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Les gens normaux me font chier par GFHRFHTFH (membre) (82.237.229.xxx) le 07/09/07 à 21:21:54
Pourquoi tout le monde (mes proches) me dit de je cours trop, c’est la folie, et je suis trop maigre ? Pourtant je ne cours que dizaines kilomètres pas vite à chaque sortie, quarantaine km par semaine, et j’ai 1m90 77kilo (j’avais 84kg il y a 3 mois quand je commence la cap). Comment je peux argumenter ? Rigoler avec leur poids et leur triglycéride ?
Les gens normaux me font chier par Barbarossa (invité) (83.179.99.xxx) le 07/09/07 à 21:29:57
et si tu ne répondais rien ?
Les gens normaux me font chier par jcc (invité) (82.245.134.xxx) le 07/09/07 à 21:35:47
Laisse tomber GFHRFHTFH , ces remarques sont une certaine forme de jalousie , continue à courir , c'est toi qui est dans le vrai .
Les gens normaux me font chier par ric69 (invité) (88.141.83.xxx) le 07/09/07 à 21:38:17
Qui peut affirmer que courir est anormal. Au départ, on est un peu conçu pour ça. C'est le mode de vie qui a changé la donne. Pour moi, c'est normal de courir et de se bouger. Mais les médias sont là pour faire perdre de vue les choses essentielles. A nous de garder notre libre arbitre ... Rien d'anormal dans ce que tu fais, cher impronnonçable. RAB de ce que peuvent bien en penser les autres ou l'univers dans son intégralité.
Les gens normaux me font chier par R (invité) (82.226.15.xxx) le 07/09/07 à 21:47:34
Tu en fais plus qu'eux , et tu n'as pas de soucis physique , voilà de quoi provoquer toute la jalousie du monde , et instinctivement les gens essaient d'affaiblir les personnes qui leur semblent mieux qu'eux .
Idem sur le forum , ridiculiser , casser , chambrer des personnes qui semblent correctes , devient un jeu pour des gens minables qui n'ont rien d'autres à faire .
La jalousie , ou la concurrence ...
c'est vraiment une réaction à la con , mais bon ...
Les gens normaux me font chier par coach mic (membre) (89.80.95.xxx) le 07/09/07 à 21:47:35
moi ici, les gens normaux me font chier lol
Les gens normaux me font chier par (invité) (89.217.148.xxx) le 07/09/07 à 21:56:24
C'estg peut êter pas le post pour écrire ce genre de message...mais j'ai un souci un peu similaire avec mon ami!
On s'entend à merveille sur une foule de chose, on adore les 2 le sport, la nature,...
Un seul hic : il n'arrive vraiment pas mais alors vraiment pas à comprendre pourquoi j'aime et je désire courir! Il estime que ce sport ne fait que t'abimer les articulations,... Il ne voit pas le but, l'objectif ds la course à pied ,les courses populaires!
J'ai beau tenter de lui parler du plaisir que j'ai à courir, de l'ambiance des courses...rien n'y fait.
Pour l'effort...il estime que c'est bien plus sain de faire un tour à vélo, de grimper une montagne,... Il s'énerve carrément si je vais faire une course populaire...
Je suis à court d'arguments :) Suite à vos messages, je me demanderait même s'il ne serait pas plutôt jaloux que j'ai une meilleure condition physique que lui! J'ai l'impression parfois que ca lui fait presque "peur", une copine trop sportive!!!!
Des conseils? des idées? Des tuyaux?
Les gens normaux me font chier par R (invité) (82.226.15.xxx) le 07/09/07 à 22:01:46
salut "invitée"
l'as tu fais venir avec toi sur une course ?
c'est normal de ne pas vouloir se voir battre par une fille
une réaction masculine
ça t'empêche pas d'aller faire un tour à vélo avec lui ou de gravir une montagne
c'est domage que la cap sème le trouble entre vous , même s'il ne court pas , il devrait te laisser libre de choisir l'activité que tu souhaites
bon courage !
Les gens normaux me font chier par jeje77 (membre) (86.212.172.xxx) le 07/09/07 à 22:05:05
@Invité
Dis lui que la CAP permet de te retrouver.
Une harmonie entre le corps et la tête.
Cela permet de lutter contre le stress et c'est ta facon de te dépenser.
Les gens normaux me font chier par R (invité) (82.226.15.xxx) le 07/09/07 à 22:05:50
Oui et que si tu cours pas , il aura un gros boudin dans son lit :)
Les gens normaux me font chier par jcc (invité) (82.245.134.xxx) le 07/09/07 à 22:07:18
il est jaloux de voir que tu es plus affûtée que lui .
Les gens normaux me font chier par emphred (membre) (192.75.165.xxx) le 07/09/07 à 22:11:30
Est-ce qu'il peut courir ou il a un probleme tel que dos ou autre ?
Les gens normaux me font chier par rick12 (invité) (89.80.122.xxx) le 07/09/07 à 22:48:11
Les gens normaux te font chier?
Et en quoi toi, tu sors de l'ordinaire?
Les gens normaux me font chier par GFHRFHTFH (membre) (82.237.229.xxx) le 08/09/07 à 00:47:16
Merci pour votre encouragement.
Et je voulais dire "normaux", car ils pensent que je suis pas "normal".
Sinon je suis Vincent, sorry for the nom imprononçable. lol
Les gens normaux me font chier par Yomane (invité) (216.6.204.xxx) le 08/09/07 à 02:42:45
Oh là là la prise de tête!!!!!
Putain, tu aime ça courir? Ça te fait plaisir? Calisse! Tes proches ils ne peuvent pas te lacher la grappe deux minutes avec tes loisirs?
Tabarnak!! Ils te font chier avec tout le reste de la vie aussi?
Veuillez excuser mon emportement, mais moi, ce sont les emmerdeurs donneurs de leçons ou autre casses pieds qui remettent tout ce l'on peut avoir plaisir à faire, gratuitement qui me font caguer!!!
Les gens normaux me font chier par Belon (membre) (83.114.23.xxx) le 08/09/07 à 08:12:53
Je pense qu'on peut discuter gentiment avec la plupart de ces gens là (sachant qu'il y a des cons parmi les coureurs, et parmi eux aussi).
On a tous les arguments pour leur expliquer nos motivations, afin qu'ils puissent comprendre pourquoi "je" courre.
Ils ont tendances à globaliser sur des critères à eux, ce qui est normal, et c'est là qu'il faut leur détailler le pourquoi de la présence de la CAP dans notre vie perso.
Les gens normaux me font chier par micke (invité) (90.23.110.xxx) le 08/09/07 à 09:52:57
mes proches me prenne pour un extra terrestre il se demande comment je fais pour pouvoir faire autant de km.il ne comprenne pas qu apres un course ou j ai souffert que 30 min apres l arivée je pense deja a une prochaine course.
je leur repond:"trouve une passion et on en reparlera"
Les gens normaux me font chier par Le Belge (invité) (87.65.13.xxx) le 08/09/07 à 10:12:34
"...Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,..."
Georges Brassens
LA MAUVAISE RÉPUTATION
Les gens normaux me font chier par Dr Know (invité) (77.202.99.xxx) le 08/09/07 à 10:17:50
Quand on pratique un sport individuel, on le fait pour soi, pas pour les autres...
Les gens normaux me font chier par Ian73 (invité) (83.179.209.xxx) le 08/09/07 à 10:52:55
Merci à celui qui site Brassens ci-dessus.
Te justifier? Et puis quoi encore! Tu fais un truc hyper sein (sain, pardon!) qui ne gène personne.
Ce qui n'empêche pas d'expliquer si tu le sens avec les gens qui t'intéressent.
(attention: tu sembles monter rapidement en cadence. Pense aux abdos...(PPG: Préparation Physique Générale) que tout le monde oublie, moi le premier. Sinon le dos va morfler sous peu)
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 11:14:57
Les gens normaux, donc dans des normes
les gens anormaux sont donc hors normes
c'est quoi les normes ?
chacun sa notion.
Chacun sa route, chacun son chemin
ne pas s'occuper de l'avis de ses voisins ou proches
bien faire et laisser dire.
AVANCER pour son plaisir selon sa motivation
et roule raoul.
GM
Les gens normaux me font chier par glinka (invité) (134.214.130.xxx) le 08/09/07 à 12:36:59
Merci Gérard pour ce grain de sagesse,
MP
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 12:48:04
Bonjour glinka,
la sagesse est vraiment ce que nous devons rechercher, le plus souvent possible
merci à toi , bon week end
amitiés
gm
Les gens normaux me font chier par glinka (invité) (134.214.130.xxx) le 08/09/07 à 12:57:51
Bon WE à toi et aux autre forumers aussi!
Je vais à Annecy ce WE (L'Ancilevienne, tour du lac en relais vélo-course), le WE s'annonce savoureux!
Sportivement,
MP
Les gens normaux me font chier par Poopa (invité) (90.18.90.xxx) le 08/09/07 à 13:30:56
Les normes sont des règles édictées par des gens qui y ont intérêt ... sauf évidemment les lois naturelles.
Les gens normaux me font chier par jean jacques (invité) (84.97.155.xxx) le 08/09/07 à 13:46:02
si tout le monde avait la meme passion , les memes centre d'interets,les memes opinions politiques ....ect il n'y aurait plus personne pour nous faire chier, et on ne pourait plus leur mettre la misere quand ils decident de faire une sortie avec toi en pensant qie la cap n'est en faite pas grand chose.
Les gens normaux me font chier par ratibus (membre) (88.166.198.xxx) le 08/09/07 à 13:48:14
La meilleure solution est de laisser parler les gens.
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 14:16:57
Non , ce n'est pas la meilleure solution, c'en est une....
on peut laisser parler , mais on peut aussi donner son avis et argumenter, de la discussion jaillit la lumière.
A condition de vouloir la chercher.
GM
Les gens normaux me font chier par R (invité) (82.226.15.xxx) le 08/09/07 à 14:18:11
D'accord avec GM , la meilleur défense c'est l'attaque ;)
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 14:25:40
Attaquer , rester offensif, c'est positif
se taire, se cacher, laisser dire , c'est négatif
^
être positif avant tout, aller de l'avant, ne pas reculer comme les all blacks, même si parfois ils perdent, ce qui prouve bien que tout arrive dans la vie.
43 - 0 , pour le moment.
GM
Les gens normaux me font chier par R (invité) (82.226.15.xxx) le 08/09/07 à 14:28:22
Déjà ???
mais comment ils ont fait ?
43-0 !!!
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 14:34:51
C'est que ce ne sont pas des gens normaux les BLACKS
enfin un essai italien avant la mi temps, 7 points
les all blacks sont hors normes
mais pas invincibles
POURQUOI ON LE FERAIT PAS.....?
c'est cela la question
gm
Les gens normaux me font chier par heenalu (invité) (83.204.128.xxx) le 08/09/07 à 14:39:06
Les Blacks sont puissants et précis. Certains arrivent à trouver des trous parce qu'il faut 2/3 gars pour en bloquer un...forcément ça crée des trous...
Les gens normaux me font chier par JC (invité) (87.88.120.xxx) le 08/09/07 à 15:47:45
Les Blacks sont forts certes mais qu'en est-il des Mortimers?!
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 16:02:18
L'équipe de nouvelle zélande est hors normes, mais ils peuvent aussi connaître la défaite, contre une équipe "normale", et c'est assez réjouissant lorsque cela se produit.
Les anglais sont les champions du monde en titre, et les australiens seront redoutables, tout comme l'afrique du sud
l'équipe de FRANCE n'est pas condamnée, et les argentins peuvent surprendre encore.
BREF, rien n'est joué.
Normal ou anormal, un résultat est une vérité, jamais un pronostic.
Le titre de ce post est quand même génant.
GM
Les gens normaux me font chier par Ian73 (invité) (83.179.209.xxx) le 08/09/07 à 16:14:07
Grinka? L'Ancilevienne ? Je l'ai faite 3 fois. Trés belle course (malheureusement sur bitume). Qd après 46 km tu attaqueras la côté d'Annecy le Vieux, tu maudiras la terre entière... et au bout comme d'habitude, l'épuisement passé tu seras le plus heureux des hommes. Qui a dit que la course à pied était malsaine...
Les AllBLacks? C'est le cyclisme de Llandys'n Co contre celui de Mauraux. Ou le 100m du dernier Amerloc contre les pov' français qui sont en dessus des 10 sec...
Chacun son monde.
Les gens normaux me font chier par Ian73 (invité) (83.179.209.xxx) le 08/09/07 à 16:25:17
GM, pour le titre il aurait pu dire les gens anormaux et normaux me font chier...
Sans être hermite et en toute modestie qu'est-ce qu'il y a comme couilles molles.
Comme dirait Timsit: "Chaque année il y a de + en + de cons. Mais cette année j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là."
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 08/09/07 à 16:30:06
c'est une excellente réflexion, j'ai remarqué la même chose et j'en suis convaincu, un véritable raz de marée, un sunami, ils sont déjà là ceux de 2008, ce qui fait que ça a doublé en un clin d'oeil.
On est pas sorti de l'auberge.
Il va falloir s'adapter et faire avec.
c'est pas grave
et gardons le cap
ou la CAP
gm
Les gens normaux me font chier par RML31 (invité) (217.167.241.xxx) le 08/09/07 à 22:22:19
moi aussi les gens normaux m'agacent...
ils ne comprennent pas qu'on puisse rechercher l'exceptionnel, les sensations fortes, les émotions...
Cette semaine une collègue me pose 1 question sur le 24h que j'organise :
"- mais dis-moi, Renaud, un indiv', sur 24h, il court combien de tps, au maximum ?
- ben.... 24h !...
- oui, d'accord, mais il s'arrête quand, et combien de temps ?
- ben... jamais !...
- ah. et il dort quand, alors ?
- pffffffffff.... bon, je t'xplique... au début, les dinosaures, tout ça, cromagnon, et pis un jour un gars qui s'emmerde devant sa TV décide d'organiser un 24h. Et pis ça prend, et les record tombent. Aujourd'hui 300 bornes, soit + de 12 de moyenne, tu vois ?
- non, mais allez, sérieusement ?"
bon, là, je suis parti en pleurant... j'ai pas osé lui parler des 1000 miles ou du décatriathlon...
snif....
à croire qu'il existe des gens qui n'ont jamais eu de pb à surmonter dans leur vie, les pauvres !...
Les gens normaux me font chier par Superleggero (invité) (85.3.107.xxx) le 08/09/07 à 23:08:53
T'as raison.
Pour moi une course,c'est comme avec une jolie fille, plus c'est long plus c'est bon.
Les gens normaux me font chier par rick12 (invité) (89.80.122.xxx) le 09/09/07 à 00:25:45
"bon, là, je suis parti en pleurant... j'ai pas osé lui parler des 1000 miles ou du décatriathlon..."
Et cette personne qui t'as posé la question, en quoi es tu plus ou moins normal qu'elle?
Peut etre fait-elle des choses extraordinaires qui n'ont rien à voir avec la course à pied.
Je suis sur que mére Theresa se serait étonné de la meme façon.
C'est pas parcequ'on court un marathon qu'on est différent de la norme bien au contraire, on fait partie d'une majorité de Français qui déclare faire du sport pour se maintenir en bonne santé.
Tu cours le marathon, l'Ironman, les 1000miles et alors?
Une fois rentré chez toi, tu retombes dans la meme médiocrité!
Les gens normaux me font chier par ouais gros ! (invité) (82.230.33.xxx) le 09/09/07 à 01:54:32
@rick12 =
Je te kiffe gros ! Tu es le Jean-Pierre BACRI de la CAP mec
Les gens normaux me font chier par rick12 (invité) (89.80.122.xxx) le 09/09/07 à 20:58:02
C'est qui ce JP Bacri?
Un "philosophe" revisionniste ?
Les gens normaux me font chier par alpha (membre) (86.210.211.xxx) le 10/09/07 à 08:32:46
Non c'est plus un révisionniste dans son domaine qu'un philosophe !
Les gens normaux me font chier par djer2406 (invité) (194.51.237.xxx) le 10/09/07 à 08:59:06
GM tu es trop fort comme personnage !!!!!
restes comme cela, je te connais pas vraiment, mais j'adore ta personnalité
amicalement
Les gens normaux me font chier par gérardM (membre) (80.236.67.xxx) le 10/09/07 à 09:21:34
bonjour djer2406
Je fais de mon mieux pour ne pas vieillir , ni changer, merci de ton appréciation, c'est sympa
un ami, vient de me dire à peu près la même chose, à propos de mes interventions sur le forum, il a employé l'expression :
je suis impressionné, même mon frère laisserait tomber très vite (son frère est le futur ministre des sports), pour moi c'est : standing ovation.....
des encouragements pareils me stimulent.
Bonne semaine à toi
amitiés
gm
Les gens normaux me font chier par glinka (invité) (134.214.130.xxx) le 10/09/07 à 09:37:57
A Ian73,
je suis de retour d'Annecy. J'ai lu ton post après la course et là je peux dire "Que tes mots sont vrais!". Ah la dernière côte, mes mollets en gardent un souvenir... mais oui, qu'est qu'on est content à l'arrivée! Et qu'est qu'un coéquipier est important.
Je ne connaissais pas Annecy, une ville magnifique qu'on a visité (un peu) après la course.
MP
Les gens normaux me font chier par Belon (membre) (194.51.20.xxx) le 20/09/07 à 09:01:16
Annecy est une ville magnifique !
Les gens normaux me font chier par camcam (invité) (82.229.136.xxx) le 20/09/07 à 12:23:57
Moi il m'est arrivé d'entendre "courir, c'est un truc que j'ai jamais compris" (sous entendu, faut vraiment être con pour aller courir). Dans ces cas la c'est trés simple je répond pas et je passe mon chemin. A quoi bon franchement???
Je trouve que c'est un sport hyper mal vu car bien des gens qui s'y sont essayé s'y sont pris comme des manche a balais, en ont souffert, et ont tiré la conclusion suivante que c'était un sport de sado....
Donc quand je suis d'humeur j'essaie d'expliquer limite de me juustifier ou sinon je passe reelement mon chemin, c'est aussi simple!
Les gens normaux me font chier par Malague (invité) (86.199.67.xxx) le 20/09/07 à 13:16:54
La course à pied, c'est comme la religion, ou la politique, ou la bourse. Il y aura toujours des personnes qui trouveront idiot de te voir pratiquer ta religion en disant la aussi à quoi ça sert, qui ne seront pas d'accord avec tes choix politiques sans avoir d'arguments, qui te trouveront débile d'aller boursicotter, etc...
Toutefois, ces gens, aussi normaux que moi, ne me font pas chier. S'il arrive que la conversation vienne sur un de ces sujets (y en a plein d'autres bien sur) j'explique mes choix, mes envies et mes attentes et voilà.
Sur mon camion, j'ai encore des auto-collants de la course "La France en courant", et bien on m'a demandé plusieurs fois qu'est-ce que c'est? j'explique et je vois dans les yeux une petite étincelle de respect, mais pas de jalousie. Ce n'est pas parce que nous courons que nous sommes différents des autres. Si parfois, quelqu'un me regarde avec un air étrange, je fais en sorte que tout dans mon attitude soit positif.
Les gens normaux me font chier par Mickaelcool (invité) (129.102.254.xxx) le 20/09/07 à 13:28:43
Hier il m'est arrivé une situation du même ordre.
J'ai fais la connaissance d'une personne connue de ma belle famille.
Dans la discution on a abordé la "Foire aux haricots" d'Arpajon qui comprend une course de 10,5 Km en pleine foire qui a eu lieu vendredi dernier et à laquelle j'ai participé (organisation impeccable et ambiance très sympa).
Sa réflexion a été : c'est n'importe quoi cette foire, même qu'on s'est trouvé au milieu d'une course ou des abrutis transpiraient et qui nous empéchaient de se promener.
Je n'est pas relevé le sujet comprenant que je n'arriverai pas à changer son opinion.
Pas bien important je fais se sport pour moi et pas pour les autres.
Les gens normaux me font chier par bryce (invité) (194.117.218.xxx) le 20/09/07 à 19:15:21
C'est toujours trés fort (ou blessant selon l'humeur!) ce genre de situations!
"Faut vraiment être dingue pour faire un Marathon...
L'autre jour j'ai vu un reportage sur du triathlon longue distance, alors eux ils son complétement fous!"
"Ah oui c'est marrant justement je part pour un marathon en fin de semaine. Et le triathlon c'est mon rêve d'ici 2 ou 3 ans..."
Gros silence puis tentative de justification de la personne en face de vous : "Ah mais ceci dis c'est trés honorable et puis vous devez avoir une sacrée forme!"
Woué woué c'est ça! Je te laisse regarder la Star Ac ou faire ton sport quotidien (aller acheter des cigarettes), moi faut que j'aille m'entraîner!
Les gens normaux me font chier par pparticulier (invité) (77.192.203.xxx) le 16/12/09 à 22:52:54
Ce qui est évident me nourrissant je vais chier aussi comme tout ce que l on mange malgré nous on le chie n est pas à en avoir mal au cul pet ma jeunesse ...
Les gens normaux me font chier par pierre (invité) (82.127.68.xxx) le 17/12/09 à 09:43:28
@michaelcool:
peut être aussi que c'est pas très "malin" d'organiser une course au milieu d'une foire qui plus est apparemment bondée... :-(
Les gens normaux me font chier par pierre (invité) (82.127.68.xxx) le 17/12/09 à 09:51:06
on peut aussi constater aisément que parmi la gente masculine de plus de 30ans, d'une manière générale, une grande majorité a un bon bide... Par contre ceux qui courent, non... Après chacun son choix !
Les gens normaux me font chier par (invité) (89.83.60.xxx) le 17/12/09 à 10:11:00
Quand j'ai commencé à courir je n'avais pas de bide d'abord.
Par contre, j'ai tout de même l'impression dans mon entourage que la CAP en amateur est plus un sport de bons trentenaires que de jeunes de vingt ans (impossible à motiver ceux-là). Une réflexion que j'ai entendu "ben pourquoi il court, il a pas besoin de maigrir..."
Les gens normaux me font chier par pierre (invité) (82.127.68.xxx) le 17/12/09 à 10:31:13
au delà du bide, je dirait que l'on néglige trop l'importance d'avoir un corps sain... et courir est un bon moyen d'en avoir un, qui plus est sans trop de contraintes (surtout pour ceux qui courent pas dans un club avec horaires et jours précis).
Les gens normaux me font chier par pierre (invité) (82.127.68.xxx) le 17/12/09 à 10:34:19
et que dire des jeunes trous du cul en voiture qui se foutent parfois de la gueule des coureurs qu'ils croisent... forcément non coureurs, mais en plus arrogants... et on a beau leur faire un joli bras d'honneur en réponse et leur gueuler de s'arrêter et de venir s'expliquer en face, nada, ils continuent leur chemin...
Les gens normaux me font chier par (invité) (79.92.103.xxx) le 17/12/09 à 10:35:58
bonjour,
je pense qu'il y a parmis les personnes que tu cites beaucoup de gens qui ne te comprennenent pas car il ne connaissent rien au sport
et tout le problème vient de là*
il jugent en fonction leur point de vue sur un sujet qu'ils ne connaisent pas
et comme les gens parlent très bien des sujets qhu'ils ne maitrisent pas, il racontent des conerie tout simplement
tu cours pour toi, pas pour eux
parles de ta passion avec ceux qui la partagent et tu verras..
Les gens normaux me font chier par pierre (invité) (82.127.68.xxx) le 17/12/09 à 11:22:49
@invité 79.
Mais si le gars aiment le trail et essaye de partager sa passion avec notre cher Marathon Man, ben il va être encore plus déçu que d'en parler avec un gars qui ne connait rien au sport... :-(
Les gens normaux me font chier par humanbeing (invité) (83.145.116.xxx) le 17/12/09 à 11:52:00
C'est étonnant de voir que la pratique de la CAP n'est pas comprise par l'entourage pour pas mal de personnes.
J'ai un peu le même problème. Je cours beaucoup, par tous les temps. J'ai droit aux réflexions du genre ("Pourtant t'es pas gros!", "Arrête de te la péter"...) Heureusement que je cours pour moi et pas pour les autres. Dans le cas contraire, j'aurais arrêté depuis bien longtemps.
La raison pour laquelle je cours est simple: j'aime ça, point barre!
Et c'est bon pour la santé. Quand je vois les gras du bide autour de moi qui mangent n'importe comment!!!!!
Les gens normaux me font chier par (invité) (79.92.103.xxx) le 17/12/09 à 16:05:00
pour Pierre : j'inclu MM dans les gens qui parlent sans savoir
Les gens normaux me font chier par Moly (invité) (190.129.79.xxx) le 23/12/09 à 23:56:56
"Les gens normaux me font chier"
Ouh que ca fait plaisir,
Enfin, qq d'accord ac moi
Les gens normaux me font chier par CoCoBoY56 (invité) (168.224.160.xxx) le 24/12/09 à 09:25:42
Wouahouh !
J'avoue que je suis très partagé voire même surpris par les commentaires de ce post ... je comprends que l'on condamne l'intolérance des 'autres' (définition des autres si j'ai bien compris : ceux qui ne courent pas / les gras du bide) mais je suis surpris qu'on le fasse en étant soi-même d'une totale intolérance (je vous invite à relire les posts par vous même).
Moi aussi je cours beaucoup, par tous les temps, je fais des 10km-15km-semi-30km-marathon-100km, pour des bonnes raisons (dépassement de soi, santé) et des mauvaises raisons (obsession de garder la ligne et donc probablement de rester jeune aussi).
Mais d'un autre côté, je n'ai pas toujours couru alors que je pratiquais de nombreux sports pour certains à niveau départemental ou régional (tennis-natation-volley ball-...)... et à cette époque je ne comprenais pas l'intérêt de cette discipline, quel plaisir éprouvaient les coureurs, leurs motivations profondes. En bref pour moi il s'agissait d'un sport vide de sens, sans intérêt (à part celui de souffrir), chiant, et j'ai donc moi aussi fait des commentaires très cons à des personnes de mon entourage qui pratiquaient la CAP.
Pour avoir été des "2 côtés", je pense donc qu'il est normal que les 'autres' ne comprennent pas toujours, chambrent, disent même parfois des conneries. Il faut l'accepter et essayer d'expliquer ses propres motivations même si elles restent très abstraites pour l'entourage.
Joyeux Noël à tous et plein de bonnes performances en 2010 !
Les gens normaux me font chier par Valmy (invité) (90.41.212.xxx) le 24/12/09 à 09:33:11
Nous sommes tous normaux, que l'on soit coureur ou pas...
Les gens normaux me font chier par Fred13 (invité) (57.67.17.xxx) le 24/12/09 à 13:47:00
Nous sommes tous normal, exact.
Moi je cours depuis 15 ans à un niveau très modeste, j'ai fais 7 marathons (meilleure perf 3h40).
Hier je suis allé courir, il pleuvait à torrent.
J'aime le sport et je suis un bon vivant est aime faire la fête entre amis.
Je dédie ce petit message à mon ami d'enfance Eric avec qui j'ai participé à 3 marathons (PARIS 2004 - LYON 2005-2006) et qui est en phase terminale de cancer.
Eric je pense à toi.
Désolé pour ce message, mais bonnes fêtes à tous !!!
Les gens normaux me font chier par AmadeusZart (invité) (86.76.178.xxx) le 26/12/09 à 17:41:21
- « Comment je peux argumenter ? »
Tu peux leur dire que c’est un rythme qui te conviens, que ça te plait !
Que tu es en bonne santé, en pleine forme, et que ton médecin n’y trouve rien à redire.
Que ton poids te situe dans la fourchette dite de « corpulence normale ».
http://www.imc.fr/
Ces trois seules argumentations sont suffisantes en elle-même.
Si tes proches ne comprennent malgré tout toujours pas, c’est sans doute qu’ils n’ont jamais fait de sport de leurs vies (ou n’ont jamais aimé en faire) pour parvenir à le comprendre... Etre sportif ou avoir une passion aide à comprendre la tienne...
Ou encore c’est qu’ils sont tout simplement bêtes et intolérants...
... Ou ils pensent que c’est un prétexte pour les fuir, et te le "traduise" très maladroitement ! Avec leurs remarques je pourrais te comprendre !
Bon courage !
Les gens normaux me font chier par alain050580 (invité) (81.51.214.xxx) le 26/12/09 à 18:59:07
lol hé les gars le post date de 2007 lol
Les gens normaux me font chier par isa78 (invité) (79.87.219.xxx) le 26/12/09 à 19:13:53
je confirme haut et fort , les gens normaux ou plutôt lisses comme dirait un ami, me font chier "
j'apprécie les gens passionnés qui vont au bout de leur passion .
Les gens normaux me font chier par waiting sponge (invité) (82.229.140.xxx) le 26/12/09 à 20:03:27
C'est vrai que ce post date de 2007, le gars a sûrement trouvé une réponse depuis...
Mais c'est vrai que les gens normaux font chier :D Le mieux c'est de ne pas répondre tout de suite, tu ne dis rien et quelques jours après tu glisses à une de ces personnes, comme si c'était légitime, une réflexion sur le poids, la coupe de cheveux, le maquillage, une particularité physique etc... Et voilà le travail !
Les gens normaux me font chier par Blanco (invité) (132.209.100.xxx) le 14/02/10 à 21:38:23
Les blacks ca pu! pis toi t'es anorexique 1,90 m 77 kilos? va manger du mcdo l'échalotte
Les gens normaux me font chier par (invité) (41.140.13.xxx) le 15/02/10 à 10:57:59
Ne fais pas gaffe à ces personnes banales... La race des runners est une race à part, et j'oserais mm dire supérieure... Oui, raciste, je le suis !
Les gens normaux me font chier par (invité) (212.51.174.xxx) le 20/02/15 à 02:23:35
UP !
Les gens normaux me font chier par Ken (invité) (79.93.100.xxx) le 20/02/15 à 08:11:41
2007-2015: meme combat.
Mon entourage m "agresse" en me disant que je suis trop maigre (ce qui est vrai) mais necessaire pour que j apprecie la course a pied.
Donc, par jalousie, beaucoup, constamment au regime, mais pesant en moyenne 20kg de plus que moi, me le font remarquer, de maniere insistante en appuyant sur le fait que c est moche. Donc, dans ce cas la, je leur dit que je prefere etre comme je suis que comme eux, et generalement le debat s arrete net. S il dure je leur dit de ne pas s inquieter que c est hyper facile de prendre des kilos et que je me goinferais l ete si l envie se fait sentir...
Les gens normaux me font chier par Steph (invité) (160.92.7.xxx) le 20/02/15 à 10:55:03
Moi perso je me trouve pas trop maigre, je pèse le meme poids que lorsque j'etais au lycée.
C'est rare qu'on me dise des choses négatives sur mon poids ou mon sport. Ou alors c'est pour rigoler. En général on m'envie là dessus et les gens ne se cachent pas de le dire.
Faut voir à quelle dose aussi... Moi je cours 3 fois par semaine et je nage 1 fois à coté (+ abdos / gainage / pompes).
Les gens normaux me font chier par La normalité, qu’est-ce que c’est ? (invité) (85.25.103.xxx) le 20/02/15 à 22:58:41
"Dans un ouvrage paru aux P.U.F en 1966, Georges Canguilhem qui avait étudié la médecine, s’est interrogé en philosophe sur la question du normal et du pathologique et a remis en question l’idée que la pathologie fut une simple déviance par rapport à une norme. (1)
« Une norme, une règle, c’est ce qui sert à faire droit, à dresser, à redresser… le concept de droit selon qu’il s’agit de géométrie, de morale ou de technique, qualifie ce qui résiste à son application de tordu, de tortueux ou de gauche. » Droit venant du bas latin directum et de « directus », qui signifie « en ligne droite », sans détour, ce qui est conforme à une règle morale, sociale, mais aussi ce qui est juste, et en latin chrétien « conforme à la règle », bref en d’autres termes « normal ».
On peut dire que Canguilhem a de la norme une conception dynamique : « Le normal n’est pas un concept statique ou pacifique, mais un concept dynamique et polémique. » et, si je le comprends bien, il n’y a ni norme originelle, ni norme figée et c’est la transgression qui fait évoluer la norme. (2)
Pour avancer, la vie n’obéit pas à une norme, mais elle est création perpétuelle de nouvelles normes, « la vie est en fait une activité normative ».
Normal dérive du latin normalis (littéralement : fait à l’équerre).
Norma c’est l’« équerre » qui, comme chacun sait, permet de tracer des angles droits, ce qui est très utile pour éviter de se lancer dans des directions faussées. De l’équerre à la règle il n’y a qu’un pas, aussi n’est-on pas surpris qu’au sens figuré « norma » puisse désigner justement la règle, la loi. Ce que nous indique la maxime latine :
« Ad certam rationis normam vitam dirigere » (Mener sa vie selon une règle inflexible).
En fait le mot « norme » aurait été très rarement utilisé avant le XIXe…. Et ce n’est pas par hasard que des termes dérivés de ce concept naissent à l’âge d’or du développement des sciences et des techniques, où la nécessité de rationnaliser la production devient une exigence impérieuse.
Si le terme « d’Ecole Normale » apparait en 1793 et celui de normalien est de 1850… Le terme « Normalisation » terme proche ou équivalent à celui de standardisation, apparait pour sa part vers 1873, celui de « Normatif » vers 1868 … enfin le verbe « normaliser » (synonyme de rationnaliser… standardiser…) vers 1923…
Normal peut désigner un état habituel, ce qui se passe dans la majorité des cas et l’idée de moyenne y est souvent associée. On parlera par exemple d’« Une intelligence au-dessus de la normale. ». Mais je me souviens que mon vieux directeur d’Ecole « Normale », précisément, nous mettait souvent en garde contre la tendance à confondre la moyenne et la norme.
Il avait bien évidemment lu Canguilhem qui lui aussi conteste cette équivalence à partir de ses réflexions philosophiques sur les travaux des physiologistes :
« En résumé nous pensons qu’il faut tenir les concepts de norme et de moyenne pour deux concepts différents dont il nous parait vain de tenter la réduction à l’unité par annulation du premier. Il nous semble que la physiologie a mieux à faire que de chercher à définir objectivement le normal, c’est de reconnaitre l’originalité normative de la vie. » (3)
« Bichat disait que l’animal est l’habitant du monde alors que le végétal l’est seulement du lieu qui l’a vu naître. Cette pensée est plus vraie encore de l’homme que de l’animal. »
Non seulement il a pu vivre sous tous les climats mais « l’homme se révèle comme la seule espèce capable de variation ». La vie humaine n’est donc pas seulement soumission au milieu…
En résumé, comme le dit Philippe Nassif (4) qui appuie son argumentation sur les thèses de Canguilhem : « L’homme est un animal qui n’a d’autres ressources que d’inventer des normes afin de s’accorder à son milieu. »
La vie étant une activité créatrice de normes, une activité normative, qu’est-ce que la pathologie si ce n’est : « Une diminution de sa possibilité de créér et de s’adapter » :
« Le malade n’est pas anormal par absence de normes mais par incapacité d’être normatif. »
Les Normes sociales ont trait aux comportements, aux conduites, mais aussi aux jugements, attitudes, opinions, croyances. La fonction d’une norme est de différentier les évènements en fonction de leur désirabilité du point de vue du groupe, les normes émanant toujours d’un groupe social ou d’une société. Il est aisé et c’est pourrait-on dire un lieu commun, de constater que les normes varient avec les époques, les individus et de manière plus générale les sociétés. Le fonctionnement de la norme suppose l’intériorisation de valeurs. En effet, pour qu’une norme, une règle de vie, entre en vigueur dans une société et s’y maintienne, elle doit être acceptée par la majorité.
Dans le langage courant, « Etre normal », « être ou rester dans la norme », s’oppose à « être anormal, déviant, marginal, anticonformiste, contestataire etc. etc. on pourrait multiplier les manières de qualifier (ou de disqualifier les déviations). La normalité semble tracer la ligne droite, la route, dont il est, selon les lieux et les époques, plus ou moins dangereux de s’écarter de crainte de rappels à l’ordre social voire de sanctions si la transgression est jugée inacceptable.
Des écarts sont cependant plus ou moins tolérés, la société admettant, semble-t-il, une plus ou moins grande souplesse et peut-être peut-on dire avec Etienne Dumont que notre époque permet plus d’écarts que d’autres. C’est du moins ce qu’il croit constater (5) lui qui a choisi de transformer son corps, au fil des années, en le couvrant de tatouages, en y rajoutant des excroissances : cornes, piercings, disque pendant d’une oreille, bouche déformée etc. Il est donc bien placé pour pouvoir affirmer que la marge « a démesurément enflé depuis 1960 » car le regard d’autrui semble ne pas lui peser, ce qui étonne quelque peu Alexandre Jollien qui préférerait, pour sa part, se passer d’un handicap qui s’est imposé à lui. Mais il constate tout de même que, les préjugés à l’égard des personnes handicapées sont moins forts « que, par exemple, dans les années 1930 ».
Les règles se voudraient point d’encrage sociaux, solides, objectifs, indiscutables, permettant d’assurer un certain équilibre ; mais en les considérant avec un certain recul, (historique, géographique, anthropologique, philosophique), force est de constater que leur apparente objectivité ne résiste pas, soumise qu’elle est aux épreuves du temps et l’érosion des normes fait apparaitre leur caractère arbitraire et subjectif et la nécessité de leur remplacement par d’autres ; que cela se fasse lentement, comme par un processus d’usure, ou plus brutalement par une sorte d’éruption, de nouvelles règles se substitueront aux anciennes pour permettre à la société de retrouver un équilibre précaire. Cela me semble en tout cas clair dans les sociétés dites historiques.
Tout en m’efforçant de mettre la dernière main à cette présentation, j’ai entamé la lecture d’un ouvrage qui m’a été offert récemment par un ami. Ce livre, préfacé par Michel le Bris, relate les aventures du capitaine Théodore Canot dit Poudre-à-canon, trafiquant en or, en ivoire et en esclaves sur la côte de Guinée au début du XIXe siècle. A son époque cette activité, jusqu’alors considérée comme normale et légale était devenue théoriquement illégale par décision du parlement britannique, lequel sera suivi quelques années plus tard par les autres puissances coloniales. « Jusqu’au XVIIIe en Europe, et jusqu’au XIXe (en théorie) dans le reste du monde, à en croire les historiens, le système de la servitude, avec ses mille variantes, était la forme la plus répandue de l’organisation du travail, le fondement de toute économie bien comprise. La norme en quelque sorte… ». En fait le système de la servitude a été pendant des siècles et des siècles la règle et non l’exception. Aristote n’affirmait-il pas que « L’utilité des animaux privés et celle des esclaves sont à peu près les mêmes, les uns comme les autres nous aident par le secours de leur force corporelle à satisfaire les besoins de l’existence.» ?
Dès lors, comment Théodore Canot pourrait-il se sentir coupable, même à une période où la traite négrière commence à être remise en question, puisque l’on continue, en toute hypocrisie, à tirer d’énormes bénéfices du commerce que l’on prétend par ailleurs condamner. Cession de marchandises nécessaires à la poursuite du trafic, achat de matières premières issues des plantations américaines pour satisfaire l’engouement du public pour le café, le sucre et le tabac.
Michel le Bris constate que si Poudre-à-canon est loin d’être un saint, lui qui relate sans le moindre état d’âme ses exploits de négrier, ce n’est pas non plus un monstre. « N’oublions jamais que les bourreaux des camps de la mort, eux aussi étaient des gens « normaux », fonctionnaires zélés et bons pères de famille… » Il a un sens personnel de l’esthétique comme les dignitaires nazis pouvaient aimer l’art et la musique, et on l’en croit, il ne maltraite pas par sadisme sa cargaison de chair humaine. Evidemment, il séquestrait ou transportait sa précieuse marchandise avec un souci de la préserver autant que faire se peut.
Je faisais allusion précédemment à la nécessaire intériorisation des règles pour le meilleur et pour le pire. En effet s’il n’y a pas forcément besoin d’un gendarme ni d’un magistrat derrière chaque individu pour lui faire respecter les lois, les règles de la prétendue « normalité » sociale vont au-delà de ce que dit la loi et même peuvent être en contradiction avec cette dernière. Prenons par exemple la question du handicap. Alexandre Jollien sait de quoi il parle quand il affirme que c’est le regard d’autrui qui induit le handicap (ou l’exclusion) et la question qui revient souvent, à travers les différents témoignages du dossier, est celui de la souffrance que peut engendrer une position « excentrée ».
Mais il y a excentré et excentré. Si l’on a affaire à ce qu’on nomme parfois un « excentrique », (mot peut-être un peu désuet ?) on suppose qu’il y a là un choix du sujet, et celui-ci aurait donc la capacité de jouer avec son positionnement par rapport à la norme, et de se bricoler des équilibres provisoires. Par contre, si la marginalisation n’a pas été choisie, elle peut être source d’immenses souffrances et il n’est pas aisé de sortir de la spirale de l’exclusion, de l’anormalité non consentie … (6)
Il arrive parfois à l’individu ou à un groupe d’éprouver le sentiment que la norme n’est pas normale et qu’il conviendrait d’en changer. Si cette conviction est assez forte pour le pousser à sortir des clous, le risque est grand, si du moins il s’agit d’une véritable remise en cause et non d’une posture esthétique… L’histoire est riche en exemples de dissidents, hérétiques, révolutionnaires de tous poils, menacés par la prison, l’asile psychiatrique ou le goulag.
Je viens d’achever la lecture d’un ouvrage de Mario Vargas Llosa : « Le paradis –un peu plus loin » (Gallimard – folio 2003) qui évoque les figures hors normes de la militante féministe Flora Tristan et de son petit-fils, le peintre Paul Gauguin… lesquels, comme le résume la 4e de couverture ont vécu l’enfer pour avoir désespérément voulu bâtir un paradis toujours fuyant, toujours ailleurs. Du moins ce qu’ils ont trouvé était assez éloigné de ce qu’ils cherchaient et l’on peut dire qu’ils ont pris leurs désirs pour la réalité. Mais, certes d’un certain point de vue on peut considérer qu’en le payant au prix fort, ils ont vécu leur vie plus intensément que leurs semblables. Au fond, qu’est-ce qu’une vie réussie ? Une vie conformiste qui évite autant que possible les écueils ou une vie d’aventurier ?… En tout cas il est difficile de concevoir un roman ou un film à succès s’il ne comporte pas son lot d’actes hors normes, hors la loi, anticonformistes qui permette au lecteur ou au spectateur de vivre par procuration des situations transgressives.
Sortir des sentiers battus n’est pas donné à tout le monde et l’on sait par exemple qu’il ne fallait pas bon suggérer que la terre tournât autour du soleil à une époque où aller à l’encontre des dogmes pouvait vous envoyer au bûcher. Entre avoir la vie sauve et proclamer la vérité, on peut comprendre que le citoyen Galileo Galilei ait préféré profiter des quelques années d’existence qu’il pouvait encore espérer. Mais il faut bien noter que Socrate, Jésus, le Tche ou Martin Luther King sont des modèles notamment pour avoir été jusqu’à l’ultime sacrifice fidèle à leur logique.
De celui dont la tête ne dépasse pas on dira qu’il mène une « vie normale », le normal étant ce qui est justement dépourvu de tout caractère exceptionnel, qui est conforme au type le plus fréquent ; qui ne surprend pas, qui se produit selon l’habitude. Ni trop ni pas assez…
Et la vox populi s’accordera sur le fait qu’un individu dont le niveau intellectuel est inférieur à la moyenne ou dont le comportement laisse supposer des troubles mentaux « n’est pas normal ». « Rien à signaler, tout est normal. » Signifie qu’il n’y a pas eu d’événement inattendu, imprévu, inquiétant, que ce qui se passe est habituel, comme à l’ordinaire.
2) La recherche d’un équilibre précaire
Pour Philippe Nassif la question de la normalité serait une (drôle de) question qui hante nos contemporains alors qu’elle ne se posait pas autrefois. Est-ce exact… ?
C’est ce qu’il avance en tout cas dans l’introduction du dossier de philosophie magazine de mars 2011 consacré à ce thème, dossier intitulé : « Et vous, êtes-vous normal ? ». Selon lui, avant les années 50, les générations anciennes ne se posaient pas une telle question qui serait au contraire récurrente chez l’individu actuel. Il y avait bien des comportements admissibles, conformes aux bonnes mœurs et les comportements déviants. La frontière était nette entre attitude « normale » et comportement anormal, entre conformisme et rébellion. On semble donc être passé d’une définition qui pouvait être considérée comme objective à une définition subjective de la normalité.
Entretemps, que s’est-il donc passé ? Il y a eu, bien évidemment, la rébellion de mai 68 qui aurait fait éclater les frontières entre vie bourgeoise et vie bohème (d’où l’invention de ce curieux oxymore : le bourgeois-bohème ou « bobo »).
En 68 ce sont les valeurs bourgeoises répandues dans toutes les classes sociales qui sont mises en question. On conteste le conformisme, les normes comportementales imposées par l’église, l’école et l’armée ; les jeunes veulent secouer le carcan poussiéreux et prétendent inventer d’autres modes de vies si l’on peut dire « hors normes ». [ voir M le Bris] En tout cas les valeurs anciennes sont rejetées, Antoine se laisse pousser les cheveux et sa mère n’y peut rien, le rock donne le rythme, les femmes les plus émancipées refusent les rôles sociaux auxquels les siècles précédents avaient cantonné leur sexe etc. A tous les niveaux, on conteste l’autorité, depuis celle du vieux général au pouvoir depuis des lustres jusqu’à celle des parents, en passant par celle des représentants traditionnels de l’ordre établi qu’ils fussent de droite comme de la gauche classique. On commence même à contester la société consumériste et certains groupes minoritaires tentent d’échapper aux normes dictées par le pouvoir économique, ce qui, il faut le reconnaitre est plus difficile que de défiler et de contester tout s’écartant au fond très peu des rails. Dans une interview, Michel le Bris qui a été un protagoniste de mai 68 et a même été emprisonné pour avoir dirigé « La cause du peuple » établit un distinguo entre contestation et dissidence…
Les jusqu’auboutistes soixantuitards expérimentent des styles de vies aux marges de la vie sociale classique, en tentant de créer des communautés qui se veulent libertaires. Mais ce n’est pas si simple… « Il est interdit d’interdire » était certes un beau slogan pour manif d’étudiants, mais ne pouvait pas se poser comme un principe permettant à l’individuel et au collectif de trouver des équilibres viables.
Nassif explique que ceux qui pouvaient être considérés au départ comme des marginaux stigmatisés par les tenants de l’ordre bourgeois, vont devenir des figures positives.
Si mai 68 n’a pas été une révolution classique, de profonds bouleversements sont intervenus et de nouvelles perceptions vont bousculer les frontières autrefois nettes entre attitude normale et comportement anormal. Ainsi l’image du révolutionnaire idéaliste, de l’artiste libre ou du fou poétique se trouveront assumées par les classes moyennes.
Les signes de la rébellion et le conformisme de la consommation finiront par se mêler (et le marketing va s’en saisir). Du coup, aujourd’hui, l’individu nous ne saurait plus où se situer, ni où sont les limites qui lui échappent. Quelle est la norme aujourd’hui ? Les cartes sont brouillées et le jeu très ouvert. Il s’agirait, nous dit-on, de chercher un équilibre précaire dans notre déséquilibre.
Michel Eltchaninoff (7) dresse le portrait pittoresque de ces soi-disant nouveaux rebelles qui s’arrogeant la part de narcissisme liée aux marges, jouent sur tous les tableaux et profitent des avantages des deux rôles. Le révolté chic obéit bien entendu lui aussi à des normes qui l’autorisent à faire partie d’un groupe. Nos sociétés ouvertes nourrissant en leur sein une mosaïque de « tribus » ayant chacune leurs codes. C’est le cas par exemple des fumeurs de marijuana observés par le sociologue américain Howard S. Becker qui a publié l’ouvrage « Outsiders » (Métaillé 1985).
M. E explique que le nouveau rebelle doit lutter en permanence pour trouver la bonne distance permettant rester singulier tout en demeurant suffisamment semblable pour ne pas être rejeté. Question de calcul plus que de courage… Mais au fond n’est-ce pas la caricature de ce jeu auquel nous nous livrons tous plus ou moins ? Dialectique de la conformité et de la singularité, désir d’être à la fois mouton et loup, avec, au fond, un immense désir de reconnaissance. Le regard des autres nous dicte la norme et nous indique si notre différence est tolérée, appréciée, rejetée…
Nous vivons dans une société qui nous semble ouverte et inscrite dans une histoire mouvante donc susceptible de changements au fil du temps, petits changements plus ou moins imperceptibles, changements réformistes ou bouleversements révolutionnaires, le jour où le ressort trop longtemps comprimé des forces antagonistes vient à se déclencher. Mais notre système sécrète des tas de normes implicites ou explicites et de mécanismes sociaux de régulation même si on peut avoir un sentiment de relative liberté. Dans d’autres systèmes plus fermées : je pense notamment aux sociétés premières que l’on dit parfois anhistoriques. L’individualité est dissoute dans le groupe mais je me demande si, parfois, des velléités d’émancipation ne se manifesteraient pas d’une manière ou d’une autre et qu’alors se mettraient en place des mécanismes de régulation sociale avec des sanctions plus ou moins graduées.
Les nouvelles normes…
Pour Charles Melman, psychanalyste, dans la société occidentale, la norme de notre époque c’est d’être vendable. Il constate d’une part qu’aujourd’hui la préoccupation essentielle de ses patients n’est plus de tenter de lever les obstacles que la névrose dresse face à la réalisation d’un désir, d’une aspiration à l’intégration sociale, mais que la difficulté actuelle est d’identifier son désir. D’autre part la société promet « des jouissances qui n’exigent plus l’intervention du désir ». Il s’agit d’être vendable sur le grand marché de la jouissance, y compris dans le domaine du commerce amoureux. De plus, avoir en poche le dernier gadget à la mode donne « au plus médiocre d’entre nous un sentiment de toute-puissance ». Nous sommes dit-il les serfs des marchandises, des objets produits par le système économique et que la publicité s’évertue à rendre désirables. Mais cette servitude est volontaire, ou du moins on ne se rend pas compte d’où viennent les prescriptions qui dictent les nouvelles normes.
C’est ce que souligne de son côté Cédric Lagandré, professeur de philosophie en banlieue parisienne (et auteur p.44). Il note que nous nous leurrons en croyant que nous vivons dans une société plus libre, en réalité nous ne percevons pas consciemment les injonctions venues des médias au sens large du terme. Ce pouvoir agit de façon plus sournoise. C’est nous dit-il ce type de « pouvoir qui ne vient pas d’en haut, mais s’exerce de manière anonyme » qu’avait dépeint Michel Foucault. Il s’agirait aujourd’hui de « gérer sa vie » plus que de la vivre.
C. Lagandré jette notamment sur le phénomène facebook un éclairage cru en indiquant qu’en collectionnant des amis virtuels l’individu peut jouir de sa propre normalité en faisant l’économie de vraies rencontres amicales car le rapport réel à l’autre est plus compliqué que le simple fait de cliquer pour appartenir à une liste sur un réseau dit social.
3) A quoi servent les normes ? Peut-on s’en affranchir ? Est-ce possible et souhaitable ? Que signifie être en marge aujourd’hui ?
A.J (p.57) qui en tant qu’ handicapé sait ce qu’être en marge de la « normalité » veut dire, déclare « qu’on se comparer, qu’on juge, qu’on voudrait bien correspondre à des normes pour se rassurer, on ne se trouve jamais assez bien, on a peur. La suprême audace serait d’oser être soi en toute liberté, sans cependant s’imposer à l’autre et accueillir autrui sans l’enfermer dans nos valeurs. » Il me semble qu’avec des mots simples, l’essentiel est dit du désir de reconnaissance et la recherche incessante de la bonne distance avec autrui afin de tenter de concilier nos singularités.
Le conformisme permet d’éviter d’une part le conflit, d’ éviter d’être rejeté par la majorité. « Le conformisme se manifeste par le fait qu’un individu modifie ses comportements, ses attitudes, ses opinions, pour les mettre en harmonie avec ce qu’il perçoit être les comportements, les attitudes, les opinions du groupe dans lequel il est inséré ou il souhaite être accepté »
Jean-Paul Codol Maître de Recherche au CNRS
Cependant « la norme est rassurante mais émolliente. D’où la recherche de pratiques qui permettent de rompre avec le quotidien » Guillaume le Blanc (8)
La problématique de la norme, de la normalité, renvoie nécessairement à la question des marges. Puisqu’il y a des normes sociales, variables selon les époques et les lieux, il me semble légitime de s’interroger où se situe le pouvoir qui les institue ? D’où viennent ces normes dont on sait qu’elles sont inscrites dans un processus historique et qu’elles sont vouées à être contestées ? Quels sont les pouvoirs dominants de l’époque qui décident de ce qui est normal et de ce qui est anormal ou déviant?
Sans doute aussi peut-on postuler que le chemin tracé qui est emprunté par la majorité des individus désireux de s’intégrer dans le jeu social, notamment en escamotant d’autres chemins possibles, crée des zones où errent les marginaux volontaires ou non.
Peut-on pour autant s’affranchir des normes ? Ce n’est qu’un rêve qui virerait vite au cauchemar si l’on tentait d’appliquer un tel programme. En fait la norme est comme la référence, à partir de laquelle l’individu peut construire sa singularité. (citation p.48).
« Nous avons besoin de normes pour délirer » disait Deleuze.
Guillaume le Blanc (philosophe) note (p.4- et suivantes) que si les normes sont quelque part des « dispositifs pour rendre les vies vivables » elles peuvent aussi être mortifères pour les sujets sur lesquels elles exercent une violence en disqualifiant certaines formes de vie. « C’est ce que désigne la notion de précarité : la fragilité de l’attache aux normes ». Mais il indique également que nous utilisons les normes communes pour rendre lisible notre position sur l’échiquier social » par un jeu d’équilibriste entre le soi et le hors de soi. A la question : « Qu’est-ce qu’être normal ? » Freud répondait très simplement : « Pouvoir aimer et travailler ». Deux activités où l’on est à la fois en soi et hors de soi….. Mais Alexandre Jollien (p.57) pour sa part trouve cette position trop normative et trop étroite, le propre de l’homme étant selon lui d’échapper aux normes…
En somme si l’on fait la synthèse entre différentes assertions, on peut d’une part penser, avec Canguilhem, que la tendance de la vie humaine est de créer des normes ; que par ailleurs les normes sont nécessaires, qu’elles nous sécurisent (en principe, sauf si elles ont pour effet de nous exclure). Enfin que les normes servent de point d’appui pour affirmer notre singularité, car elles peuvent être ressenties comme un carcan dans lequel un individu singulier se sent emprisonné car il est probable que soit tout aussi vraie cette assertion qui veut que l’homme cherche à s’affranchir des normes, ou du moins qu’il éprouve le besoin de se donner le sentiment qu’il s’en affranchit.
Dans le dossier de philo magazine, cinq cas de marginalité, volontaire ou non, sont évoqués et analysés par Guillaume le Blanc: le cas de l’individu dit « surdoué » qui se trouvant hors normes, a toujours été à la limite de l’exclusion, le cas de l’écrivain injustement méconnu qui a sombré dans la dèche et la marginalité, puis qui a réussi à retourner dans le monde « normal » grâce à sa poésie. Celui de Catherine Poulain qui a vécu des violences non reconnues qui l’ont poussé vers la marge. Les normes sociales ne l’ayant pas protégé elle a sombré dans l’angoisse et la solitude. De son côté Anne Coffinier qui a été profondément déstabilisée par la mort de son père, trouve dans la foi une issue et poursuit son chemin malgré les railleries des autres. Cependant pour aller jusqu’au bout de sa quête, pour sortir de la normalité, elle a eu besoin de s’appuyer sur un autre collectif qui partageait ses valeurs. Elle a le sentiment de vivre une vie plus intense en se dépouillant et en revenant à un mode de vie très réglé selon des normes qui ne sont pas celles de notre époque (voir le film « Des Dieux et des hommes »). Enfin, la traversée de la folie, a été l’épreuve vécue par un autre témoin, qui exerce le métier d’architecte en Ile-de-France. Après la mort tragique de son père, sa vie se désagrège. Ce témoignage montre comme la santé mentale est un équilibre précaire.
La marge fait-elle avancer la société ?
On pourrait penser qu’Etienne Dumont poursuit quelque projet, qu’il souhaite. On se demande pourquoi, dans quel but, transformer ainsi son corps pour en faire un objet tellement bizarre qu’il ne peut que susciter pour le moins une réaction de gêne, il répond qu’il n’y a ni raison ni logique, que cela s’est fait petit à petit… Qu’il ne prétend pas non plus faire une œuvre d’art. Pour ce qui est de « se cacher » comme il le déclare (p.54) on peut se demander si c’est la meilleure solution…
Et à la question de savoir si selon lui les marges font avancer la société, il répond qu’il ne le croit pas. A.J concluant pour sa part qu’il ne suffit pas d’être dans la marge pour faire avancer la société… nuance…"
(1) « Le normal et le pathologique », PUF, p.177
(2) « Le normal et le pathologique », PUF, p.176
(3) « Le normal et le pathologique, PUF, p.116 »
(4) (philo mag 47, page 37)
(5) (philo mag 47, p. 57)
(6) (Voir Guillaume le Blanc dans philo mag 47, p.46 et suivantes…).
(7) (Michel Eltchaninoff philo mag 47, p. 43 et suivantes)
(8) (Guillaume le Blanc philo mag. p.50)
La normalité, qu’est-ce que c’est ?
Café philo du 23 mars 2011 par Daniel Junquas.
http://cafe-philo-biarritz.over-blog.com/pages/Daniel_Junquas_La_normalite_questce_que_cest-6083694.html
Les gens normaux me font chier par (invité) (212.51.174.xxx) le 20/02/15 à 23:47:50
85.25.103 : tu nous aurais juste mis le lien internet et ça nous aurait suffit !
Est-ce bien NORMAL de poster des "pavés imbuvables" sur un forum de CAP à part dans le but de faire ch..r les gens ?
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