à une heure ou un peu plus. Pour ceux qui n’ont jamais fait de compétitions cela ne veut pas dire grand-chose.
L’entraînement en résistance dure s’effectue généralement sur une durée de 3 ou 4 minutes, à répéter plusieurs fois et entrecoupé de pause de même durée ( approximativement ) en trottinant très lentement.
Comme il s’agit d’un effort relativement intense un échauffement progressif est indispensable. Cet échauffement consiste à faire de l’endurance d’abord, comme toujours pendant environ 15 minutes – on peut alors marcher 2 à 3 minutes - puis 5 minutes en résistance douce, puis 1 à 2 minutes de marche. Mais ce n’est pas encore suffisant. On ajoutera 6 ou 7 fois 100 mètres environ, assez vite, disons à peu près comme si l’on partait pour un 1000 mètres en compétition, qui serait couru à allure régulière. Il ne s’agit pas de vrai sprint. Entre chaque « 100 mètres » l’on peut revenir à son point de départ en trottinant très lentement ( il s’agit de bien s’échauffer, pas de s’épuiser avant de commencer ). Il est normal et préférable que la succession des 100 mètres soit réalisée de plus en plus vite, le dernier ressemblant davantage à l’allure que l’on pourrait tenir sur 600 mètres ( à peu près ) que sur 1000 mètres. A l’issue de ces répétitions l’échauffement est terminé. On récupère alors 2 à 3 minutes en marchant, puis l’on commence son premier effort de résistance dure, sur une durée de 3 à 4 minutes, couru à allure régulière.
Attention ! Pas trop vite, sinon c’est l’asphyxie au bout d’une minute, puis la galère pour aller jusqu’au bout de la distance prévue.
Le nombre de répétitions est variable selon le niveau du jogger. Faire 3 répétitions est déjà une bonne séance de résistance dure pour des joggers dont le niveau se situe, par exemple, aux environs de 45 minutes pour 10 km, ou 1 h 45’ pour le semi-marathon. Selon le niveau certains font 4-5-6, voire 10 répétitions, mais nous en arrivons là à des coureurs valant moins de trois heures au marathon dans la période la plus intensive de leur préparation.
Un moyen simple pour savoir si l’on a réalisé sa séance de résistance dure à peu près comme il convient, est de se poser cette question à la fin de la dernière répétition ; « est-ce que je pourrais refaire autant de répétitions que ce que je viens de faire s’il le fallait vraiment? », sans les faire moins vite bien sûr, et sans récupérer plus longtemps entre chaque.
par (invité) (2a01:e0a:40b:20a0:e8c3:a8fc:54f9:xx) le 05/01/23 à 11:13:24
@ wallon69
Sur leboncoin les livres de Cottereau se vendent à 25/30 et 14 euros
par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 05/01/23 à 12:17:41
merci Komrade Serguei.
le bon Coin, ok, merci, mais je suis en Gelbique. Je vais regarder.
par Caliméro (invité) (176.155.184.xxx) le 05/01/23 à 22:10:44
J’ai lu tous ces livres. Je pense qu’il faut retenir le dernier (Bien être et jogging) qui est l’aboutissement de la suite des précédents + idéalement avoir la brochure des plans que Serge donnait lors de ses stages. Et effectivement on en retrouve une version (antérieure ?) dans l’encyclopédie pratique du jogging (qui était déjà un excellent ouvrage).
par (invité) (2a01:cb08:9633:7800:1849:9d12:587:xx) le 15/07/24 à 21:57:34
Le coureur saint-affricain Serge Cottereau a établi il y a quelques jours les records de France du 800 m et du 1500 m dans la catégorie des plus de 85 ans.
par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 24/07/24 à 11:03:50
costaud quand même le Serge, bravo... !
J'ai lu dans son livre "Bien-être et jogging" (que j'avais pu trouver chez l'éditeur, le dernier exemplaire) que faire de la Résistance dure était plutôt déconseillé après 50 ans. Oups.
Qu'en pensez-vous ?
par (invité) (2001:861:4447:c000:84a:3738:48f2:xx) le 24/07/24 à 12:52:52
Les adorateurs de la séance VMA hebdomadaire (celle qui permet de progresser disent-ils) n'arrivent pas à expliquer pourquoi Cottereau gagnait des 100 km sans faire de VMA.
Ils n'arrivent pas à expliquer pourquoi il court encore à 85 ans sans VMA.
Et ils vont avoir du mal à expliquer que sur 800 m il y a des méthodes qui marchent sans VMA.
par wallon69 (invité) (85.91.175.xxx) le 24/07/24 à 13:11:17
tu avances des allégations à propos des entrainements de Serge, en es-tu certain ? ;-)
par (invité) (2001:861:4447:c000:84a:3738:48f2:xx) le 24/07/24 à 14:06:44
Je n'avance rien, je me base juste sur ce qu'il a dit et écrit de très nombreuses fois, éviter la VMA.
C'est sûr que si l'on part d'emblée sur le fait qu'il ne fait pas ce qu'il a préconisé durant des décennies, ça va être difficile de parler de son système d'entrainement.
par (invité) (185.24.185.xxx) le 24/07/24 à 15:57:38
Il n’excluait pas forcément la VMA.
Selon mon souvenir, il écrit que ces séances doivent être réalisées à la bonne allure, avec des récupérations supérieures au temps d'effort et à partir d'un niveau de 35 minutes pour un dix km.
Par exemple, dans son livre, il préconise une séance de 10 X 300 m en 57" et une récupération de 1'17" (questions/réponse de la fin du livre).
Pour des coureur d'un niveau inférieur et surtout pour des distances supérieures au 10 km, il n'en fait pas une priorité c'est sûr. Pour un coureur de 1500 m oui par contre, toujours selon mes souvenirs.
par wallon69 (invité) (81.11.205.xxx) le 24/07/24 à 18:51:07
il en parle de la Résistance DURE, il en parle,
il ne l'évacue pas.
il donne les recommandations ET
indique quelques réserves pour ceux qui ont 50-55 ans et plus (je suis dedans ;-) ).
par (invité) (2001:861:4447:c000:f98e:6875:f515:xx) le 25/07/24 à 13:51:39
Lisez plus haut, la RDu de Cottereau n'est pas de la VMA :
----------------------
" A l’issue de ces répétitions l’échauffement est terminé. On récupère alors 2 à 3 minutes en marchant, puis l’on commence son premier effort de résistance dure, sur une durée de 3 à 4 minutes, couru à allure régulière.
Attention ! Pas trop vite, sinon c’est l’asphyxie au bout d’une minute, puis la galère pour aller jusqu’au bout de la distance prévue.
Le nombre de répétitions est variable selon le niveau du jogger. Faire 3 répétitions est déjà une bonne séance de résistance dure pour des joggers dont le niveau se situe, par exemple, aux environs de 45 minutes pour 10 km, ou 1 h 45’ pour le semi-marathon. Selon le niveau certains font 4-5-6, voire 10 répétitions, mais nous en arrivons là à des coureurs valant moins de trois heures au marathon dans la période la plus intensive de leur préparation."
-------------------
Donc 3 répétitions de fractions longues de 3 à 4 minutes, ça n'est pas du tout l'entrainement typé VMA de la FFA, qui se résume en gros à du 12 fois 30-30 à 105 % de VMA.
Cottereau dit aussi de sa RDu que c'est une intensité qu'on pourrait tenir 20 minutes à plus d'une heure, donc carrément une fourchette allant de AS5 à AS10 ou AS21 selon le niveau. Loin de l'allure des 30-30 à 105% de VMA !
par (invité) (2001:861:4447:c000:f98e:6875:f515:xx) le 25/07/24 à 14:04:29
Concernant les "séances VMA", et ce qui se cache derrière, quelques précisions sont à apporter.
Pour ceux qui débarquent, la mise en avant de ce genre de fractionné ultra stéréotypé dans les entrainement typés FFA n'est basé au final que sur une seule étude, celle de V. Billat qui disait il y a 25 ans qu'on passait plus de temps à VO2Max en 30-30 qu'en courant en continu :
https://link.springer.com/article/10.1007/s004210050029
Et depuis 2 ou 3 décennies le discours tend à dire que la VMA est le pilier de la progression, qu'il faut en faire, et même en faire toute l'année :
https://jogging-international.net/entrainement/pour-etre-sur-de-progresser-la-vma-c-est-toute-l-annee
Seul et gros hic, il n'y a aucune étude qui montre qu'on progresse plus en courant plus longtemps à VO2Max.
C'est même l'inverse, les grosses études statistiques indiquent que le premier pilier de la progression, c'est le volume.
Les séances VMA sont en réalité ce qui empêche le pilier "volume" de tenir l'édifice car elles réduisent le volume directement (on court peu longtemps à 105% de sa VMA) et indirectement (ça fatigue).
Et le principe de réalité doit primer : nous constatons ici que Cottereau a progressé au long de sa carrière, puis a réduit la régression en étant âgé sans suivre les méthodes de Billat. La VMA n'existait pas quand il a gagné Millau, et ses livres parlent d'EF, d'EA, de RDo et de RDu, pas de VMA.
Il serait temps qu'il y ait une réflexion sans tabou là-dessus au sein de la FFA, particulièrement lors de la formation des entraineurs.
Car pour qu'un adepte du hors stade spécialiste du 100 km durant de longues années arrive à 85 ans à détenir le record de France du 1500 m puis celui du 800 m (écrasant le précédent de plusieurs secondes) de sa catégorie, c'est qu'il y a un truc dans son entrainement qui a échappé à la FFA et à ses suppôts.
Donc longue vie aux posts qui parlent de ce grand vulgarisateur, coureur performant et pédagogue efficace qui a su se tenir loin des modes.
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