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Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (212.234.218.xxx) le 02/02/11 à 14:32:29
Jeudi 3 février 2011, à 20 heures, au sein de l’espace Jean-Marie Poirier à Sucy-en-Brie (94), sous l’égide de la préfecture de police, du Conseil Général du Val-de-Marne et de la mairie de Sucy-en-Brie, se tiendra une conférence/débat sur les conduites dopantes et le dopage dans le sport amateur à l’initiative de formateurs « antidrogue » de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).
Ce colloque, animé par de nombreux experts et spécialistes, dont le Professeur de Mondenard, vise à informer et prévenir un public d’adultes (parents, entraîneurs, dirigeants) sur l’usage intentionnel ou involontaire par des sportifs de substances interdites et de méthodes interdites dans le sport.
L’entrée est libre et gratuite.
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (83.114.136.xxx) le 02/02/11 à 14:34:31
je suis pour le dopage.
C'est important pour améliorer ses performances physiques.
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par SuperD (invité) (82.232.241.xxx) le 02/02/11 à 15:00:41
Excellente initiative.
P.S. On peut amener ses produits? il y aura des tests comparatifs? Je blague...
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (212.234.218.xxx) le 02/02/11 à 15:15:05
A quand des contrôles plus fréquents dans les courses?
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (194.199.172.xxx) le 02/02/11 à 15:17:36
vu le prix d'un controle, je ne suis pas forcément favorable à des controles plus fréquents...
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (83.114.136.xxx) le 02/02/11 à 16:42:07
J'organise tous les ans le 10km de saint jean de la pontoise, reccord de l'épreuve 45', je pense que je vais faire appel a des controles antidopages.
Moi je proposerai plus le ait de légaliser toutes ces substances et de faire une fédération a part.
Des compétitions entre dopé et d'autre sans.
Apres a chacun de niquer la gueule de celui qui se dope dans une course ou c'est interdit...
Et la liberté dans tout cela....
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (212.234.218.xxx) le 02/02/11 à 18:23:37
On pourrait financer les contrôles en taxant lourdement ceux qui se font prendre.
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par THEO (invité) (84.97.219.xxx) le 02/02/11 à 21:08:23
Taxer les tricheurs, bonne idée.
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (84.97.219.xxx) le 03/02/11 à 07:50:12
Jean-Pierre de Mondenard : Le foot est le dernier de la classe dans la lutte antidopage. Un coureur cycliste a 1 chance sur 10 d'être contrôlé, un footballeur 1 sur 2.000. La lutte antidopage est efficace lorsque vous avez 10 % des compétiteurs contrôlés, dans le football, on en est 0,05. Et l'on s'est réjoui en 2010, année de la Coupe du monde, de n'avoir eu aucun contrôle positif... Il a fallu attendre 1978, soit treize ans après le cyclisme, pour voir le premier contrôle dans le football français. Le monde du ballon rond prétend que ce sport est trop technique pour que le dopage ait une quelconque utilité. Faux. Aujourd'hui, dans le foot, comme dans les autres sports, ce sont la condition physique et les qualités athlétiques qui priment. Il faut, comme on dit dans le milieu, "un gros moteur" pour percer. Et le dopage est très efficace pour améliorer les capacités physiques. Il aide à enchaîner plus rapidement un dribble, à augmenter la puissance d'un tir du pied ou de la tête, à courir plus vite dans les couloirs, à sauter plus haut dans la surface de réparation. Dans les vestiaires, on parle de "produits de récupération", jamais de "dopage". On se cache derrière les mots. Le paradoxe, c'est que quasiment tous les joueurs disent ouvertement s'injecter des vitamines juste avant une rencontre ou même à la mi-temps, alors que, pour le coup, il est médicalement démontré que l'effet est quasiment nul sur le match en cours. En revanche, les dopants qui seraient inefficaces dans le foot le sont partout ailleurs ! Difficile à croire...
Quels sont les produits dopants utilisés par les footballeurs ?
Dans le foot comme dans le cyclisme, il y a une culture de la piqûre. À la grande époque de l'OM, sous Tapie, il y avait dans les vestiaires un tableau noir sur lequel était écrit : "Ce soir, piqûre pour tout le monde." Et Éric Cantona avait ajouté : "sauf pour Cantona". Dans le foot, on trouve surtout des anabolisants, des stimulants, des transporteurs d'oxygène qui permettent de courir sans être essoufflé et surtout de tenir le dernier quart d'heure. Après, tout dépend du poste que l'on occupe sur le terrain. Un attaquant va prendre un stimulant de type éphédrine pour augmenter sa puissance de démarrage. Le goal, du cannabis pour se désinhiber. Les produits les plus utilisés sont l'hormone de croissance - parce qu'elle disparaît très vite après injection - et le Synacthène, un activateur indécelable qui, en stimulant les glandes surrénales, produit des hormones naturelles.
L'évolution de la morphologie, qui trahit souvent le dopage, est moins facile à repérer chez les footballeurs avec leur short et leur maillot amples. Cela dit, le dopage ne transforme pas forcément quelqu'un physiquement. Si vous prenez judicieusement des anabolisants en modulant votre alimentation, on n'y verra que du feu. Et puis il y a les autotransfusions indétectables, et l'EPO, qui, depuis qu'elle est utilisée en microdoses, est redevenue invisible au contrôle. De plus, il y a aussi de nombreux produits ergogéniques, dopants authentiques, tels que le Néoton (créatine injectable) et l'Actovegin (sang de veau) destinés à soigner la performance et qui ne sont pas prohibés.
Le foot a-t-il ses docteurs Mabuse ?
Des préparateurs physiques et des médecins participent au dopage. Quand les contrôles se sont durcis dans le cyclisme, certains sont allés voir du côté du foot où il y avait aussi plus d'argent. En 1998, en Italie, le laboratoire antidopage officiel a été fermé durant six mois parce qu'on s'est aperçu qu'il falsifiait les analyses de certains joueurs pour les blanchir. Le procès de la Juventus, où jouaient à l'époque Deschamps et Zidane, a révélé l'ampleur du dopage dans certains grands clubs de foot. Lors des perquisitions, les carabiniers ont retrouvé 281 médicaments différents prescrits dans un but de performance. Une pharmacie hallucinante qui équivaut à celle de l'hôpital d'une ville moyenne. Bref, les footballeurs professionnels sont traités comme de grands malades ! À moins de considérer la compétition comme une maladie professionnelle... Il faudrait que les contrôles antidopage dans le foot soient enfin gérés par des organismes indépendants. Pour en finir avec l'image falsifiée d'un sport épargné par le dopage.
*Dopage dans le football. La loi du silence. (Jean-Claude Gawsewitch, 380 p., 19,90 euros)
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (84.97.219.xxx) le 03/02/11 à 07:51:02
Jean-Pierre de Mondenard : Le foot est le dernier de la classe dans la lutte antidopage. Un coureur cycliste a 1 chance sur 10 d'être contrôlé, un footballeur 1 sur 2.000. La lutte antidopage est efficace lorsque vous avez 10 % des compétiteurs contrôlés, dans le football, on en est 0,05. Et l'on s'est réjoui en 2010, année de la Coupe du monde, de n'avoir eu aucun contrôle positif... Il a fallu attendre 1978, soit treize ans après le cyclisme, pour voir le premier contrôle dans le football français. Le monde du ballon rond prétend que ce sport est trop technique pour que le dopage ait une quelconque utilité. Faux. Aujourd'hui, dans le foot, comme dans les autres sports, ce sont la condition physique et les qualités athlétiques qui priment. Il faut, comme on dit dans le milieu, "un gros moteur" pour percer. Et le dopage est très efficace pour améliorer les capacités physiques. Il aide à enchaîner plus rapidement un dribble, à augmenter la puissance d'un tir du pied ou de la tête, à courir plus vite dans les couloirs, à sauter plus haut dans la surface de réparation. Dans les vestiaires, on parle de "produits de récupération", jamais de "dopage". On se cache derrière les mots. Le paradoxe, c'est que quasiment tous les joueurs disent ouvertement s'injecter des vitamines juste avant une rencontre ou même à la mi-temps, alors que, pour le coup, il est médicalement démontré que l'effet est quasiment nul sur le match en cours. En revanche, les dopants qui seraient inefficaces dans le foot le sont partout ailleurs ! Difficile à croire...
Quels sont les produits dopants utilisés par les footballeurs ?
Dans le foot comme dans le cyclisme, il y a une culture de la piqûre. À la grande époque de l'OM, sous Tapie, il y avait dans les vestiaires un tableau noir sur lequel était écrit : "Ce soir, piqûre pour tout le monde." Et Éric Cantona avait ajouté : "sauf pour Cantona". Dans le foot, on trouve surtout des anabolisants, des stimulants, des transporteurs d'oxygène qui permettent de courir sans être essoufflé et surtout de tenir le dernier quart d'heure. Après, tout dépend du poste que l'on occupe sur le terrain. Un attaquant va prendre un stimulant de type éphédrine pour augmenter sa puissance de démarrage. Le goal, du cannabis pour se désinhiber. Les produits les plus utilisés sont l'hormone de croissance - parce qu'elle disparaît très vite après injection - et le Synacthène, un activateur indécelable qui, en stimulant les glandes surrénales, produit des hormones naturelles.
L'évolution de la morphologie, qui trahit souvent le dopage, est moins facile à repérer chez les footballeurs avec leur short et leur maillot amples. Cela dit, le dopage ne transforme pas forcément quelqu'un physiquement. Si vous prenez judicieusement des anabolisants en modulant votre alimentation, on n'y verra que du feu. Et puis il y a les autotransfusions indétectables, et l'EPO, qui, depuis qu'elle est utilisée en microdoses, est redevenue invisible au contrôle. De plus, il y a aussi de nombreux produits ergogéniques, dopants authentiques, tels que le Néoton (créatine injectable) et l'Actovegin (sang de veau) destinés à soigner la performance et qui ne sont pas prohibés.
Le foot a-t-il ses docteurs Mabuse ?
Des préparateurs physiques et des médecins participent au dopage. Quand les contrôles se sont durcis dans le cyclisme, certains sont allés voir du côté du foot où il y avait aussi plus d'argent. En 1998, en Italie, le laboratoire antidopage officiel a été fermé durant six mois parce qu'on s'est aperçu qu'il falsifiait les analyses de certains joueurs pour les blanchir. Le procès de la Juventus, où jouaient à l'époque Deschamps et Zidane, a révélé l'ampleur du dopage dans certains grands clubs de foot. Lors des perquisitions, les carabiniers ont retrouvé 281 médicaments différents prescrits dans un but de performance. Une pharmacie hallucinante qui équivaut à celle de l'hôpital d'une ville moyenne. Bref, les footballeurs professionnels sont traités comme de grands malades ! À moins de considérer la compétition comme une maladie professionnelle... Il faudrait que les contrôles antidopage dans le foot soient enfin gérés par des organismes indépendants. Pour en finir avec l'image falsifiée d'un sport épargné par le dopage.
*Dopage dans le football. La loi du silence. (Jean-Claude Gawsewitch, 380 p., 19,90 euros)
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (84.97.219.xxx) le 03/02/11 à 07:52:51
Jean-Pierre de Mondenard : Le foot est le dernier de la classe dans la lutte antidopage. Un coureur cycliste a 1 chance sur 10 d'être contrôlé, un footballeur 1 sur 2.000. La lutte antidopage est efficace lorsque vous avez 10 % des compétiteurs contrôlés, dans le football, on en est 0,05. Et l'on s'est réjoui en 2010, année de la Coupe du monde, de n'avoir eu aucun contrôle positif... Il a fallu attendre 1978, soit treize ans après le cyclisme, pour voir le premier contrôle dans le football français. Le monde du ballon rond prétend que ce sport est trop technique pour que le dopage ait une quelconque utilité. Faux. Aujourd'hui, dans le foot, comme dans les autres sports, ce sont la condition physique et les qualités athlétiques qui priment. Il faut, comme on dit dans le milieu, "un gros moteur" pour percer. Et le dopage est très efficace pour améliorer les capacités physiques. Il aide à enchaîner plus rapidement un dribble, à augmenter la puissance d'un tir du pied ou de la tête, à courir plus vite dans les couloirs, à sauter plus haut dans la surface de réparation. Dans les vestiaires, on parle de "produits de récupération", jamais de "dopage". On se cache derrière les mots. Le paradoxe, c'est que quasiment tous les joueurs disent ouvertement s'injecter des vitamines juste avant une rencontre ou même à la mi-temps, alors que, pour le coup, il est médicalement démontré que l'effet est quasiment nul sur le match en cours. En revanche, les dopants qui seraient inefficaces dans le foot le sont partout ailleurs ! Difficile à croire...
Quels sont les produits dopants utilisés par les footballeurs ?
Dans le foot comme dans le cyclisme, il y a une culture de la piqûre. À la grande époque de l'OM, sous Tapie, il y avait dans les vestiaires un tableau noir sur lequel était écrit : "Ce soir, piqûre pour tout le monde." Et Éric Cantona avait ajouté : "sauf pour Cantona". Dans le foot, on trouve surtout des anabolisants, des stimulants, des transporteurs d'oxygène qui permettent de courir sans être essoufflé et surtout de tenir le dernier quart d'heure. Après, tout dépend du poste que l'on occupe sur le terrain. Un attaquant va prendre un stimulant de type éphédrine pour augmenter sa puissance de démarrage. Le goal, du cannabis pour se désinhiber. Les produits les plus utilisés sont l'hormone de croissance - parce qu'elle disparaît très vite après injection - et le Synacthène, un activateur indécelable qui, en stimulant les glandes surrénales, produit des hormones naturelles.
L'évolution de la morphologie, qui trahit souvent le dopage, est moins facile à repérer chez les footballeurs avec leur short et leur maillot amples. Cela dit, le dopage ne transforme pas forcément quelqu'un physiquement. Si vous prenez judicieusement des anabolisants en modulant votre alimentation, on n'y verra que du feu. Et puis il y a les autotransfusions indétectables, et l'EPO, qui, depuis qu'elle est utilisée en microdoses, est redevenue invisible au contrôle. De plus, il y a aussi de nombreux produits ergogéniques, dopants authentiques, tels que le Néoton (créatine injectable) et l'Actovegin (sang de veau) destinés à soigner la performance et qui ne sont pas prohibés.
Le foot a-t-il ses docteurs Mabuse ?
Des préparateurs physiques et des médecins participent au dopage. Quand les contrôles se sont durcis dans le cyclisme, certains sont allés voir du côté du foot où il y avait aussi plus d'argent. En 1998, en Italie, le laboratoire antidopage officiel a été fermé durant six mois parce qu'on s'est aperçu qu'il falsifiait les analyses de certains joueurs pour les blanchir. Le procès de la Juventus, où jouaient à l'époque Deschamps et Zidane, a révélé l'ampleur du dopage dans certains grands clubs de foot. Lors des perquisitions, les carabiniers ont retrouvé 281 médicaments différents prescrits dans un but de performance. Une pharmacie hallucinante qui équivaut à celle de l'hôpital d'une ville moyenne. Bref, les footballeurs professionnels sont traités comme de grands malades ! À moins de considérer la compétition comme une maladie professionnelle... Il faudrait que les contrôles antidopage dans le foot soient enfin gérés par des organismes indépendants. Pour en finir avec l'image falsifiée d'un sport épargné par le dopage.
*Dopage dans le football. La loi du silence. (Jean-Claude Gawsewitch, 380 p., 19,90 euros)
Conférence débat sur les conduites dopantes et le dopage par (invité) (84.97.219.xxx) le 03/02/11 à 07:55:24
Jean-Pierre de Mondenard : Le foot est le dernier de la classe dans la lutte antidopage. Un coureur cycliste a 1 chance sur 10 d'être contrôlé, un footballeur 1 sur 2.000. La lutte antidopage est efficace lorsque vous avez 10 % des compétiteurs contrôlés, dans le football, on en est 0,05. Et l'on s'est réjoui en 2010, année de la Coupe du monde, de n'avoir eu aucun contrôle positif... Il a fallu attendre 1978, soit treize ans après le cyclisme, pour voir le premier contrôle dans le football français. Le monde du ballon rond prétend que ce sport est trop technique pour que le dopage ait une quelconque utilité. Faux. Aujourd'hui, dans le foot, comme dans les autres sports, ce sont la condition physique et les qualités athlétiques qui priment. Il faut, comme on dit dans le milieu, "un gros moteur" pour percer. Et le dopage est très efficace pour améliorer les capacités physiques. Il aide à enchaîner plus rapidement un dribble, à augmenter la puissance d'un tir du pied ou de la tête, à courir plus vite dans les couloirs, à sauter plus haut dans la surface de réparation. Dans les vestiaires, on parle de "produits de récupération", jamais de "dopage". On se cache derrière les mots. Le paradoxe, c'est que quasiment tous les joueurs disent ouvertement s'injecter des vitamines juste avant une rencontre ou même à la mi-temps, alors que, pour le coup, il est médicalement démontré que l'effet est quasiment nul sur le match en cours. En revanche, les dopants qui seraient inefficaces dans le foot le sont partout ailleurs ! Difficile à croire...
*Dopage dans le football. La loi du silence. (Jean-Claude Gawsewitch, 380 p., 19,90 euros)
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