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L'Abandon en Questions... par jayjay (invité) (82.123.133.xxx) le 05/05/08 à 12:21:06
Bonjour à tous, nous dissertons sur les plans d'entrainement, les objectifs à venir, les objectifs réalisés mais nous ne parlons jamais de l'abandon...
Pourquoi faire le choix d'abandonner?
Est ce une décision difficile à assumer par la suite?
Sur quelles types d'épreuves avez vous déjà vécu l'abandon?
Qu'avez vous tirer de cette expérience?
Est une décision sage ou un manque de motivation?
Voilà quelques questions pour partager votre expérience ou opinion sur le sujet.
De mon coté j'ai abandonné au marathon de Sénart le 1er mai 2008 après 31 kilomètre. Je pense qu'il était plus sage d'en rester là car je n'étais pas dans le coup et les petits pépins s'accumulaient. Bizarement sur le coup j'assumais pleinement, bien qu'étant un peu déçu de ne pas atteindre l'objectif fixé, mais les jambes revenant c'est un peu plus dure d'accuser le coup.
Je suis "satisfait" de mon choix car je vais ainsi pouvoir enchainer plusieurs courses sur la fin du mois de mai alors qu'en finissant à l'arrache je pense que la récup aurait dure dure.
L'Abandon en Questions... par beni (membre) (195.101.248.xxx) le 05/05/08 à 12:24:53
Pour ma part durant mes 13 ans d'athle je n'ai jamais abandoné (mais je n'ai fais qu'un marathon)
Pourquoi ? Jsutement dans toute course il y a un moment où s'est très dure ou ça fait mal, et la tentation de l'abandon est fort. Je me suis toujours dit que si une fois j'abandonais, je saurais plus difficilement résister à la course d'après...
Par contre sur marathon, cela se justifie plus car on récupère très longuement.
Si on a un objectif on qu'on est dans les choux, finir le marathon a tout prix peut être préjudiciable pour le prochain...
L'Abandon en Questions... par christian60 (invité) (82.247.254.xxx) le 05/05/08 à 12:38:11
JAY JAY
J ai abandonné une fois sur une course . Un 10km . Les raisons étaient médicales . J ai parcouru 3 km et j ai senti que la respiration n y était pas dès le début. J ai insisté mais je ne me faisait pas d ilusion . Je ne pouvais plus venitler au niveau des poumons . Je fais de l asthme. Résultat ,après une petite cote , j ai jeté l éponge et enlevé mon dossard . Je suis retourné au stade pour récupérer mon sac . Dans le gymnase , une personne a dit : Tiens les premiers arrivent déjà ..............
C etait mon seul abandon et la seule fois où je participe à une course et que je vois le premier passer la ligne d arrivée
Ce fut assez dur d encaisser cet echec. J ai mis du temps avant de refaire une course de peur de revivre la meme chose
Depuis cette mésaventure , je n ai plus abandonné . Pourvu que ca dure
Slts
Christian
L'Abandon en Questions... par jc (invité) (80.11.117.xxx) le 05/05/08 à 12:38:14
Suite à une douleur inconnue (nerf coincé sûrement) en haut de la cuisse - je ne pouvais même plus marcher - abandon au km 47 de la Saintélyon. Vu qu'il me restait 22 km à (par)courir, ce n'était pas raisonnable d'essayer de continuer.
Mais quand j'ai juste mal aux cuisses (muscles) je n'abandonne pas, j'endure.
L'Abandon en Questions... par Jetto (membre) (62.23.212.xxx) le 05/05/08 à 12:59:22
Il y a plusieurs façon d'abandonner. La plus évidente c'est de sortir de la course et la seconde c'est de renoncer à ses objectifs et de continuer dans le seul but de finir.
Dans tout les cas, ce ne sont pas des moments simple à vivre et à assumer s'il a un vrai choix entre continuer ou abandonner.
Mais cela fait partie de la vie du sportif et il faut l'accepter.
L'Abandon en Questions... par Romain (invité) (194.153.110.xxx) le 05/05/08 à 14:01:20
Bonjour JAY JAY ,
je suis du même avis que JETTO ci dessus
si cela peut te consoler j'ai abandonné une fois sur un cross au bout de 11' seulement , j'avais un point de côté.
Comme dit JETTO , j'aurais pu ralentir et finir la course sans penser au chrono . Mais y avait peu de coureurs , je me serai retrouver dernier et psychologiquement c'est aps facile de courir en dernière place ...
après cet abandon j'ai enchainé les séances d'entrainements tronquées
avec le recul , maintenant je sais que si cela se renouvelait , je lèverai le pied , et finirai la course
comme il a été dit , y a un moment où c'est dur , (comme à l'entrainement sur certaines séances d'ailleurs) une fois ce moment passé ça court tout seul , et on est super content de ce qu'on a fait
faut juste garder ça en tête quand le moment fatidique arrive
plus facile à dire qu'à faire
La route est longue , des courses t'en auras pleins d'autres et des marathons aussi bon courage et bonne suite
L'Abandon en Questions... par jayjay (invité) (82.123.133.xxx) le 05/05/08 à 14:29:02
Je rejoins assez Jetto et plusieurs propos.
De mon coté sur mon dernier marathon finir pour finir celà me disait vraiment rien. Mettre 3/4 d'heure, une heure de plus que l'objectif initial et avoir une récupération difficile qui ne permet pas d'enchainer sur plusieurs courses derrière c'en était trop.
Je trouve intéressant d'avoir l'avis de coureurs sur ce sujet. Les coureurs élites quant ils ne sont pas dans le coup n'hésitent pas abandonner (radclif à athènes, hel immer au chpt france de cross et bien d'autres encore) et pourtant leurs entrainements et leurs perspectives sont bien plus importantes. Curieusement pour les coureurs amateurs on dirait que c'est un sujet tabou tout comme le marathon semble être devenu un rite de passage à accomplir dans la vie de l'Homme moderne mais là c'est un autre sujet.
L'Abandon en Questions... par pascal77 (membre) (86.72.60.xxx) le 05/05/08 à 14:38:00
Jayjay,
dans le cas des coureurs élites si effectivement ils ne sont plus dans le coup (meme si ca peut etre mal perçu) abandonner (sur marathon par ex) ca veut dire se redonner une chance d'en refaire un prochainement...
pour revenir à ce que disais Jetto plus haut , je pense qu'il y a meme 4 façons d'abandonner:
- malaise , douleur ou blessure vive qui ne permet vraiment pas de continuer (meme pas en trottinant)
- arrèt parce que pas dans le coup ou faiblesse morale ou les 36000 excuses qu'on peut parfois se trouver
- arrèt programmé (c'est ce que j'ai fait à Paris en m'arretant au semi du mdp2008)pour se preserver en vue d'une course future par exemple
- couper son effort et derouler (c'est ce que j'ai fait au 23eme kilo du marathon de senart , suite a prepa perturbée par tendinite) j'ai abandonné le chrono mais pas la course
à+
L'Abandon en Questions... par Romain (invité) (194.153.110.xxx) le 05/05/08 à 14:45:06
Heureusement quand même que tous les marathoniens qui n'ont pas eu une bonne prépa n'abandonnent pas car sinon il n'y aurait plus grand monde
l'abandon pour mauvaise prépa fait partie de ces 36000 excuses qu'on peut s'trouver (c'est mon point de vue)
L'Abandon en Questions... par jayjay (invité) (82.123.133.xxx) le 05/05/08 à 14:54:19
Tu peux être bien préparé et abandonner. Dans un premier temps, l'abandon peut se vivre comme un échec mais au final je pense que c'est une sage décision qui peut même servir à passer un cap pour des courses à venir.
J'étais eu 30ème kilomètres et à l'arrivée au marathon de Paris pour encourager un pote et j'ai trouver qu'il y avait plus de gens qui faisait pitié qu'envie.
Je précise que je cherche pas d'explications à ma "situation" ni de polémique mais souhaite juste partager des epxériences et des ressenties qui pourraient être utiles à chacun d'entre nous.
Ce n'est pas sale....
L'Abandon en Questions... par gavroche (invité) (212.99.93.xxx) le 05/05/08 à 15:02:39
c'est sur qu'on abandonne plus sur un marathon que sur un 10.
moi j'ai abandonné 4 fois sur marathon , ce qui fait que j'ai plus abandonné que couru des marathons, 2 fois sur blessure et 2 fois une sur chaleur (mdp 2007) et 1 fois mauvaise prépa car bras casséà noel, abandon au 22émé du mdp.
ça ne me pose pas plus de problèmes que ça.
-des courses c'est pas ça qui manque
- à plus de 50 ans courir sur sa seule force mentale quand on est bléssé c'est risquer de ne plus jamais pouvoir recourir donc prudence.
- on est des amateurs, je pense que ça regarde soi, et d'ailleurs dans mon entourage pas cap, tout le monde s'en fout et c'est très bien comme ça.
-l'abandon fait partie de la course, je gagne pas ma vie avec, cela doit rester un plaisir, c'est un incident de parcours et puis voila.
L'Abandon en Questions... par Romain (invité) (194.153.110.xxx) le 05/05/08 à 15:05:21
Jayjay ,
exact
abandonner est personnel et personne ne peux juger quelqu'un pour un abandon sur une course
le sport c'est aussi se donner à fond , aller au bout de soi et se surpasser
tant qu'on fait de son mieux , abandonner au bout de 5' ou au bout de 30kms pour moi c'est pareil
c'est la peine qu'on s'est donnée qui compte et le courage qu'on a su avoir
quelque soit le temps qu'on met d'ailleurs
C'est ça le sport
l'abandon parce qu'on fera pas un chrono c'est un abandon moins valorisant c'est clair , mais y a rien de dramatique non plus
j'étais sur les trottoirs du MDP , et j'ai vu les gens en plus de 4h30 à 5h , bah j'avais envie d'en aider , même à 8km/h on voit qu'ils se donnent et j'imagine leur joie à l'arrivée
abandonné par épuisement avant l'arrivée , c'est uen chose qui doit être très dure mais au moins on s'est donné à fond
biens ûr les imprévus médicaux c'est autre chose
d'ailleurs si on a une jambe cassée c'est complètement déraisonnable de prendre le départ
le certificat médical n'est plus valable
L'Abandon en Questions... par Picsou (membre) (217.128.111.xxx) le 05/05/08 à 15:53:01
Mon passé de rugbyman (ancien) et l'interdiction des remplacements même sur blessure doit encore être ancré en moi car malgré de grosses défaillances, je n'ai jamais abandonné quitte à encourir une fatigue inutile.
Au MDP de 2007, j'ai voulu terminer en footing à partir du 25ème quand j'ai vu que j'étais cuit et j'ai mis 2 mois à me remettre mentalement de cet echec.
Cette année, au semi de Nogent, je suis parti trop vite par rapport à mon niveau actuel (21'15" au 5ème km), j'étais déjà "mort au 10ème et malgré cela, je me suis traîné jusqu'à l'arrivée en 1h38 (mon plus mauvais chrono). Heureusement, un semi laisse moins de traces. Si je devais subir une nouvelle défaillance sur marathon, je ne sais pas quelle attitude j'adopterais.
L'Abandon en Questions... par tesla57 (invité) (83.179.152.xxx) le 05/05/08 à 20:32:20
pour moi l abandon sauf blessure hors de question mon amour propre en prendrait un coup cest idiot mais bon je prefere souffrir qu abandonner
L'Abandon en Questions... par jc (invité) (82.248.56.xxx) le 05/05/08 à 21:18:13
La décision d'abandonner doit se méditer avant la course.
Elle dépend surtout des objectifs que l'on s'est fixés au départ et de la détermination que l'on a à les atteindre.
Si tu as décidé de battre ton record sur la distance ou de "faire un chrono", par exemple, le fait de te trouver dans un mauvais jour (méforme, problème physique) te poussera à abandonner rapidement si tu t'aperçois que tu es hors temps. Tu sais que tu n'atteindras pas ton objectif, donc le reste tu t'en moques, donc tu n'as plus de motivation et tu ne peux endurer la souffrance. Normal.
Si tu as décidé de "finir", les choses prennent une autre tournure. Peu importe le temps, tu vas t'adapter, te reposer le temps qu'il faut, réduire l'allure, bref tu vas gérer ta fin de course.
Bien sûr il faut estimer objectivement les risques pris si l'on continue: blessure possible? probable? s'il y a 10000 euros au bout, ce n'est pas pareil non plus...
Si tu as fait 800 km pour venir participer à la course, ce n'est pas comme le voisin du coin.
"L'abandon en questions"... effectivement ça pose des questions, merci de l'avoir posée...
L'Abandon en Questions... par (invité) (86.212.160.xxx) le 05/05/08 à 21:32:42
Pour ma part, abandonner, je pense c'est plus une question de motivation que d'autre chose.
D'ailleurs, quelqu'un avec une motivation sans failles pourra rallier l'arrivée d'un marathon, même s'il est loin de son temps prévu, ou s'il a très mal quelque part, tout cela est une question d'état d'esprit et d'envie de se dépasser (dépasser l'envie d'arrêter, dépasser la douleur).
Bien sur, je conçois le fait que suivant les problèmes physiques il soit normal d'abandonner, cependant je pense quelqu'un de particulièrement motivé abandonnera plus loin dans une course que celui qui l'est moins et qui a les même soucis.
Enfin, pour les éventuels remords à propos d'un abandon, là encore je pense que quelqu'un de solide mentalement essayera et verra les points positifs et ne se laissera certainement pas miné par cela, et voudra justement encore mieux rebondir.
L'Abandon en Questions... par Belon (invité) (83.114.158.xxx) le 05/05/08 à 21:35:04
Je me retrouve totalement dans l'avis de l'invité juste au dessus !
Le principal n'est-il pas de faire "son" sport, avec les moyens du moment, sans se prendre le tête ?
:)
L'Abandon en Questions... par Flo (invité) (86.212.160.xxx) le 05/05/08 à 21:38:11
OUPS ! désolé, j'avais oublié le prénom :P
L'Abandon en Questions... par Flo (invité) (86.212.160.xxx) le 05/05/08 à 21:39:24
Mais de manière générale, c'est sa que je voulais dire, tu fais un marathon, par exemple, bon sang, ce que tu peux avoir envie de le finir !!!
L'Abandon en Questions... par ELTITO (invité) (90.3.197.xxx) le 05/05/08 à 22:00:50
Je suis beaucoup le triathlon et surtout les Ironmans.
L'autre jour à L'Ironman d'Hawaï, un des gars qui a déjà fini plusieurs fois dans les 10er a completement explosé sur le marathon. Il l'a fini en 3h45 (avant: plusieurs fois sous les 2h50 dans un Ironman) et bien quelqu'un lui a demandé "mais pourquoi tu n'as pas abandonné?"
La réponse: "Si tu abandonne une fois, tu abandonnera toujours"
C'est suremant un peu exageré, mais peut être pas tand que cela.
L'Abandon en Questions... par jc (invité) (82.248.56.xxx) le 05/05/08 à 22:04:16
Eltito, ça met en évidence le rôle primordial du mental.
Mais celui qui a un fort mental est capable de discernement, l'un n'empêche pas l'autre. S'il se trouve dans une situation qui "commande" d'abandonner, il abandonnera, parce que préserver sa santé (par exemple) est plus important que s'entêter à vouloir finir et se ruiner. Et ça ne l'empêchera pas de se surpasser dans d'autres conditions. Impossible de faire une règle rigide. Avec les règles rigides, on va dans le mur.
L'Abandon en Questions... par gérardM (invité) (85.68.49.xxx) le 05/05/08 à 22:09:23
C'est exagéré
un abandon peut se conçevoir, et ce n'est pas pour autant, que cela deviendra une habitude, surtout en disant : toujours.....
il y a des circonstances où l'abandon est préférable à tout autre solution, il ne sert à rien d'aller trop loin dans la souffrance, on peut aussi être raisonnable, et penser à d'autres échéances , sans pour autant compromettre la suite, au contraire, on doit rebondir et se rattrapper très vite.
GM
L'Abandon en Questions... par Flo (invité) (86.212.160.xxx) le 05/05/08 à 22:22:53
Voila !!
Celui qui abandonne, cela peu être aussi celui qui a un gros mental, car il se préserve pour faire mieux un jour suivant où il sera en pleine possession de ses moyens, et certainement pas une forme de résignation définitive !
De toute façon abandonner ce ne doit pas être une fin, mais simplement un retardement à la réussite d'un objectif, sinon...
L'Abandon en Questions... par Daniel Rousseau (membre) (81.56.207.xxx) le 07/05/08 à 23:43:36
Il y a un cas d'abandon qui ne semble pas traité: l'abandon quand on fait partie d'une équipe.
Je partage totalement l'opinion de ceux qui disent que l'abandon peut être une bonne chose pour les courses à venir et donc une excellente décision.
Mais lorsqu'on est dans une équipe et que si on ne termine pas la course l'équipe ne sera pas classée, la il y a dilemme...
L'Abandon en Questions... par Malou (invité) (82.252.164.xxx) le 08/05/08 à 00:41:57
Pour ma part, j'ai abandonné trois fois sur une centaine de courses...
Au 16ème km d'une course de 20 kms...parce que j'avais perdu mes ongles de pied quelques semaines auparavant après mon premier marathon pour cause de chaussures trop petites pour cette distance (l'inexpérience...)...j'avais vraiment trop mal aux pieds !
Au 8ème kms d'une course de montagne de 12 kms pour cause de claquage d'un solaire dans une descente...
Au 3ème km d'un cross de 10 kms pour cause d'une migraine qui a débuté après 500m de course et qui s'aggravait mètre après mètre...
Pas vraiment traumatisé...je pouvais pas faire autrement qu'abandonner. :-)
L'Abandon en Questions... par Malou (invité) (82.252.164.xxx) le 08/05/08 à 00:48:13
...et de toute façon, y avait plus de plaisir...je suis endurant mais pas maso...
Il y a que sur un marathon que je serais vraiment contrarié...
Par chance, je ne me suis jamais trouvé dans cette situation...même le premier...je me suis aperçu que j'avais perdu mes ongles après l'arrivée !! (lol)
L'Abandon en Questions... par Cyril (membre) (82.234.139.xxx) le 08/05/08 à 08:36:10
Salut,
Je n'ai jamais abandonné mais parfois je ralentis bien sur la fin, c'est un peu pareil. Enfin ce n'est pas si grave, mis à part les blessures si courir n'est plus un plaisir soit on ne fait plus de compétition soit on abandonne en course. Rien ne nous oblige à courir, c'est une satisfaction personnelle, abandonner n'est pas si grave, je ne comprends pas pourquoi certains culpabilisent autant pour la course à pied. Courir régulièrement c'est deja une très bonne chose.
L'Abandon en Questions... par (invité) (86.205.19.xxx) le 08/05/08 à 08:43:19
le mot "plaisir" est un contenant vaste : son contenu peut inclure souffrance, thérapie, enjeu, image de soi, ...pas si simple qu'il n'y parait! ;-))
L'Abandon en Questions... par gérardM (invité) (85.68.49.xxx) le 08/05/08 à 09:26:31
bonjour daniel ROUSSEAU
lorsque l'on fait partie d'une équipe, on se doit de terminer son parcours pour les autres, coûte que coûte, sauf bien entendu si cela devient impossible, suite à une grave blessure, genre fracture d'une jambe ou rupture d'un tendon etc....
Sinon, même blessé on peut terminer pour son équipe, cela m'est arrivé à 2 reprises en inter clubs, sur 3000 m steeple, avec une contracture dès la première rivière, j'ai ensuite franchi tous les obstacles, avec les mains , ne pouvant plus sauter, clea faisait vieux combattant, mais les 600 points étaient tout de même au bout du calvaire.
En relais, c'est la même chose, j'ai vu des gars ou des filles terminer en marchant, suite à un claquage ou une mauvaise chute
par contre j'ai assité un jour à un relais 4 x 800 m, le racing était en tête dans l'avant dernier parcours, à 100 m de la ligne, le coureur ciel et blanc , s'est écroulé , victime d'un arrêt cardiaque, jean WADOUX qui attendait le relais, n'est jamais parti, l'abandon ne pouvait pas être évité.
Tout dépend donc des circonstances de course, l'abandon peut ête inévitable, même si ce n'est pas aussi dramatique que dans mon exemple ci dessus.
Mais lorsque cela n'engage que soit, c'est un choix à éviter le plus souvent possible, ce n'est pas une honte de stopper sa course, on s'en remet très vite pour d'autres objectifs
gm
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