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Mes 20 kms de Paris par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 16/10/06 à 09:56:57
Après un samedi bien rempli (sortie le matin au Parc de Sceaux, l’après-midi sur la piste de Fontenay-aux-Roses pour peaufiner le calibrage de mon dernier joujou, je décide de ne pas courir dimanche matin, et suivre en touriste les 20 kms de Paris. Madame m’accompagne.
On se gare sans problème au parking de Beaugrenelle vers 9H15 et marchons rapidement vers le pilier Sud, sans illusion. A cette heure, tous les participants du forum ont dû se mettre en place. Le quartier grouille de monde, coureurs et accompagnateurs, réjouis, stressés ou affairés à leurs derniers préparatifs se retrouvent par paquets de plus en plus denses à l’approche de la Tout Eiffel. La sortie du métro La Motte Piquet-Grennelle déverse un flot incessant de coureurs.
Aucune tête connue vers le Pilier Sud. Nous pressons le pas vers le Pont d’Iéna, côté amont, réservé aux coureurs (ce que nous ignorons). En civil, sans dossard, nous devons rebrousser chemin et prendre par le côté aval, où nous remontons les cages aux fauves en scrutant la foule.
Banco sur le sas Elite !. J’appelle Maître Fred en train de s'échauffer. Nous échangeons quelques mots, et je retrouve avec plaisir son humour si absent du forum ces derniers temps. Trop de boulot semble t-il, au point qu’il avoue être mal préparé. Mais je le sens comme à son habitude assez zen. Nous retrouvons un peu plus loin d'autres ténors du forum, Baltha et Enzo, souriants et affûtés. Marielle nous rejoint peu après, très en verve, puis sa Sainteté, facétieuse comme toujours, j’ai nommé JPII. Présentation à chacun de madame Montaigne, ravie d’être là, respirant une ambiance qu’elle n’avait plus connue depuis ma dernière course il y a 8 ans.
9H55 ! Il est temps pour chacun de se mettre en place.
Maryse préfère se poster dans l’axe du pont un peu en hauteur. Je me positionne sur la gauche en fin de montée du Trocadéro pour mieux détailler les uns et les autres. Quelques minutes après, une meute de motos fait son apparition. On dirait le Tour de France. Puis les premières fusées apparaissent. Fred est bien placé, concentré. Enzo que je n’avais pas vu me salue. Je manque Baltha et pratiquement tous les autres, sauf par hasard Felix, que je reconnais au dernier moment, et qui reviens sur ses pas pour me serrer la main. Incorrigible de gentillesse.
Je repère, en fin de paquet GM, qui doit accompagner quelqu’un. Pas mal de coureurs pris de court escaladent le talus pour se soulager, perdant au passage une minute ou deux. Veni, Vidi, Vessie…, à défaut de Vici.
Il est déjà 10H10. Je retrouve Maryse et nous décidons de squatter les meilleures places sur la ligne d’arrivée.
Le temps passe très vite. Quelques présentations de personnalités (Jazy, Tigana, …). Un peu de musique, entrecoupée par les interventions en direct sur le déroulement de la course.
Les 10 kms en 30’ pour les hommes de tête. Le record ne sera pas battu.
Le chrono continue à tourner, jusqu’à l’arrivée des 2 français légionnaires. Pas tout à fait dans le gabarit de ceux que j’ai côtoyés il y a quelques années sur Marseille-Cassis. Mais très belle allure.
11H10… je commence à faire très attention, car au loin se devinent quelques maillots orange. Les coureurs à ce niveau sont toujours très espacés.
11H12 … Enzo déboule comme une fusée ! Je n’en reviens pas d’une telle performance, et Maryse partage ma joie pour lui. Je devine sa satisfaction. Peu après je vois au loin la silhouette de Fred, le regard caché par ses lunettes noires, la tête comme posée sur un rail, sans qu’aucun mouvement du torse ne vienne parasiter sa foulée. Il termine sur un dernier souffle qui gonfle un peu ses joues, l’air pas plus fatigué que ça. 1H15 sans véritable entraînement, chapeau !
Ensuite le flot se densifie un peu. Je vois arriver eric8 en 1H22, de sa foulée rasante caractéristique.
Ce sera tout pour ceux que j’aurais pu identifier. Pardon pour les autres, je ferai mieux la prochaine fois.
Nous quittons la ligne d’arrivée à 12H00, sans trop d’espoir de retrouver les uns ou les autres sur un point de chute que nous ignorons. Désolé donc de ne pas avoir vu Martine, duduche, Jafangie et tant d’autres. A force de scruter le ruban sans fin de coureurs, il nous semblait parfois que la Tour Eiffel reculait quand nous la fixions.
Un petit resto italien nous remet en forme au pied du pont Bir-Akeim, et nous finissons notre passage à Paris par une visite au Musée du Vin, rue des Eaux (si, si ! ! !) à deux pas de là.
Une sacrée matinée qui nous mobilise encore plus pour 2007.
Maryse veut faire La Parisienne 2007. C’est tout dire.
Bravo à tous.
Mes 20 kms de Paris par JP II (invité) (192.223.140.xxx) le 16/10/06 à 10:18:36
Salut Montaigne,
comment allez vous en ce lundi ?
Bien récupéré du resto italien ?
Mes 20 kms de Paris par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 16/10/06 à 10:24:07
Oui, merci, tout va bien.
J'ai pris bone note de tes conseils pour mes prochains 20 kms de Paris. Avec ça, je vais cartonner.
Mes 20 kms de Paris par enzo (membre) (62.39.9.xxx) le 16/10/06 à 10:57:52
Vraiment très bien de lire des CR venus de l'autre côté de la barrière.
Belle journée que vous avez passé là ...
@+ Enzo
Mes 20 kms de Paris par Nostalgie (invité) (93.24.101.xxx) le 13/05/14 à 11:48:09
Après un samedi bien rempli (sortie le matin au Parc de Sceaux, l’après-midi sur la piste de Fontenay-aux-Roses pour peaufiner le calibrage de mon dernier joujou, je décide de ne pas courir dimanche matin, et suivre en touriste les 20 kms de Paris. Madame m’accompagne.
On se gare sans problème au parking de Beaugrenelle vers 9H15 et marchons rapidement vers le pilier Sud, sans illusion. A cette heure, tous les participants du forum ont dû se mettre en place. Le quartier grouille de monde, coureurs et accompagnateurs, réjouis, stressés ou affairés à leurs derniers préparatifs se retrouvent par paquets de plus en plus denses à l’approche de la Tout Eiffel. La sortie du métro La Motte Piquet-Grennelle déverse un flot incessant de coureurs.
Aucune tête connue vers le Pilier Sud. Nous pressons le pas vers le Pont d’Iéna, côté amont, réservé aux coureurs (ce que nous ignorons). En civil, sans dossard, nous devons rebrousser chemin et prendre par le côté aval, où nous remontons les cages aux fauves en scrutant la foule.
Banco sur le sas Elite !. J’appelle Maître Fred en train de s'échauffer. Nous échangeons quelques mots, et je retrouve avec plaisir son humour si absent du forum ces derniers temps. Trop de boulot semble t-il, au point qu’il avoue être mal préparé. Mais je le sens comme à son habitude assez zen. Nous retrouvons un peu plus loin d'autres ténors du forum, Baltha et Enzo, souriants et affûtés. Marielle nous rejoint peu après, très en verve, puis sa Sainteté, facétieuse comme toujours, j’ai nommé JPII. Présentation à chacun de madame Montaigne, ravie d’être là, respirant une ambiance qu’elle n’avait plus connue depuis ma dernière course il y a 8 ans.
9H55 ! Il est temps pour chacun de se mettre en place.
Maryse préfère se poster dans l’axe du pont un peu en hauteur. Je me positionne sur la gauche en fin de montée du Trocadéro pour mieux détailler les uns et les autres. Quelques minutes après, une meute de motos fait son apparition. On dirait le Tour de France. Puis les premières fusées apparaissent. Fred est bien placé, concentré. Enzo que je n’avais pas vu me salue. Je manque Baltha et pratiquement tous les autres, sauf par hasard Felix, que je reconnais au dernier moment, et qui reviens sur ses pas pour me serrer la main. Incorrigible de gentillesse.
Je repère, en fin de paquet GM, qui doit accompagner quelqu’un. Pas mal de coureurs pris de court escaladent le talus pour se soulager, perdant au passage une minute ou deux. Veni, Vidi, Vessie…, à défaut de Vici.
Il est déjà 10H10. Je retrouve Maryse et nous décidons de squatter les meilleures places sur la ligne d’arrivée.
Le temps passe très vite. Quelques présentations de personnalités (Jazy, Tigana, …). Un peu de musique, entrecoupée par les interventions en direct sur le déroulement de la course.
Les 10 kms en 30’ pour les hommes de tête. Le record ne sera pas battu.
Le chrono continue à tourner, jusqu’à l’arrivée des 2 français légionnaires. Pas tout à fait dans le gabarit de ceux que j’ai côtoyés il y a quelques années sur Marseille-Cassis. Mais très belle allure.
11H10… je commence à faire très attention, car au loin se devinent quelques maillots orange. Les coureurs à ce niveau sont toujours très espacés.
11H12 … Enzo déboule comme une fusée ! Je n’en reviens pas d’une telle performance, et Maryse partage ma joie pour lui. Je devine sa satisfaction. Peu après je vois au loin la silhouette de Fred, le regard caché par ses lunettes noires, la tête comme posée sur un rail, sans qu’aucun mouvement du torse ne vienne parasiter sa foulée. Il termine sur un dernier souffle qui gonfle un peu ses joues, l’air pas plus fatigué que ça. 1H15 sans véritable entraînement, chapeau !
Ensuite le flot se densifie un peu. Je vois arriver eric8 en 1H22, de sa foulée rasante caractéristique.
Ce sera tout pour ceux que j’aurais pu identifier. Pardon pour les autres, je ferai mieux la prochaine fois.
Nous quittons la ligne d’arrivée à 12H00, sans trop d’espoir de retrouver les uns ou les autres sur un point de chute que nous ignorons. Désolé donc de ne pas avoir vu Martine, duduche, Jafangie et tant d’autres. A force de scruter le ruban sans fin de coureurs, il nous semblait parfois que la Tour Eiffel reculait quand nous la fixions.
Un petit resto italien nous remet en forme au pied du pont Bir-Akeim, et nous finissons notre passage à Paris par une visite au Musée du Vin, rue des Eaux (si, si ! ! !) à deux pas de là.
Une sacrée matinée qui nous mobilise encore plus pour 2007.
Maryse veut faire La Parisienne 2007. C’est tout dire.
Bravo à tous.
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