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Difficultés Entrainement Sprint VS Fond et Demi fond par Gabsy (invité) (148.66.69.xxx) le 22/06/24 à 23:38:55
Bonjour à tous,
Objectivement les entrainements des sprinteurs sont-ils plus "faciles" que les entrainements des fondeurs ou demi-fondeurs ?
Est-il plus facile pour le citoyen lambda de s'entrainer en sprint ou en fond ou demi fond ?
En résumé, ou souffre t-on le moins et pourquoi ?
par (invité) (2a01:e0a:198:99a0:5b7e:35ef:c5ec:xx) le 23/06/24 à 14:41:54
Pour avoir fait demi-fond de mes 16 à 24 ans (400m, 800m, 1500m) et fond de mes 25 ans à 33 ans (5km à semi-marathon)
J'ai trouvé le demi-fond bien plus difficile à la fois physiquement et mentalement. Pour un même degré de pratique et d'investissesement bien sur (d'ou le fait que j'ai switché à 24 ans).
En fond, j'arrive facilement à passer des semaines à 120-140km en faisant une séance seuil, une VMA et une AS10 ou semi dans la semaine
Alors qu'en fond la mentalité est souvent de finir les séances relachées pour garder de la fraicheur, en demi-fond , j'objectif des séances est souvent de se rentrer dedans afin d'augmenter la résistance à l'acide lactique (séances PAL-CAL peuvent laisser des traces jusqu'à 6 jours après).
Donc en demi-fond faire une semaine à 70-80km était souvent bien plus dur qu'une à 120 en prépa 10.
Autre point, je trouvais que les blessures/points d'alertes survenaient de manière assez aléatoire en sprint/demi-fond. Pourtant je suis à l'écoute de mon corps mais je trouve ça bien plus facile de gérer l'écoute de son corps en fond, pour preuve aucune blessure depuis 5 ans désormais.
Dernier point, les courses. C'est simple en terme de difficulté je mettrais dans l'ordre, du plus dur au plus simple:
400m - 800m - 10km - 1500m - Semi-marathon
Je suis un coureur assez "équilibré" de base, càd ni en déficit d'endurance ni en déficit de vitesse donc j'estime mon ressenti non biaisé de point de vue
Conclusion, selon moi, l'entraînement (echainer les semaines d'entrainements + les entrainements en temps que tel) ainsi que les courses en elles-mêmes sont plus dur en demi-fond qu'en fond
par caneslak (invité) (37.169.64.xxx) le 23/06/24 à 18:02:59
D'accord également avec le voisin du dessus concernant l'entraînement.
J'ai même fait du sprint : je me rappelle avoir fait des 3x8x150 franchement pénibles, Avec en plus une dominante étirements. Pour moi c'était la pire des douleurs je trouve :D
Je n'ai pas de souvenirs durs à ce point pour le fond, à part peut-être les tests VMA.
Sur les courses en soi, des 400 et 800 j'avais une mini boule au ventre car je savais que les tripes allaient sortir. Alors que sur des distances supérieures à 30 minutes bon, on a le temps de gérer, de voir venir les événements.
Il y avait aussi le 2000 mètres rameur en aviron : Autour des 7 minutes d'effort ça s'apparente à du demi-fond, de tous les sports c'est vraiment l'effort le plus infâme selon moi.
par velove (invité) (2a02:8440:5405:331b:0:24:fafc:xx) le 23/06/24 à 22:17:42
Cela dépend aussi des qualités de l athlète.
Typiquement un jeune garçon qui commence l athle et qui fait un 12"xx sur 100m et qui est cramé après un footing lent de 8-10km.
Sera plus dans son jardin sur 800-1500m que sur 10 000m ou semi.
A l opposé, un profil endurant ou un vétéran qui enchaîne les footings de 10-20km mais plutôt poussif sur la piste et qui a peu de vitesse pure sur le 100m ou peu de résistance sur le 400-800m sera plus a son aise sur semi et marathon.
par (invité) (37.169.75.xxx) le 24/06/24 à 00:05:41
Exact+1
par (invité) (78.241.103.xxx) le 24/06/24 à 00:11:59
Exact , quelqu un qui as très peu de qualités endurance , mais des qualites à orientation force vitesse explosivit , va trouver très dur le monde effort dépassant les 4 mn (exemple les decaltoniens sur le 1500 m, et je ne parle pas des vrai sprinters 100 200)
À l inverse un vrai marathonien sans trop de qualités de vitesse aura du mal à s'exprimer et probablement de la frustration avec un volume total de séance de 400m
par Kwak (membre) (193.49.199.xxx) le 24/06/24 à 12:29:05
J'ai toujours trouvé la préparation des compétitions sur piste moins fatigantes à celles sur toute, même la trentaine passée. Moins de bornes à faire donc plus de temps libre. C'est grisant de travailler à des vitesses élevées. En plus sur les séances spécifiques les récup sont longue ce qui rend la chose supportable. Je dois avouer que les longues séances à Sv1 ou proche de SV2 m'ennuient bien qu'elles soient nécessaires. Bizarrement je les trouve plus taxante sur le plan nerveux que des séances de spé 15 qui sont relativement courtes.
Enfin, le dernier avantage que je vois aux prépas de demi fond c'est la possibilité d'enchainer les courses plus facilement et de se rattraper vite en cas de course décevante.
par palindnilap (membre) (62.167.130.xxx) le 24/06/24 à 16:57:30
Tout à fait d'accord, ça dépend !
Avec les entraînements réguliers on développe une zone de confort pour des efforts qui serait très durs sans habitude. La confiance de savoir qu'on arrivera au bout de la séance / de la course fait une grosse différence, parce qu'à la fin c'est dans la tête.
Annoncez-moi une bonne séance lactique, je sais que ça va passer, je me réjouis d'aller vite, je sais que c'est dur sur la fin mais qu'on s'en remet. Annoncez-moi 10k fractionnés au seuil et j'ai l'impression que je vais mourir. Maintenant c'est tout à fait normal que pour un profil marathon ce soit le contraire.
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