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Quel "physique" pour la course ? par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:2085:a4df:1992:xx) le 16/02/25 à 18:43:19
Une question à la noix :
j'avais lu quelque part qu'au tennis, le physique idéal, c'est 1M87/88, avec un mélange d'endurance et d'explosivité au niveau musculaire.
Je me posais la même question à propos de la course à pied :
quel est le physique idéal d'un coureur de fond ? Y aura-t-il des différences entre le physique idéal d'un coureur de 10 km et d'un marathonien ? Quels autres caractéristiques physiologiques sont importantes ?
par Le Chat par Mistral AI (invité) (2a04:cec0:10ed:850c:3f87:8b55:df1:xx) le 16/02/25 à 19:35:34
Le physique idéal d'un coureur de fond peut varier en fonction de la distance spécifique, mais il existe des caractéristiques générales qui sont souvent associées à la performance dans ces disciplines.
Pour un coureur de 10 km, un physique léger et athlétique est généralement avantageux. Une taille moyenne à grande (environ 1m70 à 1m80) avec un poids modéré (autour de 60-70 kg pour les hommes et 50-60 kg pour les femmes) peut être bénéfique. L'endurance musculaire et une bonne efficacité cardiovasculaire sont cruciales.
Pour un marathonien, un physique encore plus léger et compact est souvent privilégié. Une taille moyenne (environ 1m65 à 1m75) avec un poids plus léger (autour de 55-65 kg pour les hommes et 45-55 kg pour les femmes) peut être optimal. L'endurance et la capacité à maintenir un effort prolongé sont essentielles.
Par exemple, Eliud Kipchoge, l'un des plus grands marathoniens de tous les temps, mesure environ 1m67 pour 56 kg, tandis que Kelvin Kiptum, qui a récemment battu le record du monde du marathon, mesure environ 1m70 pour 55 kg. Jacob Kiplimo, connu pour ses performances en semi-marathon et en course sur route, mesure environ 1m73 pour 57 kg.
D'autres caractéristiques physiologiques importantes incluent :
1. **VO2 max élevé** : La capacité à consommer de l'oxygène de manière efficace.
2. **Seuil lactique élevé** : La capacité à courir à une intensité élevée avant que l'acide lactique ne s'accumule dans les muscles.
3. **Efficacité de la course** : Une foulée économique qui minimise la dépense énergétique.
4. **Force musculaire** : Une bonne force de base, en particulier dans les jambes et le tronc, pour maintenir la posture et la technique de course sur de longues distances.
Ces caractéristiques peuvent varier d'un individu à l'autre, et l'entraînement, la nutrition et la récupération jouent également un rôle crucial dans la performance globale.
par Neoprene (invité) (147.161.153.xxx) le 17/02/25 à 09:45:30
"Pour un coureur de 10 km, un physique léger et athlétique est généralement avantageux. Une taille moyenne à grande (environ 1m70 à 1m80) avec un poids modéré (autour de 60-70 kg pour les hommes et 50-60 kg pour les femmes) peut être bénéfique. L'endurance musculaire et une bonne efficacité cardiovasculaire sont cruciales."
Faux, le chatbot qui essaie de faire sa pub aurait pu être plus performant.
Si on regarde la liste des meilleurs performeurs sur 10 000 ou 10km, aucun ne fait 1m80 pour 70 kg.
Les profils "grands" qui font 1m80 ou plus ne font pas plus de 62 kg, voir même moins comme Kehelcha.
Donc en reformulant, 1m60-1m85 mais une fourchette resseré en poids de 52-62 kg.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 17/02/25 à 12:08:24
Il existe des courbes et abaques qui indiquent les gains moyens qu'il est possible d'attendre en fonction de la perte de masse graisse :
http://www.vo2max.com.fr/physio_poids.html
Attention : comme pour les discours générés par des robots conversationnels, ces prédictions sont à prendre avec des pincettes car les cas individuels sont tous différents et les courbes sont juste des tentatives de rendre compte d'une moyenne, pas de chaque cas particulier.
par Pop (invité) (2a02:8428:506:2e01:b851:cd0a:6a37:xx) le 17/02/25 à 19:11:14
Bref, des mecs dégueulasses...
par Neogene (invité) (194.9.99.xxx) le 18/02/25 à 11:49:27
Degueulasse est un jugement très exagéré. Ceci dit il est vrai que c'est un physique de crevettes qui n'attire pas beaucoup les femmes.
par Jimmy (invité) (2a02:8440:b137:2832:9471:23ff:fe05:xx) le 19/02/25 à 09:28:17
Lol ! C'est exactement ça !
par (invité) (79.127.134.xxx) le 19/02/25 à 10:03:25
liste des homosexuels refoulés du thread, jusqu'ici: Pop, Neogene, Jimmy.
par Quentin_57 (membre) (88.207.207.xxx) le 19/02/25 à 11:21:24
A moins de vouloir être un Elite, on peut avoir des perf très décentes en càp sans avoir le physique des athlètes des hauts plateaux qui s'envolent au moindre coup de vent.*
On a aujourd'hui suffisamment de preuves scientifiques qui prouvent qu'endurance et entraînement en force ne sont pas irréconciliables. Et autant de preuves " physiques " qui le démontrent avec des types comme Alan CAO ou Thomas FRY qui ont de sacrés physiques et qui en même temps courent le 10km en 35 et des brouettes par exemple.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 19/02/25 à 13:14:21
L'être humain comme tous les animaux a une limite naturelle dans l'anabolisme, cette limite dépend de son milieu (climat notamment), de l'abondance de nourriture et de son mode d'alimentation. Dans les pays tempérés cette limite de masse pour les carnivores ou les omnivores est assez basse.
Les animaux sauvages les plus aptes à la chasse donc à la course et les plus puissants d'Europe tempérée sont les loups, pas vraiment des modèles de masse musculaire. Les plus lourds sont des herbivores paissant dans les plaines enherbées car ils manquent rarement de nourriture.
Mais ces deux types d'animaux, proies et prédateurs, sont doués pour la course.
Chez les lourds omnivores, les ours doivent hiberner plusieurs mois en hiver quand la ressource devient rare, et ils ne survivent qu'en perdant énormément de masse graisseuse et musculaire durant cette période.
Il y a chez l'homme comme chez les autres animaux devant chasser un rapport limite entre puissance et masse, assez puissant pour chasser et être actif toute l'année sans hiberner mais dans la limite d'une masse contenue pour ne pas avoir trop de besoins.
Dès que le corps produit beaucoup de masse musculaire le poids augmente, la quantité de nourriture à consommer aussi, alors que l'énergie nécessaire pour se déplacer donc pour se procurer la nourriture augmente, rendant impossible la quête du muscle pour le muscle pour une raison de limite naturelle.
Et physiologiquement, courir avec un surpoids, ou simplement se déplacer sur ses deux jambes est plus facile et moins traumatisant en pesant 60 kg que 90 et plus facile en pesant 90 kg que 120.
Replacés dans des conditions sauvages, ceux qui s'en sortiraient le mieux voire qui s'en sortiraient tout court seraient forcément ceux dotés d'une bonne efficacité, rapides et puissants mais légers et aux besoins de nourriture moindre.
Le surpoids est naturellement un défaut évolutif car il accroît les besoins bien plus qu'il n'augmente l'efficacité, qu'il soit dû à un surplus de réserves énergétiques qui s'accumulent sous forme de graisses ou un surplus de masse musculaire. Le chercher volontairement pour réussir en course à pied est une erreur, un gars de 90 kg qui arrive tout de même à courir le 10 km en 35 minutes ferait évidemment bien mieux en perdant quelques kg, mais il perdrait des followers sur les réseaux sociaux donc du financement...
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 19/02/25 à 14:02:53
Et physiologiquement, notre corps est doué de puissantes fonctions cataboliques nécessaires à la vie dans un milieu où la nourriture est le fruit du travail, chasse et cueillette ou élevage et agriculture et où la ressource est irrégulière. Ces fonctions cataboliques sont un immense avantage évolutif.
Nous n'avons pas besoin de recevoir notre ration de protéines et d'énergie en continu et avons pu conquérir le monde comme le loup a conquis l'Eurasie entière et l'Amérique du Nord, comme les mammifères de manière générale ont conquis le monde après la disparition d'animaux aux besoins bien plus grands.
Car nous régulons facilement nos besoins en fonction de ce que produit notre environnement et n'avons donc pas besoin d'être alimentés en permanence et en quantité.
Formidable machine à supporter l'irrégularité dans l'alimentation, notre corps est donc fait pour l'alternance de moments d'anabolisme et de moments de catabolisme. Dès que nous cessons de nous alimenter ne serait-ce que 2 jours voire moins nous détruisons automatiquement des réserves d'énergies (graisses) mais aussi des protéines créées lors des périodes d'abondance, afin de produire de l'énergie et de créer de nouvelles protéines sans avoir à en consommer continuellement.
Gommer artificiellement les périodes de disette et croire qu'il est naturel d'être sans arrêt dans des processus anaboliques n'est pas naturel et requiert une vie totalement artificielle, on pense à la vie d'un sumotori ou d'un gladiateur, vies organisées de manière très décalée par rapport à celles de leurs contemporains.
Les hommes très baraqués qui passent leur temps à cultiver leur force ou leur masse musculaire sans jamais en perdre ont toujours été des hommes de spectacles. Ce "modèle" est mis en avant alors qu'il ne devrait être cantonné qu'à un phénomène de foire.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 19/02/25 à 14:42:48
Concernant l'attrait qu'exerceraient les hommes baraqués sur les femmes, bof bof.
Alain Delon a durant des décennies été considéré comme l'homme parfait pour bon nombre de femmes.
La quasi-totalité des femmes les plus belles vivent avec des millionnaires, des chefs d'entreprises, des leaders politiques, des personnes médiatiques, des créateurs, ni jeunes ni baraqués ni même beaux. Jamais avec des chômeurs aux gros biscotos.
Alors ça console peut-être ceux qui n'ont pas un statut social très élevé de croire l'inverse de ce qui est constaté, mais autant pour courir que pour séduire les femmes, la course à la masse musculaire n'est pas à rechercher.
Seul le dopage a induit comme modèle pour certains jeunes un truc qui n'existe que parce que les labo produisent des anabolisants depuis environ les années 50, testostérone depuis 1939 puis autres anabo en Urss, puis Dinabol aux USA en 1958.
Depuis 20 ans tout le monde peut en acheter sur le net, ces produits sont fabriqués par "génie génétique" en grosses quantités et rapportent des millions ou milliards aux labos.
J'arrête là-dessus en disant juste que vous pouvez continuer à croire que le volume musculaire est inhérent à la performance si ça vous chante, et continuer à critiquer les crevettes si ça vous peut vous rassurer sur votre physique. Mais si vous êtes jeunes, bien entrainés, et attirés par la compétition, quand vous vous faites doubler lors d'une compétition, il y a plus de chance que ça soit par un coureur plus léger que par un coureur plus lourd.
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