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je cours...donc je suis.... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 27/03/06 à 15:50:59
L’évolution de l’homme est souvent représentée par le passage progressif de la station quatre-pattes à la station debout. Mais ce schéma oublie un élément crucial, selon deux chercheurs américains : la course.
Si l’homme est généralement considéré comme un sprinter médiocre comparé à d’autres espèces animales, il est un très bon coureur de fond, meilleur que les autres primates. Cette capacité à courir a largement façonné l’anatomie de l’homme moderne, affirment le biologiste Dennis Bramble et l’anthropologue Daniel Lieberman dans la revue Nature publiée aujourd’hui.
La bipédie est apparue il y a au moins 4,5 millions d’années. Ainsi l’australopithèque savait-il déjà se tenir sur deux jambes. Cette aptitude ne suffit donc pas à expliquer l’évolution de l’anatomie du genre homo, expliquent les auteurs. En revanche, la nécessité de courir explique la majeure partie des changements anatomiques, depuis les primitifs australopithèques jusqu’à l’Homo sapiens.
Bramble et Lieberman ont étudié plus d’une vingtaine de caractéristiques anatomiques sur des fossiles d’hominidés. Ils ont ainsi identifié plusieurs traits propres aux humains qui jouent un rôle capital dans la course. Citons notamment l’articulation des épaules qui permet une rotation de la tête pendant la course ; une série de muscles et de tendons, dont le fameux tendon d’Achille, qui fonctionnent comme des ressorts ; des jambes plus longues et des bras plus courts qui facilitent l’équilibre ; des vertèbres, des disques, des hanches ou des genoux plus larges qui absorbent les chocs ; enfin des muscles fessiers plus développés essentiels pour maintenir l’inclinaison du corps pendant la course.
La course s’est développée au détriment de la capacité à grimper dans les arbres, notent les auteurs. Il y a environ deux millions d’années, nos ancêtres auraient jugé plus utile de courir pour chasser ou pour récupérer des carcasses d’animaux que de grimper aux branches.
Cécile Dumas
Source : Siences et Avenir
article trouvé sur le net
ps: pourtant... j'aime bien grimper aux branches...
mielou
je cours...donc je suis.... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 28/03/06 à 15:53:14
après cet intermède scientifique qui prouverait que nous sommes fait pour courir longtemps...revenons sur les chemins d'aujourd'hui...
début des années 80 le "jogging" était quasi confidentiel et le "jogger" une espèce en voie d'apparition...il suffit de lire et de regarder la fameuse bible "encyclopédie pratique du jogging" et le look de ses coureurs pour se poser des questions...surtout que l'esprit de l'époque nous entrainait invariablement sur la distance mythique...le marathon...
maintenant ça serait le "sédentaire" qui passerait presque pour l'espèce en voie de disparition...en une vingtaine d'années la course à pied est devenue un mode de vie pratiquement incontournable sous peine de mal vieillir...
je me rappelle d'un dessin entrevu dans un magazine ou l'on voyait un couple de coureurs évolué dans un parc remplis d'autres couples, assis sur des bancs, les regardant avec une certaine curiosité...l'image d'après il ne restait plus qu'un seul couple sur un banc...tout les autres, sillonnant le parc en tenue de jogging, semblaient les observer...
je pense que l'évolution n'est pas finie...
courir pour manger ou ne pas être mangé...courir pour faire partie d'une autre tribu....courir pour maigrir...arrêter de fumer ou pour faire comme les autres...les motivations sont là...encore ne faut il pas perdre l'esprit de la course à pied...bienvenue donc aux trails aux courses natures ou autres courses festives à thèmes...et comme le bon vin...sachons consommer avec modération...
mielou
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