Aller tout en bas au dernier message - Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied
Pourquoi abandonner les courtes distances avec l'âge ? par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 11:14:34
* Premier constat objectif : il y a très peu d'adeptes des courtes distances (demi-fond court genre 800 m - 1500 m) parmi les "Masters", par rapport aux catégories jeunes.
Exemple : en 2024, "bases.athle.fr" comptabilise :
- Sur 800 m : 957 athlètes de 20-25 ans et 58 athlètes de 50-55 ans, soit un rapport de plus de quinze.
- Sur 10 km route : 13725 athlètes de 20-25 ans et 12122 athlètes de 50-55 ans, c'est-à-dire à peu près pareil.
* Deuxième constat objectif : contrairement à une croyance largement répandue, les performances ne baissent pas plus vite avec l'âge sur les courtes distances que sur les longues distances ; c'est même plutôt légèrement l'inverse ; pour s'en convaincre il suffit par exemple d'analyser l'évolution des RM Masters :
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_world_records_in_masters_athletics
Donc, ma question : Pourquoi autant de Masters délaissent-ils ainsi les courtes distances ?
par (invité) (86.225.32.xxx) le 12/02/25 à 11:28:46
Objectif ?... vraiment ?
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 11:44:40
A partir du moment où c'est basé sur des chiffres officiels, ça semble assez objectif, oui !
par (invité) (212.233.9.xxx) le 12/02/25 à 11:52:46
Tu l'as lue la page wikipédia ou ..... ?
par caneslak (invité) (78.242.73.xxx) le 12/02/25 à 12:04:57
Car sur la piste le niveau médian est très élevé. Cela demande de l'investissement (peu compatible avec une vie de famille), le goût de se faire mal à de violentes intensités, chose que l'on perd avec l'âge.
De plus les performances avec une bonne part anaérobie / fibres rapides déclinent plus vite avec l'âge que les perfs full aérobie / fibres lentes.
Le niveau médian des courses sur route est bien plus bas, et permet donc de s'inscrire avec un entraînement un peu plus dilettante.
De plus avec l'âge l'argument santé se fait entendre, et les courses de fond répondent mieux à cette demande (cardio, meilleur sommeil + perdre du poids en tapant les lipides en EF)
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 12:11:50
Oui, je l'ai lue, et j'ai même tracé l'évolution avec l'âge de la vitesse relative des RM Masters (par rapport au RM senior). Je ne peux pas mettre le graphique ici, donc je donne quelques exemples ; je reprends la catégorie 50-55 ans (catégorie M50) :
- 100 m : 88%
- 200 m : 86%
- 400 m : 85%
- 800 m : 86%
- 1500 m : 86%
- Mile : 86%
- 3000 m : 84%
- 5000 m : 85%
- 10000 m : 85%
- Marathon : 86%
Les performances sur toutes les distances baissent donc à peu près de la même façon, ici jusqu'à 50-55 ans.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 12:17:36
>> les performances avec une bonne part anaérobie / fibres rapides déclinent plus vite avec l'âge que les perfs full aérobie / fibres lentes
Les chiffres pré-cités montrent cependant que c'est faux : les performances sur toutes les distances baissent à peu près de la même manière.
Et, pour ce qui est de "l'investissement" (personnel j'imagine) et de la compatibilité avec la vie (familiale et professionnelle), faire des séances longues en endurance prennent largement autant de temps que des séances de fractionné court !
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 12:21:38
Et, pour ce qui est perdre du poids, il a été montré que l'exercice intermittent à haute intensité était le plus efficace :
A. Tremblay, J. A. Simoneau, C. Bouchard
“Impact of exercise intensity on body fatness and skeletal muscle metabolism”
Metabolism 43 (1994) 814-818
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 12:25:37
En fait, ce que je voulais dire au départ c'est que, bien qu'il n'y ait pas de raisons "physiques", les Masters délaissent les distances courtes. C'est donc plutôt une question d'intérêt et/ou de motivation, et ce sont ces raisons-là qui m'intéressent.
par (invité) (78.124.72.xxx) le 12/02/25 à 12:40:34
@Coccinelle44, je comprends que tu cherches à être objectif mais.. se baser sur les RM, vraiment?
Par définition tu es en train d'observer un échantillon beaucoup beaucoup trop petit (même si on cherchait à étudier le haut niveau) et en plus extrêmement biaisé.
par caneslak (invité) (78.242.73.xxx) le 12/02/25 à 12:41:01
Dans ce cas il faudra m'expliquer pourquoi les Bekele, Kipchoge ont tous commencé par des 3000 et 5000, avant de basculer sur le Marathon avec l'âge. Avec succès.
Cyclisme également : Cavendish, Wiggins, Cancellara, Brad Mc Gee, Benjamin Thomas... ont d'abord fait de la piste (efforts de quelques minutes max), avant le cyclisme sur route (jusqu'à 7h d'efforts sur une journée)
En fin de carrière on se voit jamais de reconversion réussie du long vers le court, c'est toujours dans l'autre sens.
L'investissement je parle en nombre de séances, pas de la différence de temps entre une séance court et long. Les séances de court prennent moins de temps de course mais le temps de récup est plus important, ainsi que le temps alloué à la musculation et aux étirements. Donc finalement les deux se valent.
Quant à l'entraînement à haute intensité qui ferait perdre du poids, soit. Mais si j'étais médecin, perso, j'éviterais de dire à des patients cinquantenaires d'aller taper des sprints pour soigner leur diabète...
par (invité) (2001:861:4447:c000:974:b1d9:4bfa:xx) le 12/02/25 à 13:00:35
Contrairement à ce sujet, je pense que la bonne question à se poser est de savoir pourquoi les jeunes sont autant attirés par le travail en résistance, en anaérobie, aiment se cramer sur de courtes distances alors que l'humain est un animal avant tout performant sur la course longue.
Il semble qu'il faille quelques années à certains, 2 décennies à d'autres pour abandonner cet état d'esprit pro-résistance, pour sortir du sport tel qu'on nous le vend à la télé, dans les magazines, les blogs, le sport où seule l'intensité compte. On se rend compte avec l'âge et l'expérience que courir longtemps est un plaisir bien plus naturel et inné que de souffrir juste pour un classement ou un temps.
Donc, si tu tiens à prendre le sujet dans le sens "les vieux n'aiment pas les courtes distances", je dirais que c'est grâce à l'expérience et à la sagesse acquises par des années qu'ils se rendent compte que la vraie course, c'est celle qui dure.
Mais que donc c'est plutôt "Pourquoi aller se cramer sur des courtes distances quand on est jeune" qui devrait interroger.
par (invité) (86.225.32.xxx) le 12/02/25 à 13:01:48
À partir de statistiques, déduire ou interpréter la ou les causes, faut être onc.
Un effet, une cause… ou plusieurs, qui peuvent être aussi des effets, et donc avoir une…
En plus terre à terre, côté causes et 1500 mètres, à 60 ans on digère très mal l’effort de type « lactique », les tendons et muscles sont un peu usés, par manque d’activité ou surutilisation, quant aux fréquences cardiaques observées lors des séances de VMA c’est passeport pour les pompes funèbres avant l’heure.
La pétanque et le footing court à 8 km / h c’est bien pour le petit vieux.
par (invité) (78.124.72.xxx) le 12/02/25 à 13:32:58
"Contrairement à ce sujet, je pense que la bonne question à se poser blablabla"
C'est bien de reconnaître d'emblée le gros HS, prochaine étape: s'abstenir, aller parler de tes obsessions sur un fil de discussion dont c'est le sujet, etc..
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 12/02/25 à 14:00:52
Oui, revenons au sujet, mais avec un petit hors-sujet de réponse pour commencer : il faut de tout pour faire un monde et, en parlant de "plaisir", pour ma part je m'éclate sur les courtes distances et je n'arrive pas à apprécier les longues distances. Quand on se donne pour performer, les deux font souffrir : intensément mais pas longtemps, ou au contraire modérément mais longtemps, ce que je trouve personnellement pénible, MAIS : chacun son truc et je ne permettrai aucune jugement de valeur. Ca ramène donc au sujet de base.
Peut-être que raisonner sur le haut niveau est biaisé, mais la personne qui le fait remarquer argumente aussi par rapport à des athlètes de haut niveau. J'en remets donc un couche : l'actuel record du Monde du Marathon a été battu par un athlète de 23 ans (certes, il est mort, donc on ne saura jamais s'il aurait pu courir plus vite à 35 ans...). 23 ans et 24 ans respectivement pour les records du 5000 m et du 10000 m.
Pour sortir du haut niveau, je prends mon exemple personnel. Entre "mon jeune âge" et la catégorie 40-45 ans, mes performances sur 800 m, 1500 m et 10 km on baissé dans les mêmes proportions.
J'essaierai de trouver des études scientifiques sérieuses sur l'évolution avec l'âge des différents types de capacités physiques (force, vitesse, résistance, endurance...), hors athlètes d'élite, voire dans la population générale. Affaire à suivre ?
par (invité) (93.130.225.xxx) le 12/02/25 à 14:30:02
Je pense qu'il y a un aspect psychologique qui est: plus on est (ou devient avec l'age) lent, plus on veut faire du long.
Comme la vitesse baisse on se dit qu'on ne pourra plus aller assez vite sur du court et donc on se réfugie sur du long.
Mais je pense qu'au contraire avec l'age il faut faire du "court" pour lutter contre la sarcopénie. Faire du long en vieillissant c'est un peu comme tomber du coté où l'on penche. C'est se laisser entraîner par la solution de facilité.
Personnellement à 30 ans ma priorité était sur les marathons et maintenant (plus de 55 ans) ma priorité est sur les 10 kms.
par (invité) (2001:861:4447:c000:974:b1d9:4bfa:xx) le 12/02/25 à 16:47:58
Même si certains font mine de ne pas saisir, c'est bien la réflexion sur l'attrait des jeunes hommes pour les distances courtes et intenses, mais aussi pour les sports où l'endurance n'est pas la qualité principale, qui permet de répondre à cette question.
La maturation du cerveau n'arrive pas avant 25 ans chez les hommes, avec comme dernière fonction celle de prise de conscience du danger et de la prise de décisions (disons la sagesse en gros).
Et c'est sans doute un avantage évolutif : il faut que le clan (la société, la nation maintenant) ait en réserve une catégorie de personnes fortes et assez inconscientes du danger pour la défendre des agressions sans retenir ses coups et sa fougue.
Ça ne peut pas être les femmes qui ont en charge le renouvellement des générations et leur éducation (dans les sociétés primitives je précise), ni les enfants qui sont la relève et qu'il faut protéger coûte que coûte, ni ceux qui ont accumulé de l'expérience et des connaissances qui profitent à tous, et dont la perte serait une régression pour le clan durant plusieurs générations, ce sont donc les jeunes adultes hommes, forts physiquement et sans réelle qualité d'endurance et de sagesse mais pleins d'énergie et ne rechignant pas aux efforts intenses qui sont chargés de cela, les gènes qui décalent la maturité du cerveau par rapport à celle du corps sont donc très diffusés par le monde.
De nos jours, ce sont donc les hommes de 15 à 25 ans qui apprécient le plus les sports extrêmes, les jeux violents ou la violence, la guerre, et en course à pied le 800 m plus que le marathon. Ce sont aussi ceux qui ont les pratiques les plus à risques, alcool, drogues, comportements dangereux au volant ou ailleurs, etc.
Le problème c'est qu'on médiatise tellement cet aspect là de nos jours dans le sport, le cinéma, les jeux vidéos et autres que le trentenaire bedonnant et le quadra sédentaire sont gavés de messages les enjoignant à avoir des comportements de jeunes, à pratiquer des sports de jeunes, à aller à la salle de sport, à faire des trucs extrêmes, et à pratiquer des compétitions basées sur l'anaérobie, la résistance, la force.
Bon, à 50 ans tout le monde se calme généralement même ceux qui à 35 ou 40 ans appréciaient toujours les mêmes trucs qu'à 20 ans, ce qui répond exactement à la question, même si certains ne le saisissent pas.
La grande majorité de ceux qui aimaient ne faire que des trucs de jeunes alors qu'ils ne l'étaient plus abandonnent cette quête décalée à un moment, voire abandonnent totalement le sport qu'ils ont toute leur vie assimilé à des trucs dingues, intenses et sans retenue, d'où le peu de monde sur 800 m parmi les M4 et M5 par rapport aux juniors ou séniors qui sont très logiquement sur-représentés dans le demi-fond.
Par contre il y a une réelle explosion du nombre de participants sur les 10 km, les semi, les marathons, les trails longs, montrant que ce qui est naturel quand on a passé la période 15-25 ans ça n'est pas de se cramer pour améliorer son temps sur 800 m encore et encore, c'est d'aller tâter des distances longues, celles vers lesquelles l'humain est foncièrement attiré si on l'isole du bruit médiatique l'enjoignant à aller se cramer sur des 30-30 et autres trucs de jeunes.
Je me suis longtemps interrogé sur les motivations de personnes que je connais, qui ne sont pas des champions voire même pas des coureurs et coureuses moyens, mais qui s'inscrivent à des marathons ou des trails. Je pense que la réponse la plus simple et pertinente, c'est de saisir que nous sommes instinctivement et irrésistiblement attirés par la course longue.
Et certains y réussissent de très bons temps, d'autres non mais y trouvent un énorme plaisir car ce qui compte, ça n'est pas vraiment le chrono comme quand on est junior et qu'on court un 800 m, mais le plaisir ressenti à courir longtemps.
Il faut juste quelques années à retrouver ce plaisir quand on n'a pratiqué des années durant exclusivement des courses et entrainements basés sur autre chose que de la course longue.
Alors c'est sûr, ça n'est pas ici le lieu de dire cela, on a pas mal de participants qui parce qu'ils sont très bons préfèrent avoir de bonnes places dans des compétitions courtes et ne voient pas (ça n'est pas une critique) que l'immense majorité des coureurs prend plaisir à autre chose, à courir longtemps plus qu'à se rejouer durant 30 ans le film de ses 20 ans où on aimait exploser son chrono.
par (invité) (84.14.233.xxx) le 12/02/25 à 16:56:33
Sujet intéressant ! J'ajouterais que pour faire du 800/1500, il faut être licencié en club, ce qui attire sûrement plus les jeunes que les plus vieux. La proportion de marathoniens "vétérans" qui sont en club doit être faible
par (invité) (2001:861:3143:4eb0:725f:f0ca:990f:xx) le 12/02/25 à 17:30:27
Et puis les entraînements sur court ne sont pas ceux sur long ...
Et comme on passe beaucoup plus de temps à l'entraînement qu'en compétition,il faut y trouver du plaisir (intrinsèque ou extrinsèque)
Or, l'entraînement "long" consiste, pas uniquement, mais essentiellement à se coller des heures de solitude sur une voie verte au milieu de la campagne, seul avec soi-même (enfin !) loin du boulot, de la famille, de son mari (ou sa femme), et d'essayer d'y voir un peu plus clair dans tout ça ...
Cette description du dernier paragraphe correspond, me semble-t-il, davantage à l'état d'esprit et aux aspirations d'un quarantenaire que d'un vingtenaire.
Là où certains gamins verraient de l'ennui, je ressens de la plénitude.
Vous entendez tous ces gens qui disent "Arf, j'ai fait de la philo au lycée ... Mais j'étais pas prêt ... C'est maintenant que j'aimerais en faire ". Il en va de même avec la course longue, on ne compte pas les témoignages (souvent un peu gnan-gnan ...), sur les réseaux "si on m'avait dit qu'un jour, je me lèverais un dimanche matin pour courir sous la pluie ... Alors qu'au collège je me cachais derrière un arbre pour éviter les séances d'EPS ..."
Bref, sport à maturité tardive, comme on dit, même s'il y a bien entendu des exceptions (mes gosses ;-))
par (invité) (86.225.32.xxx) le 12/02/25 à 17:51:20
- de 25 ans > excès de dopamine.
50 ans > manque de testostérone.
Chacun chez soi.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:7d0b:ec6a:830d:xx) le 12/02/25 à 17:54:35
J'aime bien vos commentaires, même si celui de @2001:861:4447:c000:974:b1d9:4bfa:xx me semble un peu péremptoire. Le ressenti qui est exprimé est évidemment valable en tant que tel, et il est peut-être largement partagé (en vieillissant, beaucoup n'ont peut-être juste pas envie de faire des sports intenses), mais probablement pas partagé universellement ? En ce qui me concerne, j'ai toujours couru, du 400 m au semi-marathon, et j'ai toujours beaucoup plus souffert sur le long que sur le court, et pris du plaisir sur ce dernier. Il doit y en avoir d'autres, mais peu, puisque c'était justement ma question ! Cette intervention apporte donc une partie de la réponse. Merci, donc, mais merci aussi de ne pas dénigrer les goûts de ceux qui ressentent les choses autrement ; ça n'apporte rien à la discussion. Et puis, si la notion de plaisir de courir était si centrale dans l'effort long, pourquoi autant de gens s'inscrivent-ils à des COMPETITIONS (marathons notamment) dont l'objectif est, rappelons-le, d'aller le plus vite possible, ce qui fait vraisemblablement souffrir... longtemps. Bref, l'argument ne tient peut-être pas complètement...
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:7d0b:ec6a:830d:xx) le 12/02/25 à 18:01:49
Et puis, pour ce qui est des "jeunes hommes", de leur testostérone et/ou supposé rôle de "mâle" à l'état naturel, je viens de faire les statistiques de "perte relative d'effectifs" entre la tranche 20-25 ans et la tranche 50-55 ans chez les femmes, et je trouve exactement la même proportion de "délaissement" du 800 m par rapport au 10 km que chez les hommes : un facteur quinze.
par (invité) (2001:861:5604:9fa0:66a8:bbe0:8277:xx) le 12/02/25 à 18:02:40
"50 ans > manque de testostérone".
3 fois non . Peut être pour le quadra bedonnant, pas pour le sportif.
Je proteste fermement contre ce préjugé qui n'a aucun fondement scientifique.
Par contre, la perte de pourcentage est vérifiable par apport aux chronos faits à 30 ans et ceux faits à 50 ans
par (invité) (86.225.32.xxx) le 12/02/25 à 18:09:12
Ah ouais ? alors toi, avec 80 bornes par semaine, t'a
par (invité) (86.225.32.xxx) le 12/02/25 à 18:10:18
...t'as quand même un fusil à deux coups ?...
Vantard va !
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:7d0b:ec6a:830d:xx) le 12/02/25 à 19:36:10
Je vais essayer de reformuler ma question :
Y a-t-il sur le forum des coureurs "mûrs" (40-50-60...), qui faisaient du demi-fond court en étant jeunes (800 m - 1500 m), qui aimaient ça, et qui ont abandonné ces distances pour se mettre au fond (10 km, semi, marathon...) ?
Si oui :
- Pourquoi avoir opté pour le fond ?
- Pourquoi ne pas avoir continué* sur le court ?
- * Ou pourquoi ne pas avoir repris sur le court après plusieurs années de faible activité sportive ? (comme moi)
par (invité) (88.127.2.xxx) le 12/02/25 à 20:50:59
pour repondre a ton etude statistique
mais avec une seul réponse cela va etre dificile...
debut tres jeune 13 ans
passage sur la route aussi tres jeune (17 ans)
du 10 km , du semi , du marathon , du cross l hivers/indoor parfois et de la piste pendant la saison estival parfois preparé mais le plus souvent non (je faisais la compétition qui passait par la en lieu et place d'une seance)
aujourdhui , la cinquantaine passée rien a changé et je fais toujours de la piste sous forme d'options quand il y a une compet pas trop loin 1500 3000 5000 plus rarement 800 m ...car j'aime çà mais je le prepare pas specifiquement
par (invité) (88.127.2.xxx) le 12/02/25 à 21:03:20
je complete mon message
le monde de la piste est assez élitiste , meme avec des chronos correct , tu as vite fait de te retrouver derrière y compris en etant senior
alors si tu est vieux et plus très rapide... tu viens une fois mais pas deux tellement que tu es largué ...
sauf si comme moi tu l'acceptes mais tu te demande quand même si tu es bien a ta place
c'est pas comme sur une course populaire , ou il y aura quand même ma grand mere et son chien derrière....
j'ai couru en senior en moins de 8'45'' aujourdhui j'ai du mal a faire 10'30'' mais j'ai bien conscience quand je termine un 3000 m largué que l 'on me regarde comme un animal bizzard
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:7d0b:ec6a:830d:xx) le 12/02/25 à 21:55:59
Je suis d'accord avec le côté un peu élitiste de la piste (à plus de 50 ans, je me retrouve souvent à disputer le finish des courses avec des cadets), mais justement, c'est un cercle vicieux : je suis ridicule donc je n'irai plus, donc le suivant qui se lancera sera tout seul à être ridicule aussi, donc il n'ira plus, etc. Et si, au contraire, on se foutait de tout ça et qu'on y allait, juste parce qu'on a envie ?
Pour les acharnés quand même : il y a tous les ans deux championnats de France Masters, en salle et en extérieur, avec des épreuves organisées par tranche de 5 ans d'âge, accessibles sans qualification. On se sent moins seul !
Avec tes 10'30 sur 3000 m, en catégorie M50, tu aurais par exemple fini 6ème sur 9 en salle en 2024 :-) Le dernier termine en 11'43 ; tu lui aurais mis un tour. Le premier est en 9'30 ; bon, OK, il t'aurait mis un tour aussi...
par (invité) (2a01:e0a:5c0:bd50:a893:2a26:33ad:xx) le 12/02/25 à 22:29:46
Je sais il m'arrive de participer a ce championnat quand c'est pas trop loin..
par (invité) (2a01:cb06:9033:142:59a3:d2b9:57a4:xx) le 12/02/25 à 23:01:24
Un papy sur le court, style 100m, c'est pathétique !!
par (invité) (2a01:e0a:5c0:bd50:a893:2a26:33ad:xx) le 13/02/25 à 00:14:59
le message ci dessus rajoute une difficulté .
il reste une certaine opposition dans le milieu de l athlétisme au sport de compétition chez les masters
certain pense malheureusement que des que l'âge nous rattrape on a plus rien a faire sur l'athlétisme classique.
cette façon de penser me fait vomir
par (invité) (2a01:cb06:9033:142:59a3:d2b9:57a4:xx) le 13/02/25 à 00:23:02
Ben oui
Sinon quelle est la limite ?
Tu laisses un vieux lancer un poids qui lui retombe sur les pieds ?
Tu laisses une mamie de 80 ans enjamber une barre pour se dire championne de france M10 quand elle est seule participante.
Les vieux qui se la jouent sur une piste d'athlé , à un moment faut arrêter !!
On s'est jamais moqué d'un vieux qui randonne, qui nage à la piscine, qui fait du vélo...
Mais une compétition de vieux sur piste, ça fait pitié
par (invité) (2a01:e0a:5c0:bd50:a893:2a26:33ad:xx) le 13/02/25 à 01:00:45
''Mais une compétition de vieux sur piste, ça fait pitié''
mais rien ne t'oblige a regarder ou a venir la voire
, d'autre vont trouver ceci admirable
''Sinon quelle est la limite''
je te laisse repondre limite d'age ou de performance?
''
Tu laisses un vieux lancer un poids qui lui retombe sur les pieds''
pas possible c'est hors règlement le poids doit absolument retomber dans la zone prevu et non pas dans le cercle de lancer
''Les vieux qui se la jouent sur une piste d'athlé '',
personne ne se la jouent , mais beaucoup prennent du plaisir a faire ce qu'ils font
''a un moment il faut arrêter''
et si la rando/velo ne les intéressent pas tu imposes tes loisirs au autres toi?
tu as exagéré ta réponse , car l objet du post concernait les quinqua mais l'on peu étendre le débat
la réalité est autre car j'ai souvent debattu du sujet le fond du probleme est que certain acceptent pas le fait que certain continu a pratiquer (et donc perçu comme consommateur) , alors que d'autre encadrent
par (invité) (86.225.32.xxx) le 13/02/25 à 06:52:33
On voit quand même, évidemment, que le moteur principal pour certains c’est la vanité… demi fond = médailles étant jeune, ensuite en l’absence de dopage (...) on en cherche sur le fond.
Le mieux serait de chercher à s’aimer en recherchant la performance, plutôt que la compétition, c’est ce que font beaucoup de quadras un peu enrobés, leur but est surtout la conservation de leur santé.
Pour d’autres, c’est la compétition et son esprit qui priment, être le premier, ou devant untel… une fois cramés par le demi fond ils s’usent les pattes dans les marathons, les 100 km, ou le trail, pour devenir des héros.
« C’est avec des hochets (médailles) qu’on anime les hommes ».
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:6866:62d:d73e:xx) le 13/02/25 à 06:53:16
@2a01:cb06:9033:142:59a3:d2b9:57a4:xx
Et un papi, ou une mamie, qui s'acharne à finir un marathon, tu dois trouver ça pathétique aussi (?). Moi, je trouve ça admirable (d'autant plus que, comme indiqué initialement, les performances sur les longues distances décroissent plus vite avec l'âge que sur les courtes, surtout au-delà de 75 ans).
Tu es sur ce forum, donc je suppose que tu pratiques la course à pied : à quel âge comptes-tu arrêter la compétition ? Et quand tu atteindras cet âge, es-tu bien sûr que tu n'auras pas envie de continuer ? Un conseil : le moment venu, oublie la question, et fonce !
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:6866:62d:d73e:xx) le 13/02/25 à 07:06:23
@86.225.32.xxx
Ton message est un peu hors sujet quand même car il traite plutôt de l'intérêt -ou pas- de la compétition. Tu peux ouvrir un nouveau post si tu veux car le sujet est intéressant, mais je te donne quand même un conseil : évite les jugements de valeur, surtout lorsqu'ils consistent à dénigrer des gens (ceux qui aiment la compétition... qui semblent quand même nombreux sur ce forum !).
Et, puisque tu parles de santé, toi tu te "crames" ou "uses tes pattes" dans quel type d'effort ? J'aimerais bien que tu trouves des données chiffrées ou des études sérieuses sur le fait que la course à pied de compétition soit mauvaise pour la santé, à kilométrage total équivalent, par rapport à une pratique de loisir...
par (invité) (86.225.32.xxx) le 13/02/25 à 07:29:31
" Les vieux qui se la jouent sur une piste d'athlé , à un moment faut arrêter !! ".
Oui ! il faudrait les piquer, ça coûte cher à la sécu.
par (invité) (86.225.32.xxx) le 13/02/25 à 07:52:01
C’est quoi le sport maintenant ? côté « élite », toutes disciplines confondues, ils pompe(raie)nt tous, seuls les fauchés se font gauler, parce que ce n’est pas de la bonne.
Une partie de leur jeunesse et le début de leur vie d’adulte consacrés à la recherche d’un seul objectif, la médaille !
Une fois gagnée, c’est le grand vide, une seule option possible, en avoir une autre de médaille, ensuite il faut vivre, un peu de déprime peut être, il y a des solutions…
Aaah ! être beau, jeune, admiré, admiré un peu, pas longtemps, en fait beaucoup moins que ce que le lauréat pourrait croire, seuls les plus malins le comprennent, l’ennui c’est que les « champions » sont peut être un peu faibles de ce côté.
par (invité) (2001:861:3143:4eb0:a756:c93a:928a:xx) le 13/02/25 à 08:46:40
Pour avoir déja participé aux championnats du monde masters, c'était plutôt admirable que pathétique. Avec parfois des performances incroyables (il n'y a qu'à regarder les records du monde masters ...)
D'ailleurs au saut en longueur, il y avait Mike Powell (encore détenteur du record du monde du saut en longueur!) qui tentait de battre le record du monde M50 (mais il s'était blessé)
On y voyait une grande différence d'investissement en fonction des pays et de leur culture du sport master ...
Et pour le troll quelques lignes plus haut, pour les championnats, il y a un minimum de perf pour la médaille (qui dépend de la catégorie et de la discipline, évidemment) ... Donc n'inscrits pas ta grand mère de 80 ans au javelot, il est probable qu'elle gagne, mais sans titre ni médaille ;-)
par (invité) (2001:861:3143:4eb0:a756:c93a:928a:xx) le 13/02/25 à 09:09:20
Pour avoir vu Nicole Alexis faire un 200m en 26s (record du monde) à plus de 60 ans ... Perso, j'ai trouvé ça incroyable !
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 09:36:30
Ca dérive et ça "trolle"... il est peut-être temps de clore le post...
Si quelqu'un a envie d'en ouvrir un sur l'intérêt de la compétition, et un sur le sport et l'âge, allez-y, mais ça risque d'être un lieu de RdV des "haters" de tout poil...
Esprit "courseapied", où es-tu ?
par coyote28 (membre) (194.9.100.xxx) le 13/02/25 à 09:49:27
Personnellement, je pense que le risque de blessure en faisant des intervalles rapides est beaucoup plus important en vieillissant, et autant tu peux courir en marathon avec une préparation ou tu dépasses rarement les 90% de vma, autant sur 800/1500/5000, il faut envoyer des 200 ou des 400 à fond et là, quand tu vieillis c'est compliqué.
par (invité) (92.184.119.xxx) le 13/02/25 à 11:29:48
Pour faire des compétitions sur piste il faut être en club FFA et donc s'entraîner sur un stade. Ça fait déjà un écrémage. En période hivernale il faudrait avoir accès à des installations en intérieur même si on peut s'organiser pour s'entraîner en plein air toute l'année. En hors stade on peut se préparer tout seul, pour du 1/2 fond c'est plus complexe.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 11:43:35
Certes, pour faire des compétitions sur piste il faut être en club (avec une licence compétition), mais on n'a pas forcément besoin de stade pour s'entraîner. Je fais très souvent mes fractionnés hors stade.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 11:54:33
Ah bah si, il y a encore des réponses intéressantes qui arrivent :-)
Je vais tenter de résumer les arguments recevables :
- La nécessité d'être en club avec une licence compétition (ceci dit, à 40-50 ans on a souvent les moyens de se la payer... pour participer à des courses gratuites au lieu de payer quelques dizaines d'euros pour s'inscrire à chaque course sur route ou trail... ).
- Un certain "élitisme" (ou "niveau moyen") des compétitions sur piste, où même les bons Masters peuvent se retrouver en fin de classement, ce qui peut être perçu comme décourageant.
- Le plaisir de courir des longues distances, qui peut arriver sur le tard chez certains (pas chez moi : c'est même de pire en pire !).
- Tout simplement, l'intérêt pour telle ou telle forme de compétition, qui peut évoluer au cours de la vie... mais alors, pourquoi pas en sens inverse ? :-)
- La "solution de facilité" à faire du jogging plutôt que du fractionné court (même si, pour s'entraîner sérieusement pour un semi ou un marathon, il faut en chier aussi sur des grosses séances de seuil ou spécifiques).
- Le risque de blessure. C'est souvent évoqué, mais je n'ai jamais trouvé de preuves chiffrées. Je me suis déjà blessé en faisant du court, mais je pourrais aussi comptabiliser le nombre de marathoniens que je connais qui souffrent de bobos en tout genre. Mais je n'ai pas de statistiques.
par (invité) (88.127.2.xxx) le 13/02/25 à 12:04:23
a ceci peut ce rajouter
une discipline tres codifiée (chrono temps de passage) et tres reglementé , pas de pied sur la ligne un horaire pile poil pour la chambre d'appel ect (moi j'aime bien çà)
qui peuvent rebuter ceux qui sont proche de l'etat d'esprit plus libre du stade ou du hors stade
par (invité) (88.127.2.xxx) le 13/02/25 à 12:17:30
ceci peut ce rajouter
une discipline tres codifiée (chrono temps de passage) et tres reglementé , pas de pied sur la ligne un horaire pile poil pour la chambre d'appel ect (moi j'aime bien çà)
qui peuvent rebuter ceux qui sont proche de l'etat d'esprit plus libre du stade ou du hors stade
a propos de ce sujet j'était l'autre jours au depart d'un cross ou le starter demandait , ''pas de pied sur la ligne''
ce que je trouve normal ayant une petite experience de l'athletisme classique
mais une autrte partie des coureurs râlaient (gentiment) face a cette cosigne reglementaire et bien evidement en creusant c'eatait ceux qui avait aucune experience piste
donc l'aspect tres ''codifié" , règlementaire , du monde de la piste , peu éventuellement rebuter
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 12:42:15
Je reviens sur le sujet des blessures.
J'ai trouvé ça :
https://www.elsevier.com/fr-fr/connect/traumatologie-en-athletisme-epidemiologie-des-blessures
On y trouve notamment :
"Lors d’un championnat international d’athlétisme, environ 100 blessures étaient répertoriées pour 1 000 athlètes inscrits. [...] Le taux de blessures variait selon les disciplines, avec un taux de blessures plus élevé dans les épreuves combinées, le marathon et la course longue distance"
Mais j'ai aussi trouvé ça :
https://athleexplique.fr/sprint-et-jogging-differences-et-avantages-de-ces-2-types-dentrainement/
Où il est notamment écrit :
"Une étude a montré que 67 % des sprinters ont signalé des blessures, contre 32 % des coureurs de fond"
Certes, il n'y a rien sur le risque de blessure en fonction de l'âge, mais ça fait deux sources un peu contradictoires ! On peut en déduire que c'est kif-kif ?
par (invité) (45.83.144.xxx) le 13/02/25 à 14:00:20
On peut en conclure que tu compares des pommes et des carottes (taux de blessure pendant une épreuve -de niveau international- vs taux de blessure pendant.. heu en fait on sait pas, ce n'est pas indiqué sur le lien et l'étude n'est pas citée) :)
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 14:07:23
Tout à fait. Ou des torchons et des serviettes. Entre-temps, j'ai trouvé d'autres études, données et autres "méta-analyses", qui disent tout et son contraire. D'où le fait que c'est peut-être vraiment "kif-kif", et que ça ne soit pas un argument fort pour choisir son domaine de prédilection.
par (invité) (141.255.133.xxx) le 13/02/25 à 14:08:14
<Certes, pour faire des compétitions sur piste il faut être en club (avec une licence compétition), mais on n'a pas forcément besoin de stade pour s'entraîner. Je fais très souvent mes fractionnés hors stade.>
Je ne sais pas si tu t'entraînes en demi fond 800m ou 1500m, mais surtout pour le 800m il faut de la précision sur les allures, les distances, etc. De plus le stade crée un environnement incitatif (un peu comme nager en piscine par rapport à un lac). On peut faire des séances avec les pointes, on s'habitue au revêtement synthétique, aux virages, le fait de faire une boucle sur un petit périmètre est pratique pour le coach (2 lignes droites de 100m et les 2 virages).
par (invité) (2a01:cb0d:18e:300:5188:52dc:4a4:xx) le 13/02/25 à 14:09:24
"l'intérêt pour telle ou telle forme de compétition, qui peut évoluer au cours de la vie... mais alors, pourquoi pas en sens inverse ? :-)"
Tout est possible.
Une chose m'apparaît assez certaine ; c'est très personnel.
Un jour ou l'autre, je raccourcirai forcément les distances.
En revanche, le "goût" de la compétition (plutôt faible chez moi) ne me fera pas (re)venir à elle.
par (invité) (45.83.144.xxx) le 13/02/25 à 14:26:18
"Entre-temps, j'ai trouvé d'autres études, données et autres "méta-analyses", qui disent tout et son contraire. D'où le fait que c'est peut-être vraiment "kif-kif", et que ça ne soit pas un argument fort pour choisir son domaine de prédilection."
Ca peut-être une raison peu rationnelle, ou mal renseignée.. tout en étant un argument touchant beaucoup de monde pour leur choix.. de pratique sportive. Mais pas que :|
par (invité) (2a01:e0a:8b9:d1a0:8a5:7992:a0a7:xx) le 13/02/25 à 14:51:33
Je me vois mal faire mes séances de force + vitesse, PAL et CAL ailleurs que sur la piste. J'ai les repères de distances exacts et le coach aussi, c'est précis.
par (invité) (2a01:e0a:8b9:d1a0:8a5:7992:a0a7:xx) le 13/02/25 à 14:53:57
Je me vois mal faire mes séances de force + vitesse, PAL et CAL ailleurs que sur la piste. J'ai les repères de distances exacts et le coach aussi, c'est précis.
par (invité) (2a01:e0a:8b9:d1a0:8a5:7992:a0a7:xx) le 13/02/25 à 14:54:30
Je me vois mal faire mes séances de force + vitesse, PAL et CAL ailleurs que sur la piste. J'ai les repères de distances exacts et le coach aussi, c'est précis.
par (invité) (141.255.133.xxx) le 13/02/25 à 15:20:21
Bien d'accord.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 13/02/25 à 19:56:51
C'est sûr qu'avoir un stade à proximité peut rendre service (mais il y a 80% de la population qui vit dans des villes... où il y a quand même souvent des stades), mais ça peut être de temps en temps seulement. Je cours du 800 - 1500, et je fais des tas de séances de vitesse, puissance (côtes par exemple), VMA (intervalles), et fractionné (PAL, CAL) hors stade, sans parler du seuil et tempo. Surtout avec l'expérience (ça ramène au sujet initial de l'âge), on finit par assez bien connaître ses allures. Michel Jazy s'entraînait essentiellement en pleine nature...
J'ai quand même l'impression qu'une des principales raisons du délaissement des courtes distances avec l'âge est d'ordre "psychologique", ou "social" : "je suis trop vieux pour ça", "c'est plus de mon âge", "c'est plus pour moi", "j'aurai l'air de quoi ?", etc. Ceci dit, c'est tout à fait valable comme raison.
par Run91 (membre) (2a01:cb1c:78d:1f00:5d06:699:bbfd:xx) le 15/02/25 à 14:33:53
Débat intéressant.
"pour s'en convaincre il suffit par exemple d'analyser l'évolution des RM Masters"
Attention il s'agit là d'un panel très réduit et qui plus est élite dans sa catégorie. Pour conclure il faudrait se baser sur un échantillon beaucoup plus représentatif. Cela dit quand je compare mes temps sur 400, 1000, 10km, semi et marathon je constate effectivement que la baisse de mes chronos est globalement la même, proportionnellement parlant, sur toutes les distances.
Une autre raison qui expliquerait le manque d'intérêt des masters pourrait être le fait que beaucoup de pratiquants commencent à 40, 50 ou plus. Ils ne sont pas en club et ne sont pas au courant de ces compétitions stade dont les calendriers sont assez confidentiels et vont participer aux courses qui se font de la pub, présents dans les nombreux calendriers, sur les réseaux sociaux, sur des affiches pour des courses locales.
par Run91 (membre) (2a01:cb1c:78d:1f00:5d06:699:bbfd:xx) le 15/02/25 à 14:34:14
Débat intéressant.
"pour s'en convaincre il suffit par exemple d'analyser l'évolution des RM Masters"
Attention il s'agit là d'un panel très réduit et qui plus est élite dans sa catégorie. Pour conclure il faudrait se baser sur un échantillon beaucoup plus représentatif. Cela dit quand je compare mes temps sur 400, 1000, 10km, semi et marathon je constate effectivement que la baisse de mes chronos est globalement la même, proportionnellement parlant, sur toutes les distances.
Une autre raison qui expliquerait le manque d'intérêt des masters pourrait être le fait que beaucoup de pratiquants commencent à 40, 50 ou plus. Ils ne sont pas en club et ne sont pas au courant de ces compétitions stade dont les calendriers sont assez confidentiels et vont participer aux courses qui se font de la pub, présents dans les nombreux calendriers, sur les réseaux sociaux, sur des affiches pour des courses locales.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd8d:c94e:3ba5:xx) le 15/02/25 à 15:19:07
Trois trucs très récents qui font le buzz dans la presse et sur les réseaux, notamment chez les jeunes :
* Mathieu Blanchard remporte la "Yukon Arctic ultra".
Tout le monde s'esbaudit sur la distance, le froid, la difficulté, personne ne s'arrête sur temps mis, la presse ne donne jamais l'allure, la vitesse, ça n'intéresse personne. Même l'Équipe ne parle pas d'autre chose que de la difficulté à supporter tout un tas de trucs sur la longueur, zéro référence faite à la vitesse ou à allure :
https://www.lequipe.fr/Ultra-trail/Actualites/-la-privation-de-sommeil-c-est-une-torture-violente-mathieu-blanchard-revient-sur-son-aventure-extreme-a-la-yukon-arctic-ultra/1540090
** Le rappeur Rilès court 24 h sur tapis, avec une mise en scène à la con certes, mais dans le seul but de se dépasser concernant la durée, et de le montrer sur les réseaux sociaux car visiblement c'est la durée qui marque, pas la vitesse.
Les journalistes là-aussi mettent en avant avant tout le côté endurance, la persévérance, la capacité de supporter un effort long et continu, pas la vitesse ou l'intensité courte :
https://www.ladepeche.fr/2025/02/10/une-curiosite-morbide-le-rappeur-riles-court-24-heures-devant-une-scie-circulaire-sans-sarreter-le-pari-reussi-de-sa-survival-race-12503913.php
*** Le coureur "Casquette verte" se lance un défi : aller apporter en courant son livre à sa mère, environ 300 km.
Personne ne s'intéresse à sa vitesse, à son allure, alors que ce coureur est pourtant rapide. La seule chose notable et digne d'intérêt pour la presse, c'est que ce gars arrive à courir 280 km.
Malgré les milliards investis durant des décennies en faveur des sports avec chrono, championnats et épreuves courtes par les états, les équipementiers, les médias, les vendeurs, il existe donc toujours un attrait du public et des pratiquants eux-mêmes pour le sport consistant en des efforts très longs où la qualité est avant tout de supporter la longueur d'efforts continus moins intenses que ceux qui sont nécessaires pour s'arracher sur 800 m.
La nature humaine serait donc de placer l'endurance et la ténacité bien avant les qualités d'intensité, qu'on soit simple admirateur ou acteur de l'exploit. Et ce qu'on soit jeune ou vieux.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd8d:c94e:3ba5:xx) le 15/02/25 à 15:38:28
Et cette préférence pour l'endurance semble innée, partagée par tous.
Les sportifs qui pratiquent le demi-fond ne font pas exception, ils sont attirés par ce qui est naturellement inscrit dans les motivations profondes de l'être humain, qualité qui ne demande qu'à s'exprimer une fois qu'on se met à la course longue. Pour ça, il faut virer de son crane la manie de faire du court à fond, domaine dans lequel l'être humain est nul par rapport à d'autres animaux de taille équivalente.
Et si certains très bons coureurs sont scotchés aux épreuves courtes c'est parce qu'il y réussissent bien et parfois en vivent, et qu'on leur cache qu'ils s'éclateraient sur du long. Certains pensent même que courir 20 km régulièrement est mauvais. Les moins bons ont plus de chance, ils passent facilement sur du long quand ils voient que sur du court ça coince.
Certains excellents coureurs de demi-fond découvrent parfois un autre monde après des années à s'acharner sur du court, et là c'est la révélation.
L'exemple typique de ce genre de parcours, c'est Bruce Tulloh. Spécialiste du mile, du 5000 km et du cross, il se lance en 1969 dans une traversée des États-Unis en courant 4 600 km, évidemment hors de toute compétition ou championnat.
L'inverse est extrêmement rare, le bon ou très bon jeune coureur de marathon qui peu à peu se met au 5000 puis au 800 pour terminer par du 100 m, on n'en connaît pas.
Quand on commence par du long, on y reste, quand on commence par du court on a une chance non nulle et même plutôt importante d'aller ensuite sur du long surtout quad on ne récolte ni laurier ni plaisir à s'arracher sur des 800 m.
Mathématiquement ça donne bien plus de personnes qui font du long dans les catégories M3 ou M4 que chez les juniors ou séniors.
La question fondamentale à se poser est de tenter de comprendre pourquoi certains jeunes qui ne réussissent pas à devenir des champions sur du court continuent à s'y acharner pendant des années.
par (invité) (2a01:cb06:9033:142:9db:228d:7eb8:xx) le 15/02/25 à 16:28:40
La question fondamentale à se poser est de tenter de comprendre pourquoi certains jeunes qui ne réussissent pas à devenir des champions sur du court continuent à s'y acharner pendant des années.
-------
Question fondamentale ???
:-)
Ah oui ça changerait le monde si on avait la réponse haha!!!!
Et pourquoi aussi une fois adultes et passés sur le long, pourquoi s'y acharner des fois toute une vie alors qu'on y a jamais fait podium ??
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:eca1:994a:2bf2:xx) le 15/02/25 à 22:43:17
@2001:861:4447:c000:fd8d:c94e:3ba5:xx
Plusieurs points aussi :
- La question cherchait à connaître les rasions d'un délaissement progressif des courtes distances avec l'âge. Est-ce ton cas ? Si oui, ça apporterait un témoignage intéressant, parmi les autres. Il ne t'aura pas échappé que, depuis le début du fil de discussion, plusieurs personnes ont expliqué leur cas en invoquant des raisons différentes de celles que tu supposes universelles. On ne fera de toute façon pas de statistiques avec des petits nombres, mais on aura des avis avec des raisons réelles de personnes qui l'ont vécu. C'est ça aussi l'intérêt de l'échange sur un forum.
- Pour ce qui est des aspects médiatiques et de l'attrait des gens pour les efforts longs : J'ai entendu parler de Mathieu Blanchard ces derniers jours et j'ai trouvé ça admirable, mais j'avoue qu'avant de lire ton post j'avais déjà oublié son nom. J'ai bien rigolé avec le rappeur sous la menace des scies circulaires mais si ça c'est pas "du buzz pour le buzz"... Je n'ai jamais entendu parler de "Casquette verte". On peut évidemment considérer que l'attrait d'un sport est lié au pognon qui y circule, mais il me semble que les grands marathons brassent largement autant de fric que les meetings sur stade. Quelques dizaines de milliers de dollars (voire 100000 ou 150000) pour les vainqueurs des grands marathons et à peu près la même chose en Ligue de Diamant. Au marathon de New York, il y a 50000 participants avec un dossard à 300 dollars. Ca fait 15 millions de dollars de chiffre d'affaires, et les retombées économiques totales sont estimées à plus de 400 millions ; reviens me dire que les sports d'endurance ne sont pas aussi monétisés que l'athlé sur stade. Attention : je vois bien que tu veux entraîner la discussion vers les efforts extrêmement longs, mais ça n'était pas la question de départ, et de toute façon, là aussi, il y a proportionnellement très peu de gens qui les pratiquent par rapport à des 10 km par exemple.
- Que l'humain soit plus endurant et moins rapide que beaucoup d'animaux, c'est connu et documenté, y compris avec des débuts d'explications scientifiques. N'empêche, d'une part on court rarement contre des animaux de nos jours (donc on s'en fout), et d'autre part il y a des gens qui n'aiment pas la course de fond, qui n'accrochent pas même quand ils essaient longtemps, qui aiment les efforts intenses et qui continuent en vieillissant. C'est mon cas, à bientôt 55 ans. Je sors d'un meeting Masters en salle, où il y avait des centaines d'athlètes, et où la plus grande distance était le 3000 m ; il faut croire qu'ils aiment l'explosif aussi. Merci donc de ne pas nier cette réalité, que ça corresponde ou pas avec ta "théorie". Une fois de plus, je cherche les motivations / raisons individuelles. Les gens sont quand même assez variés... leurs avis et ressentis aussi. Statistiquement, il y a effectivement beaucoup de coureurs qui allongent les distances avec l'âge ; c'était d'ailleurs la question initiale. Il y a probablement des gens qui y prennent du plaisir, donc la raison que tu invoques existe, mais on ne peut pas se satisfaire de cette unique raison, ne serait-ce que parce ça ne marche objectivement pas pour tout le monde. Je reviens sur mon cas : j'ai commencé à courir à 15 ans, sur du cross et de la course sur route. Vers l'âge de 18 ans, je faisais des compétitions jusqu'à 10 km. A 19 ans j'ai découvert le 800 m et ça a été une révélation. J'ai continué le cross et la route en parallèle, jusqu'à tenter un semi-marathon à 27 ans (probablement sous l'influence de la légende majoritaire qui dit qu'en vieillissant c'est normal de faire du plus long), avec une préparation ad hoc (du long, du long, du long...). Je me suis terriblement ennuyé dans la préparation, et j'ai beaucoup souffert pendant la course. Et puis, la vie professionnelle et familiale a pris le dessus ; un footing par semaine pendant 15-20 ans. Et je m'y suis remis un jour. D'abord du "long", parce que "c'était de mon âge", hein ? Tout le monde le sait (surtout toi). J'ai préparé et fait un 10 km et ça a été horrible. Et puis j'ai eu une idée saugrenue (tu ne me démentiras pas) : Et si je me remettais au demi-fond court ? Chiche ! J'y ai tout de suite retrouvé du plaisir. Ca fait cinq ans que ça dure et je m'éclate. MAIS, c'est UN cas. DONC : c'est pour ça que je posais la question, afin de savoir pourquoi j'étais un cas plutôt rare (mais pas unique), ce qui nécessitait de demander aux autres anciens demi-fondeurs ce qui les avait éloignés de la discipline.
Heureusement, à la fin de ton message tu poses la "question fondamentale", pour "tenter de comprendre pourquoi certains jeunes qui ne réussissent pas à devenir des champions sur du court continuent à s'y acharner pendant des années".
=> La "réponse fondamentale" est probablement "parce qu'ils aiment ça" :-)
Il faut de tout pour faire un monde.
par (invité) (79.127.134.xxx) le 17/02/25 à 11:52:38
@Coccinelle44 tu es admirablement patient :)
par (invité) (88.127.2.xxx) le 17/02/25 à 13:00:14
@ Coccinelle44 (invité)
je connais bien ce milieu de la piste master vu que je je fais quelque competitions quand c'est pas trop loin
chaque anné je fais plusieurs competitions sur piste (car j'y prend plaisir) , sans forcement les préparer spécifiquement , (ou tres peu)
il y a effectivement un championnat de France master qui fonctionne très très bien et un ou deux meeting (nantes)
mais la realité est que comme il y a peu de regroupement de ce genre en france tout le monde y va , mais quand tu analyse au niveau club , ou au niveau des competitions locales il faut bien reconnaitre que les masters qui font de l'athletisme classique sont isolés
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:f881:4866:fa25:xx) le 22/02/25 à 21:40:11
Je reviens sur le côté supposé "élitiste" de la piste par rapport à la route, qui découragerait nombre de Masters. Voici les minimas qualificatifs au championnat de France du 10 km en catégories Masters (hommes et femmes) :
Masters 0 35' 44'
Masters 1 36'30 47'
Masters 2 37' 49'
Masters 3 39'30 50'
Masters 4 40'30 52'
Masters 5 45' 53'
Masters 6 47' 56'
Masters 7 50' 60'
Masters 8 53' 64'
Masters 9 56' 67'
Masters 10 60' 70'
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ce n'est pas donné à tout le monde. J'ai pris au hasard les résultats d'un 10 km "populaire mais de portée régionale" près de chez moi. Dans ma catégorie (M4H), il y avait 41 arrivants, mais seulement 4 en moins de 40'30, soit moins de 10% de qualifiés aux France. Moi, je trouve ça assez élitiste.
A côté de ça, pour participer aux championnats de France d'athlétisme Masters, il n'y a pas de minimas ; il suffit de s'inscrire... (avec une licence compétition)
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:f881:4866:fa25:xx) le 22/02/25 à 21:47:07
Et pour revenir sur mon cas : en étant jeune, je n'ai jamais pu me qualifier à un championnat de France, ni sur piste, ni en cross, ni sur route (on a le niveau qu'on peut...). Depuis que j'ai repris la compétition en Masters, je n'aurais pas pu me qualifier aux France sur route non plus (à cause des minimas, cf. mon précédent post). Par contre j'en suis à quatre championnats de France Masters sur piste en demi-fond...
Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied
Forum sur la course à pied géré par Serge