Aller tout en bas au dernier message - Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 20/12/11 à 22:36:03
De nombreux entraîneurs ne cessent de se plaindre de la désaffection des jeunes pour l'athlé en général, et la CAP (particulièrement le demi-fond & le fond court), lorsqu'on avance dans les catégories d'âge.
Ce, alors même qu'il n'y a jamais eu autant de licences prises dans les catégories «Eveil-athlé», «Poussins» et même «Benjamins» qu'aujourd'hui.
Voir, à titre d'exemple, le diaporama de JJ Behm sur le site de l'AEIFA : <http://www.aeifa.com/aeifa/articles/articles-generaux/jeunes/mainColumnParagraphs/016/document/devenir%20des%20jeunes%207.11%20diaporama%20(5).pdf>
Et de réclamer toujours plus de "ludique", de non-spécialisation, de "polyvalence.
La politique fédérale consiste à bannir toute spécialisation dans une discipline (au hasard, le demi-fond et le cross), jusqu'à la catégorie «Cadet», imposant aux plus jeunes et aux clubs qui les encadrent une majorité de triathlons et autres épreuves multi-disciplinaires. Au point qu'un «Benjamin», par exemple, ne sera pas "classé" ni "suivi" s'il n'obtient pas les points nécessaires dans ce type d'épreuve, alors que par ailleurs, par goût, par envie, à raison de ses aptitudes ou encore de sa morphologie, ce jeune réalise de très bonnes, voire d'excellentes performances sur 1.000 m ou en cross. (Allez-donc lancer le poids à 11 ans quand vous pesez à peine 30 kg avec des bras comme des allumettes, alors que vous êtes capable de courir le 1.000 m en moins de 3'10" ...)
Beaucoup de jeunes, réellement très bons en CAP (et pas en sprint !), à qui a été imposé ce régime - alors même que ce sport est une activité volontaire, demandant beaucoup d'efforts, nettement moins ludique que le foot, le rugby ou le tennis - ont fini par laisser tomber alors qu'il ne demandait qu'une chose : courir et être entraîné en conséquence.
Le "ludique" çà passe entre 5 et 9/10 ans. Après, la motivation n'est pas dans le jeu : elle est dans la "gagne". C'est humain, c'est intrinsèquement lié à l'enfant. S'il ne gagne pas, il se lasse très très vite et passe à autre chose, à la différence de l'adulte qui trouve dans la CAP bien d'autres satisfactions et motivations. Et même quand le jeune gagne, ce n'est pas évident qu'il persiste ... C'est dire.
Même chez les "polyvalents" le problème est le même. Cela va au-delà et n'est pas du tout lié à la pseudo-nécessité de la polyvalence : c'est lié à la psychologie même du jeune qui consent les efforts.
Au final, au fur et à mesure que l'on monte dans les catégories, le nombre des athlètes diminue et la concurrence devient plus dure car ne restent que les plus motivés, les plus aptes aussi (ce dernier point renvoyant aussi aux modifications physiques de l'adolescence qui font qu'un bon peut devenir moyen, et vice-versa). Et ceci est parfaitement normal. Ce n'est donc pas la peine d'imposer à tout prix la non-spécialisation, le "ludique" et autres philosophies qui n'ont, semble t-il qu'un seul objectif : permettre à la Fédé et aux clubs d'engranger toujours plus de licences auprès de gamins de plus en plus jeunes, dont il est inévitable qu'ils ne resteront pas dans l'athlé dans leur immense majorité.
Serge COTTEREAU, comme beaucoup d'autres "experts" français, affirme qu'en les spécialisant trop jeune en demi-fond et fond, on les "grille". Dans ces conditions, nos clubs devraient donc regorger de super demi-fondeurs et fondeurs ayant scrupuleusement suivi ces diktats ... Or, nib. Et, par un hasard extraordinaire, on s'aperçoit que nos meilleurs athlètes dans ces spécialités étaient déjà dans les tout meilleurs en Cadets, en Minimes, en Benjamins (Carvalho, par exemple, détient toujours le record de France minimes du 1.000 m ...)
La polyvalence (sprint essentiellement, saut, lancer) implique un entraînement et une morphologie sans aucun rapport avec celle nécessité par le demi-fond ou le fond. Un coureur, dans ces dernières disciplines, se forme jeune, quitte à bifurquer si sa morphologie se modifie, comme c'est souvent le cas, à l'adolescence. En revanche l'inverse n'est pas vrai, ou extrêmement rarement.
C'est une opinion dont j'aimerais qu'elle soit discutée, même âprement.
Je pose donc la question : la politique fédérale de non-spécialisation est-elle valable ? Est-il possible d'envisager que des jeunes avant la catégorie «Cadet» soient plus spécifiquement entraînés - s'ils le souhaitent, évidemment - pour courir des cross, et des distances comprises entre 1.000 et 3.000 m par exemple ?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Vieux_pistard (membre) (92.161.12.xxx) le 20/12/11 à 23:07:29
Dans l'esprit, cette politique de non-spécialisation est plutôt une bonne chose. Sa mise en oeuvre, par contre, pose problème, comme bon nombre de décisions de la commission fédérale jeunes de ces dernières années.
Il reste encore, dans mon coin, au moins un entraîneur qui fait faire des diagonales à des éveil athlé en guise d'entraînement. On est dans l'excès inverse de la politique fédérale, et c'est même pire.
C'est évident que l'obligation de ne marquer ses points club que sur un triathlon est une aberration, mais après tout, il suffit de le faire une fois dans l'année, ce qui n'est pas demander l'impossible à un gamin. Il peut faire ensuite ce qu'il aime tout le reste de la saison.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (90.26.176.xxx) le 20/12/11 à 23:25:20
Je suis un cadet je me suis inscris a l' athlé pour le demi-fond et c' est tout a fait vrai qu' en minimes ne faire que des sauts sprint c' est lassant , heureusement dans les triathlon il y a possibilite de faire un 1000m , je m' entrainais 1 fois par semaine uniquement pour le demi fond . Cette politique comporte des plus et des moins
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par SuperD (membre) (82.232.241.xxx) le 20/12/11 à 23:36:01
La question est de savoir si on veut obtenir une population globalement sportive et en bonne santé au détriment des performances pures, ou simplement quelques athlètes de haut niveau dans chaque spécialité. moi je vote pour la première solution, oui la non spécialisation est une bonne chose car elle incite les jeunes à goûter un peu à tout comme on devrait le faire en cuisine, en musique, en littérature, en travaux manuels...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 20/12/11 à 23:44:53
au risque de choquer
j'ai deja entendu certain entraineur ( je pense que au fond ils n'ont pas completement tord)
que dans les structures club nous devrions prendre les jeunes qu'a partir du momment ou on peut faire de l'entrainement (reste a definir l'age) et que le reste peut dependre des animation periscolaire et autre centre sociaux .
en clair il y a beaucoup d'energie (humaine essentiellement mais financier un peu aussi un) qui sont dispenser dans les club pour des categories qui vont s'epaporer dans la nature
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (87.91.123.xxx) le 20/12/11 à 23:45:07
Je suis cadet 1, je passe cadet 2 en janvier. Et je crois être un bon exemple pour démontrer que ce qu'à dit l'initiateur du post est plutôt vrai. En 2004 (j'avais donc 9 ans), je m'inscris dans un club d'athle. Ma passion a toujours été le demi-fond, les efforts longs. C'est pour faire des cross, des 1000m, que je m'étais inscris. Malheureusement, les activités proposées ne correspondaient pas à mes attentes. On faisait du sprint, du lancer de balle lestée, puis de poids (que je haissais), du saut en longueur, de la hauteur... En plus, j'étais carrément nul dans ces disciplines. Seul la période hivernale où je pouvais faire du cross m'intéressais. Evidemment j'ai arrêté en 2006, à 11 ans. Et après avoir testé des sports comme le foot ou le rugby, je suis revenu a l'athlé en septembre 2010, pour faire du demi-fond. Et je m'éclate depuis. C'étais une passion, comme certains font de la musique, mais on m'a souvent dit que c'était pas bon de s'entrainer trop jeune pour le demi-fond. Et au final, c'est finalement le sport que je prefere. Sauf que les gars qui en font depuis 5 ans, ils ont un niveau bien supérieur au mien aujourd'hui, et moi je peux que essayer de les rattraper (chose quasi impossible), en me disant que je suis degouté.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 21/12/11 à 16:34:20
Je crois que «Super D» a parfaitement défini le problème. La politique fédérale est conçue pour avoir une population globalement sportive et en bonne santé, pas pour former des sportifs de haut niveau ...
Ce qui induit une première question : Est-ce le rôle d'une fédération spécialisée de prendre en charge cette mission ? Les Fédérations d'aviron, de tennis, de foot, que sais-je, ne se sentent pas investies de même.
Certes la polyvalence, dans une optique de haut niveau, a ses avantages : on peut facilement former des sprinteurs-sauteurs, lesquels constituent d'ailleurs aujourd'hui le gros du contingent des athlètes français de niveau international. Mais le demi-fond et le fond sont un vrai désert (Pardonnes-moi Bob ... lol)
Ce qui induit une seconde question : A force d'appauvrir les disciplines de demi-fond et de fond court, et de former des entraîneurs de jeunes uniquement à la polyvalence (voir le site de la Fédé où l'on se gargarise de la réussite de stages d'entraîneurs dont les participants ont - je cite- "parfaitement intégré la politique de la fédération"), avons-nous encore des entraîneurs compétents dans ces disciplines ? J'entends par là des entraîneurs qui, et je rejoins en cela «Vieux Pistard», ne feront pas n'importe quoi, mais valoriseront leurs jeunes athlètes dans le respect de leur corps et de leur esprit.
Ce que constate «l'invité», Cadet 1, qui est finalement (je m'en réjouis) revenu à l'athlé est vrai ... Face à des jeunes, qui - contre la politique fédérale - auront fait, souvent d'ailleurs sans réel contrôle, sans réelle "guidance" (le club se contentant de produire la licence) du spécifique depuis la catégorie "Poussins", il ne fera plus le poids. C'est très dommage.
Si vous le souhaitez, j'ai quelques exemples précis (bien évidemment non-nominatifs) en tête pour illustrer mon post. C'est d'ailleurs en partie pour cela que j'ai proposé cette discussion.
Ce qui me frappe enfin, c'est que critiquer la politique fédérale (et j'en sais quelque chose) est quasiment considéré comme un crime de lèse-majesté...
"Au risque de choquer ..." commence un intervenant dont la remarque est pourtant très pertinente !
Hors de cette politique, dont je ne méconnais pas certains avantages, il n'y aurait point de salut. Cela me fait irrésistiblement penser aux fameuses méthodes d'enseignements issues des 60's, bannissant l'intérêt pour l'orthographe, la méthode syllabique, etc... Il a fallu plus de 30 ans pour constater et admettre que l'on formait des tonnes d'analphabètes et/ou d'illettrés; et aujourd'hui on refait de l'analyse grammaticale en classe, on refait des dictées ...
Ne serait-il pas possible d'instaurer dans les clubs une sorte d'athlé à deux vitesses : conserver un athlé loisir, ludique, polyvalent à entraînement allégé, et y ajouter des groupes plus spécifiquement axés sur la compétition spécialisée, avec renforcement des contrôles médicaux (tests d'efforts, deux visites par an chez un médecin du sport au lieu d'un unique certificat annuel plus ou moins valable donné par le généraliste, etc..). Sachant qu'on pourrait facilement passer de l'un à l'autre en fonction du goût des enfants ?
A vous de me dire ce que vous en pensez, et merci d'alimenter le débat sur ce post.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (83.199.120.xxx) le 21/12/11 à 17:04:52
Zacks...oui mes quid des moyens humains et matériels....
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (195.220.103.xxx) le 21/12/11 à 17:19:00
J'ai été "spécialisé" en minime en demi-fond court.
Avant cela aurait été trop tôt à mon goût. J'ai pu m'essayer à d'autres disciplines de l'athlé et c'était intéressant.
Après, cela aurait été trop tard pour faire de bons résultats.
Mais j'ai quand même souvenir qu'on regardait souvent avec envie les décathloniens s'entrainer à côté de nous.
Il faudrait laisser le choix. Mais à qui ? L'enfant, l'entraineur, les parents, le prof d'EPS ?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 21/12/11 à 17:22:54
"Est-ce le rôle d'une fédération spécialisée de prendre en charge cette mission ?"
La fédération n'est pas seul a décidé. Il y a aussi les pouvoirs publics (ministère des Sports, de la Santé...) qui orientent considérablement l'action de la fédé.
"Les Fédérations d'aviron, de tennis, de foot, que sais-je, ne se sentent pas investies de même"
Même chose pour les autres fédés. Attention de ne pas confondre une fédé et une ligue notamment au foot...
". Mais le demi-fond et le fond sont un vrai désert "
Le désert, c'est surtout les lancers. En demi-fond, je ne trouve pas les résultats des français si mauvais, bien au contraire.
"A force d'appauvrir les disciplines de demi-fond et de fond court, "
As-tu des chiffres pour affirmer cela ?
"voir le site de la Fédé où l'on se gargarise de la réussite de stages d'entraîneurs dont les participants ont - je cite- "parfaitement intégré la politique de la fédération""
Heureusement que chacun n'en fait pas à sa tête, ça risquerait d'être un joli bordel.
Si la fédé s'engage dans cette voir c'est peut-être que celle que tu préconises n'a pas porté ses fruits et que l'on essaye une autre voie (en regardant ce qui se fait ailleurs). Tout miser sur le fond peut-être une catastrophe (surtout au niveau des médailles pour un grand championnat) alors qu'en préconisant la polyvalence on peut peu-être ne pas lasser des jeunes, leur faire découvrir certains talents ou prédispositions ou leur faire connaitre une certaine réussite. En matière de cap, on repère très vite les gens a gros potentiel, pas la peine d'en faire des tonnes.
"Cela me fait irrésistiblement penser aux fameuses méthodes d'enseignements issues des 60's, bannissant l'intérêt pour l'orthographe, la méthode syllabique, etc... Il a fallu plus de 30 ans pour constater et admettre que l'on formait des tonnes d'analphabètes et/ou d'illettrés; et aujourd'hui on refait de l'analyse grammaticale en classe, on refait des dictées ..."
Faux et archi faux...
"Ne serait-il pas possible d'instaurer dans les clubs une sorte d'athlé à deux vitesses" La justice a deux vitesses, ce n'est pas terrible alors le sport...pourtant la fédé s'est engagé dans cette voie chez les adultes avec les licences santé/loisirs.
"plus spécifiquement axés sur la compétition spécialisée, avec renforcement des contrôles médicaux (tests d'efforts, deux visites par an chez un médecin du sport au lieu d'un unique certificat annuel plus ou moins valable donné par le généraliste, etc..). Sachant qu'on pourrait facilement passer de l'un à l'autre en fonction du goût des enfants ?"
A partir de quel âge, trop jeune ce genre de politique peut-être catastrophique.
Je reconnais que cette politique est délicate a définir, orienté trop tôt, trop tard, faire rester les jeunes pendant leur adolescence...vaste débat.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (208.54.5.xxx) le 21/12/11 à 17:31:31
Vous semblez omettre un élément important : tout le monde s'en branle.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (83.199.120.xxx) le 21/12/11 à 18:14:26
208.54...tu te nommes tout le monde ?...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.251.60.xxx) le 21/12/11 à 19:04:50
C’est encore moi et je vais choquer de nouveau
@gordon
‘’Heureusement que chacun n'en fait pas à sa tête, ça risquerait d'être un joli bordel’’
Sauf qu’aujourd’hui il est possible d’intégrer la politique de la fédération jusqu'àu diplôme et d’en faire qu’a çà tète après au sein de son club sans aucun contrôle.
‘’A partir de quel âge, trop jeune ce genre de politique peut-être catastrophique’’
Entièrement d’accord pour résoudre ce problème arrêtons les garderies et prenons les jeunes quand ils sont en age de s’entrainer (reste a définir l’age) supprimons les catégories école d’athle poussins voir benjamins gardons la catégorie minimes comme catégorie d’orientation et toute l’énergie que dépense les clubs dans ces créneaux d’age mettons les ailleurs , laissons l’animation aux centre aeré et autres colonies ect … de vacances ou aux PARENTS
SI entre ces lignes vous lisez que l’athlétisme est un sport d’adulte voir d’ado (et vétérans ne les oublions pas !!!) vous avez bien lu le fond de ma pensée
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.251.60.xxx) le 21/12/11 à 19:09:20
C’est encore moi et je vais choquer de nouveau
@gordon
‘’Heureusement que chacun n'en fait pas à sa tête, ça risquerait d'être un joli bordel’’
Sauf qu’aujourd’hui il est possible d’intégrer la politique de la fédération jusqu'àu diplôme et d’en faire qu’a çà tète après au sein de son club sans aucun contrôle.
‘’A partir de quel âge, trop jeune ce genre de politique peut-être catastrophique’’
Entièrement d’accord pour résoudre ce problème arrêtons les garderies et prenons les jeunes quand ils sont en age de s’entrainer (reste a définir l’age) supprimons les catégories école d’athle poussins voir benjamins gardons la catégorie minimes comme catégorie d’orientation et toute l’énergie que dépense les clubs dans ces créneaux d’age mettons les ailleurs , laissons l’animation aux centre aeré et autres colonies ect … de vacances ou aux PARENTS
SI entre ces lignes vous lisez que l’athlétisme est un sport d’adulte voir d’ado (et vétérans ne les oublions pas !!!) vous avez bien lu le fond de ma pensée
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 21/12/11 à 19:46:31
"Sauf qu’aujourd’hui il est possible d’intégrer la politique de la fédération jusqu'àu diplôme et d’en faire qu’a çà tète après au sein de son club sans aucun contrôle.'"
Tout à fait d'accord, et j'y pensais encore il y a quelques instants et je m'en voulais d'avoir oublié cet argument.
Pour en avoir passé suffisamment, les formations et diplômes d'entraineur, dirigeant, officiel...ne formatent pas beaucoup ceux qui les passe. Mais je ne pensent pas que de vouloir harmoniser un discours soit si mauvais que cela. Les certifications et labellisation ont cet objectif.
Cependant la fédé est assez large, finalement, on fait un peu ce que l'on veut dans un club d'athlé et parfois on est très loin de l'athlé. Les autres sports sont souvent plus exigeants notamment pour les entraineurs et dirigeants.
"C’est encore moi et je vais choquer de nouveau".
T'en fait pas, il n'y a pas de risque, on discute et c'ets tout.
Pour la garderie, tu me fais bien rire car c'est un peu la réalité...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 21/12/11 à 20:33:08
Merci «Gordon» de ta contribution.
Je souhaite retenir une phrase : ..."en préconisant la polyvalence on peut peu-être ne pas lasser des jeunes, leur faire découvrir certains talents ou prédispositions ou leur faire connaître une certaine réussite".
Ce "peut-être" est fondamental. La politique fédérale actuellement suivie est en place depuis maintenant de nombreuses années. Quel en est le résultat ?
Le nombre des licences (et de l'argent allant avec, bien sûr ...) a littéralement explosé dans les catégories créées chez les plus jeunes (Eveil-athlé et Poussins essentiellement). Il est en diminution à partir des Benjamins, pour ne rien dire des catégories au-dessus.
Il est donc clair que "peut-être" espérait-on ne pas lasser les jeunes, et "peut-être" n'y est-on pas parvenus.
Il ne faut pas se leurrer : l'athlé n'est ni un sport facile, ni un sport très ludique. On a beau prendre le problème comme on veut, au bout du compte il faut bien s'entraîner; et si l'on veut des résultats, s'entraîner dur. Or, les résultats sont l'une des seules, voire la seule motivation des enfants pré-adolescents et des adolescents dans ce sport. D'où une désaffection massive, normale, naturelle parmi les pratiquants au fur et à mesure que l'on monte dans les catégories; désaffection qui touche bien d'autres sports pour des raisons strictement identiques. Il n'y a jamais eu que trois places sur un podium; pas quatre ou dix. Aucune politique, quelle qu'elle soit ne changera cela.
Je rejoins l'invité qui n'hésite pas à "choquer" : dans les plus jeunes catégories, l'entraînement s'apparente plus à de la garderie sportive, de l'activité de centre aéré qu'à de l'athlé (si l'on suit, bien sûr, les règles de la fédération).
Peut-être que certains gamins, par ce biais, vont se découvrir et c'est tant mieux; mais combien persisteront ? A cet âge, la participation demeure intéressante sans résultats probants. Au-delà, terminé.
Or il y a dans chaque club, quelques gamins bien déterminés, qui viennent pour pratiquer une activité bien spécifique (demi-fond, saut en hauteur ou sprint par ex.), et sont déçus de se voir imposer des activités qui ne leur conviennent pas. Je reprends ton propos "En matière de cap, on repère très vite les gens à gros potentiel, pas la peine d'en faire des tonnes".
OK c'est vrai, la détection est assez simple. Mais pourquoi donc faut-il après les contraindre jusqu'à 15 ans à faire autre chose que ce pourquoi on les a "détectés", et qui souvent rejoint leur propre volonté, leur choix ?
Quand à avoir essayé une autre politique, qui n'aurait pas "marché", je m'inscrit en faux. Sous l'impulsion de nombreux "experts" (pardonnez les guillemets), COTTEREAU, PIA, BOURDON et bien d'autres, la polyvalence a été imposée sur ... rien. Avant il n'existait pas de politique de formation définie, ni dans un sens, ni dans un autre.
J'affirme simplement que la politique actuelle n'a pas porté tous les fruits que l'on pouvait en attendre, sauf en matière de rentrée financière. Elle est, de l'avis de la plupart, délicate à mettre en œuvre, mais on l'impose sans beaucoup de souplesse. A cet égard, comme le rappelait «vieux pistard», l'obligation de ne marquer ses points club que sur un triathlon est une aberration.
Ce qui m'intéresse, n'est pas de "tout miser sur le fond". C'est - constatant que quelle que soit la politique mise en place, le nombre de pratiquants minimes, cadets, juniors sera à l'étiage - de ne pas perdre ceux qui veulent se spécialiser jeune.
Je ne parle pas ici de pauvres gamins victimes des délires de parents abusifs qui veulent à tout prix faire de leur rejetons le futur GEBRE (il y en a, hélas, dans tous les sports). Je parle de gamins qui aimant une activité précise dans l'athlé (peut-être parce que justement il l'auront découverte à travers la polyvalence entre 6 et 10 ans), veulent la pratiquer et doivent être encadrés par des entraîneurs compétents qui n'auront pas dans l'idée de les éreinter par égocentrisme.
Je suis convaincu que ces gamins là, on pourra les garder, les faire progresser, et que le taux d'abandon sera beaucoup moins élevé.
Sans compter - mais cela est une opinion que je sais discutable et discutée - que la formation d'un miler ou d'un fondeur doit démarrer jeune. Au-delà de 15 ans, sauf exception, c'est mort.
Les Anglais, les Allemands, les Italiens (l'Afrique de l'Est étant un cas vraiment à part) pratiquent différemment. Ils ne s'en portent pas plus mal.
Au fait, juste un point pour rire : les règlements de la Fédération britannique limitent le nombre d'épreuve auxquelles un jeune peut participer dans une saison et sur une réunion; tout en permettant, sans fausse-pudeur aucune, des compétitions assez relevées et spécialisées chez ses jeunes athlètes. En revanche, la Fédération française n'impose aucune limite : j'ai vu des gamins de 10/11 ans effectuer trois triathlons en 15 jours, amenés et encadrés par leur club ! Si la politique fédérale consiste à ménager les organismes, je reste sans voix.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par yoda (invité) (2.11.76.xxx) le 21/12/11 à 21:05:23
Bonsoir,
malgré certaines vues que je partage avec l'analyse de départ, je suis tout de même assez favorable à la politique actuelle.
Les jeunes qui sont naturellement doués pour le demi-fond peuvent ronger leur frein avant de passer cadets, mais je ne crois pas que cela soit au détriment de leurs performances futures.
Le moment clé de leur progression se situe au pic de croissance, vers l'âge de 13-14 ans (juste avant cadet), voire un peu plus tard pour certains. Un benjamin de 12 ans qui court le 1000m en 3'10 ou moins, peut aussi bien s'écraser sur la barre des 3' en cadet (épaississement de la stature)... J'ai vécu cela il y a un peu plus de 30 ans :)
Il faut faire très attention aux projections, même si l'on peut penser que les petites catégories regroupent forcément les plus doués d'une génération. (Et encore, nombreux sont ceux qui, pourvus d'une "agressivité d'effort" naturellement élevée, vont se faire happer par le foot).
En fait si un jeune est assez faible dans les disciplines de lancer, si le sprint ne lui convient pas tellement non plus, il apprend aussi beaucoup de ces disciplines, ne serait-ce qu'à positionner son corps et à mieux prendre conscience de ses chaines musculaires.
S'il ne faisait que courir, il pourrait aussi perdre le côté "social" de l'athlé, ce qui est aussi important pour construire une motivation sur un plus long terme.
L'entraînement aérobie est essentiel pour progresser et optimiser le potentiel d'un benjamin, mais c'est là que le bât blesse. Pour faire monter le niveau de ces jeunes (avant minime), l'alternative serait de passer d'une pratique "ludique" à une pratique en "mode natation", avec du volume. Cela me semble dangereux, car à la rigueur cela ne fera que creuser les écarts entre eux. Et même les plus doués pourront s'y abimer.
Il faut également retenir qu'un jeune a besoin de très très peu de volume pour avancer en CAP. Il récupère très vite.
C'est en devenant adulte qu'il lui faudra intensifier son entraînement. On voit par exemple des minimes arriver très vite à 2'40 au 1000m, et plus tard il ne pourront jamais descendre à moins de 2'30, malgré un gros entraînement.
Je crois aussi que les distances cibles sont parfaitement adaptées au jeunes: 1000m, puis 800-1500...
En conclusion, je ne pense pas qu'il faille chercher des raisons au niveau moyen, dans l'impatience des jeunes "typés" 1/2 fond et de leur faible appétence pour la polyvalence.
A plus.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (92.90.19.xxx) le 21/12/11 à 22:08:56
le plus important pour les jeunes c'est de prendre plaisir en pratiquant plusieurs disciPlines ( course, saut,lancer ) de façon à diversifier une culture athlétique qui est limitee chez les jeunes, même s' il peut y avoir des différences au niveau morphotype par rapport à la discipline pratiquée (adolescent frêle qui lance le poids) ... je pense que la Ffa à mis en place ce genre de triathlons et kids athletics pour permettre l'accès à cette culture athlétique et rendre l'athlétisme ludique et séduisant car à cet âge la, ils zappent tout.... Les jeunes auront par la suite l'occasion de se spécialiser pour être plus performant et éviter ainsi de se griller au niveau motivatiOnnel....
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 22/12/11 à 14:34:29
"Le plus important pour les jeunes c'est de prendre plaisir en pratiquant plusieurs disciplines (course, saut, lancer)"
Voilà ce qu'on entend à chaque fois que l'on commence à mettre en cause la politique fédérale. Comme s'il était certain que les jeunes prendront nécessairement du "plaisir" à pratiquer ce type de polyvalence ! Comme s'il était certain que c'est cela qu'ils souhaitent à l'unanimité, au point d'interdire, littéralement ou presque, une pratique de l'athlé différenciée.
C'est inouï cela tout de même ! Sur quels critères se base t-on pour l'affirmer ? Quelle enquête ? Quel sondage ?
Je rappelle, une fois encore, que l'athlé, discipline peu ludique, difficile, demandant des efforts à tout âge, est une activité VO-LON-TAI-RE. Le minimum que l'on puisse attendre d'une fédération c'est qu'elle en offre pour tous les goûts : l'encadrement et le suivi, oui, la limitation des épreuves par an et par réunion oui, mille fois oui; le diktat, la polyvalence obligatoire au nom de je ne sais quel plaisir qui n'existe que dans la tête de ceux qui sont à l'origine de cette politique pour la justifier à postériori, non !
Si l'on fait des garderies sportives et des centres aérés, en espérant que miraculeusement on réussira à en intéresser quelques-uns, très bien. Il faut le dire. Point. Mais que l'on ne vienne pas justifier ce choix par des pseudo-arguments psychologiques de première année de fac.
Celui qui n'a pas la motivation, ce n'est pas le "ludique" qui va la lui donner. C'est un rêve d'éducateur çà. Et celui qui l'a pour une discipline particulière, on risque tout simplement de la lui faire perdre (cf. la réaction d'un invité ci-dessus).
Enfin, où est l'étude médicale sérieuse, je dis bien "médicale" et "sérieuse", qui permet d'affirmer que la pratique du demi-fond et du cross, de manière monothétique à partir de 9/10 ans est nuisible au développement de l'enfant à moyen ou long terme ? A la condition bien sûr, comme d'ailleurs les autres disciplines, que cela soit bien dirigé, bien encadré et que l'entraîneur soit présent pour modérer les ardeurs des plus jeunes qui ont toujours tendance à en faire trop, à trop donner.
Je le répète, d'autres fédérations européennes pratiquent différemment, avec des résultats à moyen et long terme aussi bons voire franchement meilleur, et ils n'en sont pas nuls pour autant.
C'est assez français, malheureusement, de toujours croire que l'on a la science infuse, LA bonne solution; les autres étant nécessairement des imbéciles ou des inconscients...
Je m'emporte. J'ai tort. C'est juste une discussion, mais cela fait plus deux ans que je réfléchis à cette question, et je souhaiterais bien que les tenants de cette politique fédérale m'apporte des arguments pertinents, et non un simple credo. Ne serait-ce que pour me permettre de me remettre en cause.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 22/12/11 à 16:16:44
je pense surtout qu'il y a une chose qui les effraient
que la ff athletisme se transforme en ff course a pied vu le peu de candidat interesser par le lancer du poids....
et que imposer la polyvalence limite la casse (du point de vu de la fede bien sur)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 22/12/11 à 17:00:47
Je n'avais absolument pas songé à cela l'invité.
Mais c'est très pertinent comme remarque.
Cela dit, à supposer ce dessein exact (et pourquoi ne le serait-il pas ?), l'objectif n'a absolument pas été atteint. Comme le rappelait Gordon, le niveau des lancers est catastrophique; et à part la perche (la France disposant d'une véritable école de perche fort heureusement préservée), et aujourd'hui le triple-saut, avec notamment Tamgho, la longueur et la hauteur ce n'est gère folichon, folichon.
Et puis, à nouveau, soyons clair : le sprint, la longueur et le triple-saut, la perche, sont des disciplines s'accommodant extrêmement bien de la polyvalence initiale (vitesse, explosivité, grosse musculature en haut et en bas). En matière de demi-fond, de fond court ou long - pour ne rien dire de la hauteur - la morphologie, les qualités nécessaires, l'entraînement, etc... sont totalement différents ...
J'ai dit "l'objectif n'a pas été atteint", utilisant le passé composé, pas le présent. Cette politique est en place depuis largement plus de dix années (la création des Eveil-athlé, anciennement mini-poussins remonte à 1979, la création des Poussins à 1976, les filières de formation dispensent cette politique depuis près de 20 ans !). C'est-à-dire beaucoup plus que la durée nécessaire pour amener un gamin de 10 ans en catégorie senior.
Si cette politique était efficace, cela se saurait désormais.
Or, merci de noter que, chez les seniors hommes :
- le record de France du 10.000 m remonte à 1992
- le record de France du 5.000 m remonte à 2000
- le record de France du 3.000 m remonte à 1998
- le record de France du 1.500 m remonte à 2003
- le record de France du 1.000 m remonte à 2003
- le record de France du 800 m remonte à 2002
Seul échappe à cette litanie celui du 3.000 steeple (2009), grâce au très sympathique Bob Tahri qui s'entraîne plus en Afrique de l'Est qu'en France ....
Quant aux seniors femmes :
- le record de France du 10.000 m remonte à 1992
- le record de France du 5.000 m remonte à 2004
- le record de France du 3.000 m remonte à 2005
- le record de France du 1.500 m remonte à 2010 (avec toutes les réserves que comportent les performances - je vous prie de m'en excuser par avance - de Hind Dehiba, sachant qu'au surplus son temps est loin du meilleur niveau mondial ou européen)
- le record de France du 1.000 m remonte à 1995
- le record de France du 800 m remonte à 1995
Et tous ces records sont loin, très très loin, des meilleurs mondiaux. Pour prendre l'exemple des derniers Championnats d'Europe où la France a terminé sur un bon bilan dont s'est immédiatement enorgueillie la Fédé, il y a eu 0 podiums entre 400 et 10.000 m, à l'exception du doublé sur 3.000 steeple que l'on doit, une fois de plus, au grand Bob Tahri et à l'athlète sans cerveau, Mekhissi... Quant au Championnats du Monde, mieux vaut ne pas en parler du tout.
Alors, cette politique visant à préserver l'avenir des jeunes afin de les amener au plus haut niveau dans les "meilleures" conditions ? Cela marche t-il ? Non, mille fois non. C'est dix fois pire au haut niveau; c'est affligeant dans les catégories intermédiaires.
On a essayé, on a testé, on a échoué, mais l'on s'obstine !
J'attends qu'on m'explique le contraire.
Un credo, une prière, je vous dis. Une prière spéciale : un requiem.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 22/12/11 à 17:32:33
Zacks, maintenant que tu détiens les clefs de la réussite, je ne peux que t'encourager à créer ton usine à champions.
Monte ta propre structure.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 22/12/11 à 17:52:02
Dsl. Gordon, mon propos est sans doute polémique, mais pas prétentieux. Je me suis certes, pour des raisons diverses, intéressé à ce sujet, mais j'ai la modestie de penser n'avoir que peu ou pas de compétence, ni en terme d'organisation de structures, ni en terme d'entraînement.
J'ai posé un problème auquel il est libre à tous de répondre; chaque réponse enrichissant mes connaissances. C'est tout.
Quant à monter "une usine à champion" ... Pfff. J'ai assez à faire avec ma propre activité qui n'a rien, mais alors rien à voir avec l'athlé.
Disons que ce sujet me touche d'assez près et qu'il me semble avoir pointé des incohérences.
Peut-être Gordon, pourrais-tu me dire pourquoi tu railles ainsi ?
Me crois-tu imbu de moi-même ? J'observe que tes interventions sont très critiques, soit. C'est le jeu. Mais que proposerais-tu, toi ?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (92.90.19.xxx) le 22/12/11 à 18:22:09
Le point de vue de zacks c'est l'usine à champion pour avoir des médailles ... C'est bien mais avant d'avoir cela, il faut une base ( la masse ) de personnes licenciés prenant du plaisir à faire de l'athlétisme sous forme ludique et polyvalent... Puis de cette masse, les meilleurs seront spécialisées grâce aux professeurs des et aux entraîneurs qui formeront l'élite .... C'est la réalité française... En ce concerne la motivation, il existe deux types, intrinsèque (pratique pour une raison interne a soi )et extrinsèque ( pratique pour une raison externe à soi ) qui permettent de mesurer le
Niveau dinvestissement... Quand on agit, on le fait toujours pour un but ... donc c'est pas parce quon fait faire du demi fond à une jeune bien dispose quil va nécessairement s'accrocher à cet entraînement.. Il doit trouver une raison personnelle pour persévérer durablement ( théorie de la motivation)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 22/12/11 à 18:26:51
Nan pas forcément imbu, etc... mais je suis un peu fatigué d'entendre (parfois) que la fédé fait le contraire de ce qu'il faudrait faire le plus souvent par des gens qui n'ont expérience club, ou encore de dirigeants, officiels...
Je crois qu'il est difficile aujourd'hui de faire vivre l'athlé en france, manque de moyens (et oui la France n'est pas si riche que ça, allez à l'étranger pour voir notamment les installations, je viens de voir ce qui se faisait en Australie et bien on est sous développé par rapport à ce pays), culture pas tellement sportive, attentisme,... et sans doute plein de raisons.
De plus, il arrive que d'excellents athlètes formés au sein de la FFA se tournent vers d'autres sports (duathlon, triathlon, etc...) pour s'assurer une véritable carrière. J'ai le cas d'un ancienne championne de France de cross junior qui est aujourd'hui pro en triathlon...
Alors je pense que la fédé essaye d'avoir une vision à long terme en évitant peut-être de trop glisser vers la Cap car l'athlé c'est aussi des lancers, sauts, relais, combinés...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (90.84.144.xxx) le 22/12/11 à 18:36:44
De première part, je suis d'accord avec l'invité s'agissant de la motivation.
Les aptitudes c'est bien, mais si le gamin n'accroche pas c'est vain.
De seconde part, je ne suis pas d'accord sur "l'usine à champion".
Je parle d'un athlé différencié, pas de passer d'un extrême à l'autre.
De troisième part, si je comprends bien, le but de cette politique fédérale est d'établir une masse de laquelle vont émerger les champions de demain. Très bien. Après 20 ans de cette politique, où est la "masse" à part dans les plus jeunes catégories ? Et où sont les champions qui étaient supposés en émerger ?
Dernier point, tout cela dit sous, une fois de plus, cette notion de "plaisir" indispensable au support de cette politique... (cf. + haut)
On tourne en rond lol
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (81.66.141.xxx) le 22/12/11 à 18:37:51
Laisse tomber Zacks: même dans 10 000 ans avec zéro lanceur ou fondeur dans les bilans, la descendance de Gordon viendra expliquer à la tienne que la fédé travaille "à long terme" ! :D
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (90.84.144.xxx) le 22/12/11 à 18:47:06
Ok Gordon. Je te suis. Et même si j'ai le sentiment qu'être "officiel" est plus un handicap qu'un avantage pour cause de manque de recul, ne te méprends pas sur l'expérience que je peux avoir de la chose...
Modeste, prudent, mais ni idiot, ni ignorant...
Par ailleurs je ne connais pas le cas Australien, mais pas trop mal la Grande-Bretagne, les USA et le Canada, et pas trop mal non plus l'Afrique de l'Est (surtout le Kenya), nec plus ultra en matière d'usine à champion totalement incontrôlable et incontrôlée. Ce n'est pas ma rèférence !
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par pepette (invité) (2.14.249.xxx) le 22/12/11 à 19:19:28
Il n'y a aucune obligation, c'est juste une incitation. Si un gamin ne veut pas faire de triathlon, rien ne l'y oblige. Ou alors il peut toujours prendre les 2 autres épreuves à la légère ou déclarer forfait sans être empêché de courir le 1000.
S'il est exact que les meilleurs séniors étaient de bons minimes (quoi que), le contraire est faux et même rare, surtout chez les filles où il y a une énorme déperdition. Et je pense que c'est d'ailleurs l'exemple de talents féminins précocément gachées (Renties, Metays, Audier, les soeurs James...) qui a inspiré la fédé pour sa politique.
Plus la volonté de faire "fun" et "esprit d'équipe".
La seule restriction que je mettrai à cette politique, c'est que les forts potentiels féminins en demi-fond court ont forcément de grandes qualités pour le sprint et d'autres épreuves et peuvent être détournées du demi-fond car elles vont aimer l'heptathlon ou perfer sur 200H comme Laetitia Denis (3'00 au 1000m en Benjamines et qui depuis s'est tournée vers plus court)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 22/12/11 à 22:01:10
«Si un gamin ne veut pas faire de triathlon, rien ne l'y oblige. Ou alors il peut toujours prendre les 2 autres épreuves à la légère ou déclarer forfait sans être empêché de courir le 1000.»
Si un gamin ne veut pas faire de triathlon, il ne peut concourir sur aucune autre épreuve sur stade (route et cross en saison exclusivement) ... Bien joué pour l'essor de l'athlé. Et tant mieux pour les courses populaires qui pullulent; tant mieux pour les clubs de triathlon vers lesquels se tournent de plus en plus de gamins, parce que courir, faire du vélo et nager c'est nettement plus rigolo que de rester près de 5 heures sur un stade à 10 ans en attendant de passer par les divers "ateliers". Le 1.000 m étant, bien entendu, toujours couru en dernier, au moment où les gosses sont crevés et ont perdu tout influx.
Quant à prendre les deux autres épreuves à la légère, oui, je connais çà très bien. Deux gamins, 11 ans tout juste (Poussins), valant pour l'un 3'05" et pour l'autre 3'13" au 1.000 m, rigolant comme des bossus en sautant en longueur 70cm et en lançant la balle lestée à ...3 m. Et se faisant engueuler (il n'y a pas d'autre mot) tant par les "officiels" et leurs "entraîneurs". Fun ! Impeccable pour "l'esprit d'équipe" et particulièrement motivant, il faut le dire. Je rappelle que si un gamin ne concoure pas dans les 3 épreuves, il n'est pas classé. Son temps n'est pas répertorié par la Fédé. Il est considéré comme forfait.
Par ailleurs, il n'existe aucune compétition nationale ou régionale sur piste dans ces catégories autre que "les pointes d'or", qui sont exclusivement des épreuves multiples. Selon toi, pour être dans les meilleurs aux pointes d'or, l'effort et l'entraînement est moins lourd ou plus lourd que pour préparer un unique 1.000 ou 1.500 m ???
«S'il est exact que les meilleurs Seniors étaient de bons minimes (quoi que), le contraire est faux et même rare»
C'est parfaitement exact ! En gros, 1 % des Poussins, 3 % des Benjamins et ± 10 % des minimes arrivent en Espoirs. Si l'on considère l'arrivée en Seniors, les pourcentages sont encore plus faibles, voire dérisoires pour le demi-fond et le fond court. Mais ceci est vrai dans TOUS les sports, sans quasiment d'exception (sauf peut-être en Judo, et encore, je n'en suis pas sûr). C'est immuable. Les causes d'abandons sont multiples : absences de performances, modification des goûts, des centres d'intérêt, priorité donnée aux études, changement morphologique, etc, etc .... C'est tout à fait normal. Et cette déperdition est d'autant plus notable que le vivier de départ est large. En licenciant des gamins dès 5 à 6 ans en Baby-athlé, on augmente considérablement le nombre de licence et l'argent qui va avec, mais le constat est alors encore plus amer !
Or, je rappelle et rappellerais encore que la politique fédérale est en place depuis des années et des années, et que le phénomène de déperdition est néanmoins chaque année un peu plus fort ! Donc cette politique n'a aucunement enrayé un mouvement qu'elle avait pour objectif d'à tout le moins freiner !
Si l'on considère, une fois encore, les épreuves telles que le sprint ou la longueur, ce n'est pas un handicap de commencer tard, et la polyvalence (sprint, saut, lancer) ne peut que bien préparer les jeunes à ces disciplines. L'exemple de LEMAITRE est emblématique qui n'a commencé l'athlé qu'à 15 ans ! (sauf qu'avant il avait fait du foot, du rugby, du hand ...)
En revanche, s'agissant du demi-fond et surtout du fond court, il n'y a rien à faire : il faut commencer la formation plus jeune sauf cas vraiment exceptionnel. CARVALHO, recordman de France Minimes du 1.000 m, n'a pas commencé le demi-fond à 14 ans que je sache ... Et je ne prends qu'un exemple Français. J'en ai des tonnes à l'étranger. C'est le même problème avec la gym ou le patinage sur glace : ce sont des disciplines qu'il faut démarrer jeune, avoir une détermination, un grand courage, un physique adapté qui perdure après la croissance de l'adolescence, et ... un entourage intelligent (parents + club + entraîneurs).
«... des talents précocement gâchés»
Par qui ? Les parents ? Les entraîneurs ? C'est aux entraîneurs de faire taire leur ego et de freiner l'athlète, de le ménager, de planifier son entraînement, de limiter le nombre des compétitions. C'est leur boulot, nom de nom. Et parlant de gâchis, il y en a eu autant dans les disciplines polyvalentes que dans les spécialités. Ce n'est pas un problème de politique fédérale; ce sont des questions individuelles.
Je ne vois pas dans ces remarques - que je comprends parfaitement par ailleurs - d'argument fort en faveur de la politique fédérale que je critique. J'en suis désolé.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 22/12/11 à 22:11:32
J'ajoute, pardonnez-moi, qu'à raison de cette politique fédérale, la plupart des clubs (l'immense majorité) n'entraînent pas les jeunes sur le demi-fond.
Donc si le gamin ne veut pas faire de triathlon, il doit néanmoins subir un entraînement pour, deux fois par semaine.
Et s'il est vraiment accro à la course, il doit s'entraîner seul ou presque, à la merci d'un père coureur, motivé, mais souvent incompétent pour ces catégories d'âge, ou à la merci d'un entraîneur égocentrique, sans suivi véritable, sans encadrement; ou ... seul (j'en connais et pas qu'un seul). Là encore, bien joué.
Les sports-études (enfin, ce qui les remplace maintenant) auront beau jeu de se féliciter de récupérer un jeune prometteur dans ces disciplines à 15 ou 16 ans, alors que la fédé n'aura rien fait pour qu'il arrive au moins jusque là.
Vous avez dit gâchis ?!
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (92.90.23.xxx) le 22/12/11 à 22:54:00
Bonjour.
Moi je m'étais inscrite dans un club d'hatlé en 2006 (13ans) et j'ai arrêté parce que l'on faisait que du lancer, du saut (j'aime bien la longueur 2eme à mon premier concour :)) et moi ce que je voulais faire c'était du sprint, resultat des courses j'ai arrêté au bout de deux ans. Assez bon niveau 13.50 à 13 ans (premier 100 en starte) j'avais même eu une coupe par mon club. Mon entraineur parlait souvent avec mes parents de mon niveau et il était content de m'avoir. Mon club me faisait faire pratiquement que des cross (grosse nul) en compère et sa m'a degouter. Je me dit que j'ai surment gaché quelque chose mais comment rattraper le niveau alors qu'il y a beaucoup de concurence en sprint. J'ai plus que mes yeux pour pleurer. Je me fait des 100m mais rien ne vaut une compète on j'arrivais parfois 1ere à un 100, 2eme à un 1000...
Mel.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Vieux_pistard (membre) (92.161.12.xxx) le 22/12/11 à 23:16:49
@ Zacks
Si des clubs n'entraînent pas leurs jeunes en demi-fond, ce n'est certainement pas à cause de la politique fédérale, qui n'a finalement que peu d'impact, mais plutôt parce que les coaches des jeunes ne veulent pas (ou n'ont pas les compétences pour) faire pratiquer cette discipline.
Et inversement, trop d'entraîneurs qui font faire du demi-fond à leurs jeunes, ne font faire que cela, souvent par manque de compétence dans les autres disciplines.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (82.124.140.xxx) le 22/12/11 à 23:29:11
c'est un problême de dimension des clubs tant dans la taille des installations, du nombre de personnes à l'encadrement que de la formation aux différentes disciplines et du nombre d'adhérents sans compter les querelles de clocher ou de chapelles.....
A Paris sur le stade ou nous pratiquons nous sommes à minima 4 clubs + du coaching particulier....pour notre club subvention ville de Paris 120 adhérents 800€ !!!!!!
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (89.93.217.xxx) le 23/12/11 à 00:07:36
Ma fille (de 6 ans) rêvait de faire de l'athlétisme après avoir vu les JO il y 3 ans 1/2, puis les championnats d'Europe.
Dans le jardin, elle jouait à faire Myriam Soumaré, des sprints, des sauts, gagner des médailles ...
Je l'ai finalement inscrite cette année à l'athlé.
Elle était super contente... au début (saut, course, jeux...) mais maintenant que les lancers, qui ne l'intéressent pas, sont plus présents au programme, elle revient moins contente de son entrainement.
Il est plus que probable que l'année prochaine, elle change de sport... (à moins que les JO ...)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par valmy (invité) (82.242.238.xxx) le 23/12/11 à 00:10:35
En même temps peut-être que les gossse peuvent supporter un minimum de frustration pour faire quelque chose qui leur plait non? Ca leur aprend un peu la vie aussi non?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 07:33:40
Bonjour vieux_pistard & Serge92.
Oui et oui mais.
Je crois qu'on peut, à la louche distinguer les entraîneurs de la "jeune" génération (enfin tout est relatif, lol), peu ou pas formés au demi-fond et au fond, sans goût réel pour ces disciplines (c'est la formation fédé) et qui ne font pas pratiquer, se réfugiant derrière le crédo fédéral pour l'éviter. J'ai des dizaines et des dizaines d'exemples. Et de l'autre, les entraîneurs plus "anciens" qui a l'inverse sont, malheureusement à tort, plus systématiques. Mais ces derniers sont de plus en plus rares et très isolés.
Toutefois la politique fédérale pèse beaucoup.
Un exemple : un gamin allant sur 11 ans. Son entraîneur décèle chez lui des aptitudes et le fait travailler sur du plus long (avec modération, je peux vous l'assurer). En six mois à peine, le gamin passe de 3'30" à 3'14" au 1.000 m. Une vraie flèche, un physique de Kenyan, un style de course naturel fabuleux, fluide, un potentiel évident. Laissé en déshérence tout l'été, la rentrée venue, son nouvel entraîneur chargé des Benjamins a décrété qu'il n'était plus question qu'il s'entraîne sur le demi-fond, mais qu'il fasse exclusivement du triathlon, en conformité avec le "projet" fédéral d'entraînement. Résultat, le gamin a régressé, tire une tête de 10 pieds de long à la fin des 1.000 m et des cross qu'il finit à 50 m de jeunes qu'il battait sans problème. Pas du tout sûr que ce gosse reste dans l'athlé.
Quant aux moyens des clubs ... Effectivement. Le fait que des clubs "municipaux" soit devenus il y a quelques années des associations indépendantes n'a pas arrangé les choses. Les subventions sont "à géométrie variable" pour payer les entraîneurs. On fait "du vrac" plus que du spécifique pour équilibrer tant bien que mal les budgets. Les installations, c'est un peu moins un problème.
Un autre exemple : aux USA, sur les campus, les pistes sont - et jusqu'à une heure tardive - constamment occupées (les piscines aussi d'ailleurs ...) avec toutes les facilités d'accès pour. Cela s'entraîne à tour de bras. En France, le taux d'occupation des stades est bien, bien inférieur. Il faut 50 autorisations, des assurances en tout genre, des créneaux bien précis; bref beaucoup de contraintes pour des stades souvent vides ... Mais qui, à certains moment, sont totalement encombrés (rugby ou foot + club d'athlé + coaching en tout genre).
De cela aussi, j'en sais quelque-chose.
Quant aux querelles de clocher et de chapelles, c'est mille fois vrai. La Fédé et ses démembrements sont très monolithiques : copinage, cooptation, absence de renouvellement des cadres, débats sans fin ne servant strictement à rien mais justifiant la présence ... et la rémunération, décisions sans concertation, etc...Tout est très figé. Et l'action sur les clubs est à géométrie variable.
Un autre exemple : un club de jeunes met en place une "cellule" demi-fond, avec l'entraîneur qui va bien ... Trois mois plus tard, intervention "amiable" de la Ligue : non, vous ne pouvez pas faire çà; cela ne correspond pas à la politique fédérale, etc... Finalement le club renonce sous "l'amiable" pression.
A quelques kilomètres de là, autre club, subventionné en sous-main par un grand groupe industriel via une association montée pour l'occasion. Gamins recrutés au porte à porte dans les cités, entraînements uniquement axés CAP à (très) haute dose (système quasiment marche ou crève). Les résultats suivent, évidemment, en à peine deux ans (mais à quel prix pour ceux qui ne tiennent pas la cadence). Et je ne parle même pas des rumeurs de "préparation" et de "suivi" ... La Fédé prévenue, la Ligue prévenue ... Personne ne bouge, on ne va pas ennuyer ce grand groupe industriel ...
Dans un cas comme dans l'autre, c'est n'importe quoi. Et ce, pour ne rien dire des querelles mesquines entre clubs, voire entre dirigeants d'un même club. Reconnaissons sur ce point que la Fédé n'y est pour rien ...! Encore que, c'est un état d'esprit général, diffus.
Enfin, pour répondre à «yoda», non, désolé, la frustration n'a rien à faire là-dedans. Je ne vois pas pourquoi un gamin aurait à supporter la frustration de s'envoyer un entraînement qui lui casse les pieds et inadapté, afin d'avoir la possibilité de courir un 1.000 ou des cross à dose homéopathique. L'athlé n'est déjà pas une activité des plus drôles; si en plus le gamin est frustré, bloqué dans ses élans ... Et là, nous parlons d'une période s'étendant sur 4 à 5 ans ... 4 à 5 ans de "frustration" pour s'apercevoir à 15 ans que des camarades qui ont fait du spécifique sont beaucoup plus rapides et irrattrapables, non. Ce n'est pas l'école de la vie, c'est l'école des "emmerdements". Bosser dur et ne pas gagner, çà c'est une vraie frustration qu'il faut apprendre à gérer; dans n'importe quelle discipline. Et ce n'est déjà pas simple à assumer, même si c'est la vie.
Et tout cela ne change rien au fait que jusqu'en Cadet, il n'y a aucune compétition d'envergure régionale ou nationale mono-disciplinaire pouvant constituer un objectif à atteindre pour le spécialiste. Or n'en déplaise aux bonnes âmes, la gagne cela compte beaucoup pour les gamins motivés. Arrêtons les discours lénifiants sur le "plaisir", "l'essentiel est de participer", etc, etc... Au bout d'une course, d'un concours, il y a un podium. C'est çà l'objectif pour un jeune. Le reste ce sont des pensées d'adulte. Sinon, pourquoi "faire une course", pourquoi "faire une compétition". C'est aussi sympa de courir dans la nature, sans idée de classement (et on économise le prix de la licence ... lol !)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 08:28:44
Pour «yoda».
Désolé mais, je n'ai pas répondu à ton intervention du 21/12. Tu as tout à fait raison (pic de progression, volume, etc...). Tout à fait raison sur le fait qu'un bon Benjamin peut plafonner ou encore qu'un jeune moyen peut à terme devenir excellent. S'agissant d'une activité totalement fondée sur le physique en priorité (ce n'est ni de l'équitation, ni du kart ...), l'évolution physiologique entre 10 et 20 ans est fondamentale, avec toutes ses conséquences. OK.
Je n'en tire pas les mêmes conclusions : En quoi la polyvalence est-elle de nature à pallier ce constat ? Cela ne change rien. Par ailleurs, je maintiens qu'attendre 15 ans pour faire du spécifique en fond - surtout après avoir pratiqué durant 4/5 ans et majoritairement des disciplines n'ayant rien à voir en terme de morphologie, d'aptitudes et d'entraînement - c'est trop tard. Même si le gamin est bon, il a déjà cinq ans "de retard" et un physique à retravailler entièrement.
Une fois encore : je ne suis pas contre la polyvalence. Je suis contre le fait de l'élever au rang d'absolu nécessaire et indépassable. Les deux doivent pouvoir co-exister (polyvalence et spécifique dans chaque discipline), avec des compétitions allant avec. Laisser vraiment le choix (et je parle du choix des gamins, dont il est inadmissible de penser qu'il n'en sont pas capables) : tu aimes, tu fais. Tu n'aimes plus, tu passes à autre chose. Mais au moins, tu as eu la possibilité de tester.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (83.199.120.xxx) le 23/12/11 à 09:31:02
Zacks passe malgré tout de bonnes fêtes .....ton post est très intéressant mais peu doivent se sentir concerner içi...sur ce forum
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 23/12/11 à 10:24:33
pas du tout c'est un sujet tres interessant je sais bien que ce forum s'apelle ''course a pied'' mais il me semble aussi que la course a pied fait partie de l'athletisme bien que la majorité des coureurs ne se sentent pas concerner par le reste de l'athlé...
''un club de jeunes met en place une "cellule" demi-fond, avec l'entraîneur qui va bien ... Trois mois plus tard, intervention "amiable" de la Ligue''
au moins dans ma ligue j'ai jamais vu une intervention pour donner des instructions a un club , de toute facon il est toujours possible de repondre que les coach sont entierement benevoles et font ce qu'ils entendent
je redonne de nouveau mon avis arretons de prendre les jeunes si tot dans les clubs et occupons nous de ceux qui viennent pour s'entrainer et arretons de fairedepenser de l'energie pour rien a des benevoles qui anime des kid athle
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 10:25:05
Merci Serge92. A toi aussi, je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Pour le post, j'ai tenté le coup pour voir. Les interventions effectuées ne sont déjà pas si mal. Je ne me plains pas. On verra d'ici quelques jours s'il y a autre chose, mais j'ai conscience que c'est très particulier comme débat; assez éloigné du gros des posts sur ce forum. Cela m'a ouvert quelques pistes nouvelles, a conforté partiellement certaines de mes opinions. Il y a énormément de paramètres à prendre en compte, à commencer - je te rejoins - par celui des moyens matériels et financiers. Mais il faudrait d'abord une volonté en amont, une nouvelle orientation qui n'est manifestement pas à l'ordre du jour, à tort ou à raison... C'était cela la question : est-ce souhaitable ou non ?
De toutes façons, je ne suis pas en situation d'agir activement, et ne peut matériellement m'investir au-delà de la simple réflexion. Quoique ... Gordon a peut-être raison ... Je devrais peut-être me reconvertir ! lololol
Bonne journée.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 10:47:23
Merci aussi à toi l'invité.
Je suis assez d'accord : Baby-athlé, Eveil-athlé ... Il paraît que la Fédé a prévu de pré-licencier en phase pré-natale à partir de 2013 ... lol
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par fantomas60 (invité) (79.174.228.xxx) le 23/12/11 à 11:18:49
Bonjour et bonne fete de fin d'année à tous
Sujet très intéressant.
Je suis mal placé pour en parler car minime j'étais vraiment polyvalent, et pourtant je suis contre le fait d'imposer la polyvalence.
Je prend exemple de mon fils 8 ans, lui c'est bien simple, il veut courir. A tel point que ses idoles, et bien ce sont les meilleurs crossmen de picardie et de mon club, on y rajoute bolt et lamaitre.
Evidement tous les samedis ( ou presque ) il va à son entrainement faire "joujou", principalement car il y a son meilleur copain. Mais sinon, les compétitions kid's athlé, c'est pas son truc. Alors entre un kid's athlé ( avec saut de grenouille, à la corde, en croix, lancer de plein de truc..) et une course sur route ou un cross ( merci l'UFOLEP au passage ), son choix est vite fait.
Au passage, je retiendrais la remarque d'un des "entraineurs" qui nous avait gentiment fait comprendre que nous avions eu completement tort, de faire un jour une course sur route, au lieu d'aller à un kid's athlé:
bonjour l'ambiance.
bref, s'il est "freiné" jusqu'à la catégorie cadet, je doute vraiment qu'il continue sur cette voie.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (195.220.103.xxx) le 23/12/11 à 11:52:54
En cherchant des réponses, je suis tombé sur cette tranche de vie : http://jocelyne.villeton.free.fr/histoire.htm
Il faut aller jusqu'au bout de la lecture, c'est intéressant.
Le rapport ?
C'est qu'à prendre des cas individuels, on n'en tire aucune leçon suffisante.
La France est une nation qui est à son niveau sportif comme elle peut l'être dans d'autres domaines : autour de la 5ème place. C'est du à son histoire, sa démographie, et aussi pour partie à ses politiques publiques.
Nous serons bientôt dépassés par d'autres pays d'autres régions mondiales, c'est un cycle de l'histoire qui démontre qu'aucune civilisation n'est immortelle, comme nous allons dépasser d'autres nations européennes.
Et la politique de la fédé là-dedans ?
Rien ne démontre que "ça" ne marche pas.
Rien ne démontre que "ça" marche.
Tu ne nous as pas dit quel est l'objectif de cette politique, juste ce qu'elle n'accomplissait pas.
La fédé veut davantage de licenciés. Avec un raisonnement simple que plus y a de monde, plus jeune, il en restera toujours quelque chose, peut-être les enfants de ces enfants feront de l'athlé plutôt que du foot, parce que le vrai problème il est là et pas entre le saut, le lancer, la perche et le demi fond court ou long.
Et peut-être aussi que de cette masse sortiront ou seront mieux repérés les pépites individuelles de demain.
Peut-être.
A lire de nombreux parcours d'athlète de haut niveau, on se rend compte que bien plus qu'un système, c'est une succession d'opportunités, de rencontres personnelles, qu'ils ont su saisir, qui les amène, en plus de leur talent, au haut niveau.
Il y a régulièrement des échanges entre l'UNSS et la FFA pour repérer les pépites. Il n'en sort rien, sauf quand un prof connait tel entraineur qui connait...
Alors oui ton débat est intéressant, comme toute réflexion, mais il réduit ses effets à une tempête dans un verre d'eau.
D't'façons, l'année prochaine, ils feront le plein, c'est année de JO. Dans quelle spécialité ? Est-ce vraiment important ?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (83.199.120.xxx) le 23/12/11 à 12:10:12
...le prblême soulevé était le passage obligé pendant plusieurs saisons par la polyvalence sans tenir compte des qualités , le désir , l'appétence de la jeune pousse....
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (195.220.103.xxx) le 23/12/11 à 12:17:56
Si j'ai bien lu et compris, deux questions étaient soulevées :
la polyvalence nuit-elle à la performance ?
la polyvalence entraine-t-elle la désaffection des futurs licenciés des classes d'âge supérieures ?
L'ensemble centré sur l'athlé et plus particulièrement les spécialités demi-fond court.
C'est ça ?
Je persiste à répondre que ce ne sont pas l'étalage de quelques cas individuels qui feront arguments d'une quelconque démonstration.
Je persiste à répondre que l'athlé française est à sa place, compte-tenu des spécificités françaises.
Je persiste à répondre que la fédé joue son rôle de fédé et que la politique qu'elle mène n'est qu'un facteur parmi d'autres.
Je persiste à répondre que le système, dans la pratique, n'est pas si contraignant qu'un individu motivé puisse continuer à pratiquer à un très bon niveau comme il l'entend.
Suis-je hors sujet ?
Bonnes fêtes çportives Serge92.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 12:19:41
Pour l'invité.
Serge92 a raison quant à la problématique du post.
Maintenant, si tu es intéressé, tu trouveras les détails complets du projet de la Fédé ici :
http://www.athle.com/asp.net/main.pdf/pdf.aspx?path=/pdf/docffa/projet-ffa-2009-2012.pdf
Extraits :
2. L’athlétisme des Jeunes
Notre Fédération est à un tournant : elle doit plus que jamais réussir à attirer et à fidéliser
les jeunes qui souhaitent tenter l’aventure extraordinaire de l’athlétisme.
Dans cette optique, et dans la droite ligne des travaux menées par l’équipe technique de la
Fédération depuis deux olympiades, elle mettra en oeuvre un véritable plan de
développement de l’athlétisme pour les jeunes, autour de quelques mesures phares et avec
la volonté de promouvoir les valeurs sociales et éducatives de notre sport au même titre
qu’une détection et une orientation plus efficace vers les Clubs et vers le haut niveau.
Les actions du projet fédéral :
1. Créer et diffuser des outils adaptés à la pratique des jeunes, en direction des Clubs,
à l’image du DVD Planète Athlé Jeunes. Organiser des colloques de manière
systématique sur ces questions regroupant l’ensemble des acteurs locaux.
2. Permettre un suivi individualisé et interactif de la progression des jeunes dans les
Clubs grâce aux technologies de l’information et de la communication (site internet
dédié, espaces communautaires…)
3. Développer un travail spécifique à chaque territoire sur les liens avec le monde
scolaire, autour de la convention signée en 2005 avec le Ministère de l’Education
Nationale et des conventions avec l’UNSS, l’UGSEL, la FFSU… Continuer à travailler
notamment à l’harmonisation des calendriers.
4. Créer une Université permanente « monde scolaire » regroupant en particulier les
enseignants d’EPS impliqués dans la pratique de l’athlétisme à l’école et inscrire
durablement l’Université d’été FFA‐Enseignants dans le calendrier annuel des
manifestations.
5. Former de nouveaux intervenants dans les Clubs autour de l’Athlé Découverte,
spécialisés dans la formation des jeunes enfants aux principes ludiques de
l’athlétisme. Ces intervenants, dont la formation serait prise en charge à 100% par la
Fédération s’intituleront : Coach Athlé Découverte
6. Organiser des regroupements de jeunes ludiques pour fidéliser les pratiquants.
Rénover en particulier le contenu des opérations 1000 minimes pour les relancer et
abonder le budget en conséquence.
7. Certifier et caractériser les Ecoles d’Athlétisme des Clubs afin d’offrir aux Clubs une
« caution » fédérale à faire valoir auprès des parents et des collectivités partenaires
en ce domaine.
8. Renforcer le rôle des compétitions jeunes pour les catégories benjamins et minimes
(Pointes d’Or Colette Besson, Challenge Equip’Athlé) et les« rencontres » pour les
écoles d’athlétisme. Adapter la pratique au rythme des enfants en privilégiant la
dimension ludique et pluridisciplinaire
9. Développer des animations en direction des jeunes et des familles, autour de
manifestations de promotion. Lancer un vaste plan de détection, et d’orientation et
de suivi vers les Clubs, à l’échelle nationale autour de ces animations, pour toucher de
nouveaux publics, en particulier dans les quartiers sensibles (Kid Stadium, Urban
Athlé, Athlé Test…)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (195.220.103.xxx) le 23/12/11 à 12:44:13
T'inquiètes Zachs Serge92 me connait, et il sait lire les smileys qui n'y sont pas.
En gros, tu veux bien poser le débat mais pas te laisser convaincre.
Ok, c'est un choix.
Je vais faire pareil : les extraits que tu me fournis si obligeamment font bien ressortir en creux la problématique de la fédé.
Le problème de l'athlé ce n'est pas la polyvalence, c'est le foot.
Le problème du jeune aujourd'hui, ce n'est pas le sport, c'est l'inactivité.
Donc oui, la fédé joue son rôle de fédé.
Donc, non je ne crois pas que l'obligation de polyvalence avant la catégorie cadet soit un facteur majeur de désaffection de l'athlé.
Donc oui un jeune qui nen veut et qui a le talent pour, peut très bien continuer à se spécialiser jeune s'il le souhaite, et il trouvera des entraineurs pour l'accompagner.
Donc oui, je suis persuadé que se spécialiser seulement en cadet n'est pas une bonne chose si l'on est bon dans une spécialité et qu'en plus ce soit celle-là qui nous botte.
Donc non, il n'y a pas que la "gagne" qui anime les pré et les ados, le facteur d'identification est bien plus important et, paradoxalement, dans un milieu compétitif, ce n'est pas toujours au vainqueur qu'un ado cherche à s'identifier.
Donc oui, le débat est intéressant, mais à l'échelle de la fédé, c'est limité comme enjeux.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (82.120.128.xxx) le 23/12/11 à 15:25:47
Cher invité, tu n'as pas tort.
Je ne suis pas fermé au débat, loin de là, mais j'admets volontiers que je vais avoir dû mal être convaincu du contraire. Voilà, c'est dit.
Ce que tu exposes m'intéresse vraiment, surtout en ce qui concerne la motivation des pré-ados et ados. J'avoue que sur ce terrain, je suis un peu court, un peu manichéen, en affirmant un peu péremptoirement la primauté de la "gagne" comme motivation principale.
Je te suis aussi sur la problématique plus globale de la Fédé, confrontée à un vrai challenge, face au foot, mais aussi face au rugby (gros engouement actuellement) et à bien d'autres sports (l'offre est tellement considérable par rapport celle qui nous était proposée il y a 40 ans).
Je ne crois pas non plus, avec toi, que la polyvalence soit un facteur de désaffection pour l'athlé - en général -. C'est même sans aucun doute souhaitable au départ. Là où le bas blesse, selon moi, c'est en aval : soit lorsque le jeune vient à l'athlé pour y pratiquer une discipline particulière, soit qu'étant venu sans idée préconçue, il désire rapidement ne s'intéresser qu'à une discipline. Dans cette hypothèse, entre 9 et 15 ans, il n'y a pas d'offre. Et même pire, il y a un refus de la faire, de l'organiser. C'est cela que je conteste avec vigueur. Ok, le jeune pourra toujours trouver un entraîneur et se débrouiller pour se spécialiser (encore que ...). C'est un peu le parcours du combattant, mais on y arrive. Toutefois, il devra toujours en passer par des compétitions de polyvalence (à l'exception des cross) pour atteindre au simple demi-fond.
Au surplus, je demeure très circonspect quant à la notion de "ludique". Cela marche sûrement chez les plus jeunes (garderies-athlé, centre-aéré athlé, lolol). Dès les Poussins, et encore plus au-delà, et à fortiori si l'on considère - c'est un fait - que l'athlé se résout au final par la compétition (où alors inutile de prendre une licence), on est contraint de parler entraînements, efforts, courage, détermination, même et surtout si l'on appréhende la chose par le biais de la notion d'équipe.
Voilà mon propos. C'est loin d'une critique générale. C'est un point précis d'une politique globale, mais qui me paraît crucial. Et si je l'ai illustré avec des exemples, je ne tire pas de ceux-ci des généralités.
Je l'admets à nouveau, sur ce point précis, je vais avoir bien dû mal à remettre en cause les conclusions auxquelles je suis parvenu dans le cadre de ma réflexion.... ;) ;)
En tout état de cause, merci d'avoir eu la gentillesse et le temps de débattre vraiment.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (83.199.120.xxx) le 23/12/11 à 15:45:11
la notion de motivation ouvre sur un éventail de sources diverses et variées et à mon sens c'est à l'éducateur de pouvoir les prendre en compte pour essayer d'entretenir la flamme, encore faut-il qu'il en ait la possibilité et les moyens.....je me souviens d'un certain Jean-Claude PERRIN arrivant sur le parking du stade avec sa voiture et en sortant plusieurs jeux de boules de pétanque .....tous alignés face à un mur nous voici à faire du lancer de boules....il a eu la semaine suivante une démarche similaire avec des perches en alu....qui a aimé?....2-3 mains se sont levées....les autres vous aimez courir? allez y faites vous plaisir et amusez-vous....1965 environ un jeune entraineur commençait sa carrière ET QUELLE CARRIERE ! Salut coach...nos yeux brillaient car il y avait aussi au bord de la piste un certain Monsieur Joseph MAIGROT qui entrainaient quelques sprinteurs .....:-)))
La polyvalence au patronnage pour moi c'est très bien....ensuite pourquoi pas faire découvrir mais imposer...grhhhhhhhhh
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (46.138.226.xxx) le 23/12/11 à 17:45:01
ils sont trop longs vos post on est pas dans ex-libris
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 23/12/11 à 18:48:20
Mille pardons, mais je suis de l'ancienne génération : pour expliquer que je suis idiot, il me faut au moins 50 lignes.
Toi, en une seule c'est fait ...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (77.197.6.xxx) le 23/12/11 à 19:02:31
Comment ! Daniel Rousseau n'est pas encore intervenu ?
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 23/12/11 à 23:24:09
Je suis d'accord avec zacks. etant cadet, je m'en contrefous de la compet pour le plaisir. et on est tous comme ça au départ. on veut faire la meilleure place possible, avec comme seul objectif le podium.
De plus, je comprends le fédé qui dit qu'il est important que le jeunes ne se crament pas en faisant du spécifique. mais c'est, je pense, le meilleur moyen de créer des champions. Après, imaginons qu'un jeune se crame et ne veuille plus faire de l'athlé, quel est le probleme, du moment qu'il a pris du plaisir auparavant. Un enfant ne visualise pas le futur, il ne veut pas travailler, s'ennuyer pour un hypothétique plaisir, une hypothétique satisfaction à venir 5, 10 ans plus tard. Il veut s'amuser tout de suite, et c'est cela qu'il faut comprendre. Et si, après cela permet d'avoir des très grands athlètes, tant mieux.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 26/12/11 à 12:25:13
C.Q.F.D.
Suggérer, pas imposer.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 26/12/11 à 13:45:27
On peut aussi avoir un autre discours :
L'éducation peut être le moment où l'on découvre d'autres domaines que ce que l'on est spontanément amener à aller, accepter les contraintes comme la base d'un progrès, se réaliser dans l'effort, faire la différence entre le travail, le devoir et le plaisir, etc...mais avoir le goût du jeu, de l'effort gratuit, de relever des challenges quels qu'ils soient...
Je ne crois pas que l'on élève un enfant en ne songeant uniquement à son plaisir et en ne laisser que ce qu'il veut. Cette vision a ses limites. Et aujourd'hui on en voit des exemples notamment dans l'alimentation des jeunes qui n'acceptent plus la contrainte d'une alimentation équilibrée. Seul le plaisir, il va sans dire, immédiat, compte (comme dit plus haut :"du moment qu'il a pris du plaisir"). Pas besoin de faire un dessin des futurs profils physiques qui se dessinent chez les jeunes (l'obésité "de masse", ça fait 20 ans que je l'a vois venir) que l'on aura pas voulu contraindre au nom du respect du plaisir (voir post ci-dessus).
Voilà une génération pour qui seule la satisfaction immédiate compte, qui plus est accompagnée de la gloire ("podium") sans effort, sans stratégie, sans travail ("s'ennuyer pour un hypothétique plaisir, une hypothétique satisfaction à venir 5, 10 ans plus tard. Il veut s'amuser tout de suite").
"Il veut s'amuser tout de suite, et c'est cela qu'il faut comprendre" : sans soute comprendre mais surtout lutter contre et accompagner et éduquer autrement avec des valeurs.
"Et si, après cela permet d'avoir des très grands athlètes, tant mieux" : oui on en a de beaux exemples aujourd'hui dans le football, énormes potentiels physiques mais pour le reste...et je ne parle même de la masse qui n'atteint pas le niveau pro.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 26/12/11 à 16:03:16
il n'est pas ici question de laisser faire à un enfant ce qu'il veut mais de le laisser profiter de son temps libre comme il le souhaite. si meme les activités extra scolaires, censées etre un plaisir, deviennent pour l'enfant des contraintes, où est l'intérêt? il apprendra tout seul, il fera les choix qu'il veut. si on oriente tout le temps un enfant, on le rend dépendant de la présence et des choix des parents.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (80.214.0.xxx) le 26/12/11 à 16:58:28
Si la politique de la fédération n est pas qu uniquement basée sur le haut niveau, celle des clubs encore moins sinon il y en aurait beaucoup qui aurait ferme leurs portes.
La non spécialisation chez les jeunes permet une plus grande fidélisation peut être au détriment de la performance "jeune" mais est ce un problème?
Sinon la FFA n interdit rien, elle est dans son rôle en incitant. Un minime peut parfaitement ne faire que des 1000 mètres si il en a envie. Le problème de marquer des points ou pas n en est pas un:ça interesse qui les points marques par le club a part le "vieux pistard"?
Perso, j ai un de mes athlètes qui a participe aux championnats du monde cadet cette année et la formation pluridisciplinaire qu il a reçu en Benjamin minimes est aujourd hui pour lui un vrai atout car il a développe un foule de qualités physiques générales qui lui permettent de faire la différence.
Et il n en est pas mort de lancer le poids a 7m!
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Vieux_pistard (membre) (90.26.166.xxx) le 26/12/11 à 17:42:18
@ invité 80.214.0
"ça interesse qui les points marques par le club a part le "vieux pistard"?"
Ben, déjà Zacks sur ce post, quelques potes dirigeants, et certainement pas mal d'autres dirigeants qui on un peu de culture athlétique, et d'esprit club.
Mais on est tous d'accord sur le fait qu'il ne s'agit que d'un indicateur parmi d'autres.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par kaarim (invité) (46.138.226.xxx) le 26/12/11 à 17:50:19
@ Zacks
"Mille pardons, mais je suis de l'ancienne génération : pour expliquer que je suis idiot, il me faut au moins 50 lignes.
Toi, en une seule c'est fait ..."
elle est excellente je m'incline :))).....et j'ai tout lu
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Daniel Rousseau (membre) (88.124.120.xxx) le 27/12/11 à 01:06:19
Puisque invité 77.197.6 s'étonne, il faut bien que j'intervienne...
En tous cas, le fait qu'un tel débat ait lieu sur ce site ne peut que me réjouir.
Sur le fond, peut-on reprocher à la FFA d'avoir une politique des jeunes, alors que cette mission fait explicitement partie des devoirs d'une fédération délégataire de l'Etat?
Non, bien entendu... Mais effectivement, on est tout à fait en droit de se demander si la politique retenue est la bonne: pourquoi plus de polyvalence chez les jeunes? Pourquoi une spécialisation tardive? Est-ce que dans les autres pays on se pose les mêmes questions?
Il n'y a certes pas que sur ce forum qu'on se pose ces questions: les entraîneurs et les dirigeants de clubs se les posent également (et se les sont posées dès le départ)... et ont d'ailleurs des opinions tout aussi variées que celles des intervenants de ce fil.
En fait, il y a bien UNE politique fédérale en matière d'athlétisme pour les jeunes, mais il y a pratiquement autant de façons de la mettre en musique qu'il y a de clubs, voire d'entraîneurs... et est-ce grave, Docteur? Je ne le pense pas du tout, à partir du moment où c'est après réflexion et en toute connaissance de cause que chacun propose ce qu'il a à proposer aux athlètes (d'où l'importance de se renseigner avant d'entrer dans un club ou dans ub groupe d'entraînement).
Comment la FFA justifie cette politique?
Elle part du principe que les jeunes à qui s'adresse cette politique sont beaucoup plus jeunes qu'autrefois. Personnellement, j'étais le plus jeune athlète de mon club lorsque j'ai débuté... et j'étais minime. Les catégories Eveils athlétiques à benjamins sont récentes dans l'histoire de l'Athlétisme et un des fondements de la politique fédérale est que pour les plus jeunes il est souhaitable de pratiquer sous forme de jeux et de rechercher leur développement psychomoteur avant de les diriger vers les différents gestes athlétiques: n'oublions pas qu'un Eveil athlétique sur trois n'est pas encore entièrement latéralisé (il différencie difficilement la droite et la gauche) et que les jeunes actuels ont une activité physique bien moins importante que ceux du même âge il y a plusieurs décennies (merci le progrès technique!). C'est ensuite progressivement que cette politique suggère d'aller vers la spécialisation...
Cette politique a été élaborée en France, mais aussi en Allemagne et a fait l'objet de travaux communs entre ces deux pays, avant de déboucher sur la notion de "Kids Athlétics" développée actuellement par l'IAAF qui cherche à la répandre partout dans le monde.
Est-ce que cette politique peut ramener des médailles? Ce n'est pas le sujet! Elle est avant tout destinée à diffuser une certaine "culture athlétique". C'est ensuite la fidélisation éventuelle des athlètes et la détection des jeunes talents pour les diriger dans la mesure du possible vers des pré-filières puis vers un niveau de plus en plus élevé qu'on pourra peut être élargir l'élite et par la suite permettre d'espérer d'avantage de médailles.
Pour revenir sur certains propos de ce fil:
- C'est bien avant que les Renties, Metays, Audier, les soeurs James, etc... n'entrent en lice que la politique fédérale à été décidée (la réflexion est donc indépendante du constat de leur abandon).
- La FFA n'oblige pas à organiser des triathlons, pas plus qu'elle n'interdit de faire une seule épreuve à un benjamin ou à un minime: s'il est vrai que la majorité des compétitions se disputent sur un triathlon et que c'est ce format de compétition qui permet à l'athlète d'apporter des points à son club dans le classement national des clubs, toute performance, sur quelqu'épreuve que ce soit est enregistrée et classée dans le site de la fédération (comme çà a déjà été écrit, le classement des clubs n'est pas le seul critère qu'on retienne pour juger de la qualité des athlètes).
- Je suis étonné que certaines Ligues amènent des clubs à changer de politique: à priori, en dehors des championnats et des challenges qu'elles organisent, elle ne s'immiscent pas dans les politiques de clubs.
- pour ce qui est de la compatibilité entre une approche variée de l'athlétisme avec le plaisir de faire du demi-fond, je peux citer mon club qui fait partie des 12% de clubs certifés "athlé découverte" et où donc l'entraînement varié est la règle, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des athlètes qui trustent les podiums de cross... J'ajouterai même que certains entraînements d'adultes devraient être plus variés pour donner plus de chances à ceux qui les pratiquent d'atteindre une certaine compétitivité.
Il y a tout de même un côté où personnellement je trouve que la FFA pousse le bouchon un peu loin: c'est lorsqu'elle prétend interdire les courses en ligne pour les Eveils Athlétiques (pas pour les autres catégories)... Elle rencontre d'ailleurs une énorme inertie dans l'application de cette partie de sa politique des jeunes.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 27/12/11 à 08:59:08
L'important serais je crois de laisser le choix de la spécialisation ou non aux clubs, entraineurs et jeunes, pour que ça ne soit pas la fédé qui décide entièrement.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 27/12/11 à 11:15:47
C'est déjà le cas. La fédé ne décide en rien de ce qui se passe dans les club. D'ailleurs un club de Cap ou encore d'athlétisme peut faire le choix de ne pas adhérer à la FFA.
De plus la FFA est très souple quant aux exigences de l'encadrement (dirigeants/coach) dans la mesure où là aussi elle n’exige rien.
Allez voir dans les autres fédé, quelles sont les exigences de ce côté, c'est un autre monde.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Daniel Rousseau (membre) (88.124.120.xxx) le 27/12/11 à 14:49:36
invité 82.234.76
"... laisser le choix de la spécialisation ou non aux clubs, entraineurs et jeunes..."
Dans le cadre de sa délégation, la fédération est en charge de la FORMATION des cadres techniques (entraîneurs). C'est par ce biais qu'elle peut orienter la politique des clubs: si tous les entraîneurs sont convaincus qu'il ne faut pas spécialiser, il y a peu de chances qu'il y ait spécialisation. Mais çà s'arrête là, du fait que les clubs sont avant tout des associations loi de 1901 qui ont leurs propres statuts et donc la possibilité d'établir leur propre politique... tant que l'intégrité et la santé des athlètes ne sont pas en danger, évidemment (objet N°1 du Code du Sport).
Gordon:
"... un club de Cap ou encore d'athlétisme peut faire le choix de ne pas adhérer à la FFA..."
Théoriquement oui, mais sur le sujet qui nous intéresse, c'est à dire l'athlétisme des jeunes, aucune association ou aucun club ne peut légalement prétendre toucher la moindre aide de l'état ou d'une collectivité territoriale sans agrément Jeunesse et Sports de son école d'athlétisme... Et on ne peut obtenir cet agrément que si on adhère à la fédération délégataire du sport que l'on fait pratiquer aux jeunes (donc, pour l'Athlétisme, la FFA ou une Fédération qui a une convention avec elle, dite fédération "affinitaire").
Il est vrai que jusqu'ici bon nombre de Communes, voire de Conseils Généraux ont passé outre cette obligation, mais de plus en plus (et la crise du financement des collectivités ne va pas mener le bateau à contre courant), elles se font remonter les bretelles par les commissions chargées de vérifier leurs finances.
Donc, une association ou un club qui choisirait de ne pas s'affilier et qui aurait une école de sport non agréée ne pourrait compter que sur des financements privés, dont ses cotisations, bien entendu. Et çà ne la mettrait pas à l'abri de contrôles de la part de la Direction Départementale sur le contenu de ce qui est présenté aux jeunes (comme dans tout domaine).
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 27/12/11 à 15:06:35
Des assos sportives avec financement public et/ou privé, il en existe (j'en connais même plus richement doté que des clubs affiliés).
L'affiliation FFA n'est pas toujours un sésame auprès des collectivités pour obtenir un financement quelconque. Pour certaine, cela passe même en deuxième après le public visé et le type d'activité proposé.
Quant au financement privé aujourd'hui c'est plus une affaire de réseaux des membres de l'asso qu'une participation philanthropique des entreprises.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 27/12/11 à 15:09:13
Précision : je ne remets pas en cause ce qui est dit plus haut par DR.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 27/12/11 à 15:47:35
il y a des club et association qui ont trouver la solution ,,ne plus prendre de jeunes et se contente d'adultedonc ne se pose pas les probleme des kid athle et autre
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 27/12/11 à 18:46:34
je pense pas que la solution soit de ne plus prendre les jeunes dans les clubs. la tu ne fais que rejeter le probleme vers d'autre. ça, c'est fuir ses responsabilités, fuir les difficultés.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 27/12/11 à 21:31:05
@ 82.234.76.xxx
je ne voit pas pourquoi la/les responsabilités d'une association /clubs serait forcement de s'occuper des jeunes
une association definie dans ses statuts ses objectifs et je ne voit pas en quoi prendre la responsabilité de s'occuper de jeunes en serait une obligation.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 27/12/11 à 22:09:59
Je suis d'accord, sur le plan juridique, ou vis a vis de la fédé, rien n'oblige les clubs à s'occuper des jeunes. mais où va t on si une telle pratique vient à se répandre? Parce que les clubs définissent des objectifs par exemple que la pratique marathon, alors les jeunes n'auraient plus le droit de pratiquer? C'est, d'une part, je le répète, fuir le problème, mais c'est aussi pénaliser les jeunes qui n'y sont pour rien dans cette histoire et aller dans le sens contraire de ce qui me parait etre la meilleure politique, celle de promotion de l'athle et du sport en général auprès des jeunes.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 27/12/11 à 22:29:50
c'est pourtant le cas avec de plus en plus de club ou associations de coureurs hors stade qui ne veulent rien a voir avec le reste de l'athletisme... et des garderie de l'ecole d'athle..et leurs succes est grandissant
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (82.124.0.xxx) le 27/12/11 à 23:02:55
....C'est encore un autre problème...suivant la taille et les infrastructures du club il pourrait ou ne pourrait pas de toute manière accueillir les plus jeunes...bien entendu depuis quelques années fleurissent clubs FFA ou Associations orientés Hors Stade...qui par le fait même ne s'intéresse qu'à un public ciblé adulte.....on peut d'ailleurs se poser la question du pourquoi les clubs traditionnels ont passé la main volontairement ou non....
il y a 30 ans on m'a reproché de vouloir organiser un 25km ( distance courrue sur route à l'époque) et un 10km dans la ville ou j'habitais..le club d'athlé de l'époque à tout essayer pour que cette organisation ne puisse avoir lieu.....depuis ils ont pris le relai.......:-)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 27/12/11 à 23:32:31
Est-ce que le fait que cela se répande est une raison valable pour délaisser l'athle chez les jeunes? Je ne pense pas. Le rôle de la fédé est plutôt d'inciter les clubs à évelopper des activités jeunes(je pense ne pas me tromper en disant qu'en attribuant de larges subventions aux clubs développant ces activités, l'athle chez les jeunes (re?)deviendrait important aux yeux des clubs).
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 27/12/11 à 23:43:09
La fédé ne donne pas de subventions aux clubs !
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (82.124.0.xxx) le 28/12/11 à 00:07:41
+1
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (82.234.76.xxx) le 28/12/11 à 09:27:07
Je sais bien qu'elle n'en donne pas, mais elle pourrait essayer d'en développer. Enfin, je ne connait pas ses comptes, mais je pense qu'il y a bien une solution pour ne pas délaisser les jeunes
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 28/12/11 à 09:56:33
les jeune ne sont pas delaisser dans les clubs bien au contraire il y a une energie folle qui est depenser pour un public qui ne va pas rester ce qui me fait dire que l'on pert beaucoup denergie humaine dans ces categorie
finalement je prefere voire une energie depensée pour des adultes qui seront la plusieurs années apres
qu'une energie depensée pour des jeunes categories qui ne seront plus laa la fin de la saison
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Vieux_pistard (membre) (90.26.166.xxx) le 28/12/11 à 10:27:59
C'est un point de vue, partagé par les adhérents des clubs hors-stade, et qui n'est, heureusement, pas majoritaire.
Les clubs hors-stade ont leur utilité, dans une politique de santé publique, pour permettre à un public adulte d'avoir une pratique sportive, à leur niveau.
Mais, en toute logique,l'essentiel des subventions des collectivités va aux clubs qui encadrent des jeunes, ce qui, comme tu le dis, nécessite bien plus d'investissement que l'encadrement d'adultes.
En ce qui me concerne, j'encadre à la fois des jeunes et des adultes, et il ne me viendrait pas à l'esprit d'adhérer à un club composé uniquement d'adultes. J'aurais vraiment l'impression d'être entré dans le 3ème âge. Mais bon, chacun trouve son bonheur là où il veut (ou peut).
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 28/12/11 à 10:28:58
La FFA n'est pas une fédé qui roule sur l'or (sponsors peu fiables sur le long terme avec par exemple jadis, Lagardère puis aujourd'hui Areva + tendance au retrait de l'Etat, seul Adidas semble fidèle).
La FFA fait pas mal avec ce qu'elle a : en direction des jeunes il y a par exemple l'opération KIDSTADIUM auquel s'ajoute l'action d'Eveil Athlé, l'Urban Athlé, la compet avec les Pointes d'Or, etc...les actions ne manquent pas et il ne faut pas oublier le travail des bénévoles.
Preuve de l'intérêt de la FFA pour les plus jeunes, le portail de son site qui détaille ce qui est dit plus haut : http://www.athle.com/ffa.jeunes/
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par yoda (invité) (2.10.23.xxx) le 28/12/11 à 18:33:02
Bonsoir
je m'interroge un peu sur la finalité de ce sujet.
Concrètement, est-ce que l'initiateur pourrait nous préciser ce qu'il envisagerait, comme forme d'entraînement spécialisé demi-fond, pour un enfant de moins de 15 ans (avant cadet)?
Personnellement, je suis assez favorable à le politique actuelle, et je ne pense pas que cela change grand chose au résultat des championnats de cross ou piste. Les poussins sont les plus nombreux au départ des cross départementaux. Je ne pense pas que les spécialiser les ferait rester en minimes et cadets... Là en effet il n'y a plus grand monde, à part au niveau national.
Ensuite, d'un point de vue perso, j'ai un peu de mal à me dire que mon gamin ait à se focaliser sur des séances de demi-fond, alors que par ailleurs il fait les compètes scolaires (du genre une tous les 15 jours, sur deux périodes automne-printemps) et la FFA. Et aussi il a envie de faire d'autres sports( VTT, etc).
Rien que les compétitions et un footing le WE avec son papa lui suffisent. Un entraînement bi-hebdomadaire au stade, qui serait uniquement tourné vers la CAP, cela le fatiguerait plus certainement. Pourtant il est CH départemental sur piste, et dans les 15 premiers au national cross UGSEL.
Je pense qu'en cadet, il aura besoin de soutenir un entraînement structuré, mais pour le moment, il a juste besoin de grandir harmonieusement, sans trop de fatigue, en grattant 10 secondes par an au 1000m. C'est ce qu'il fait depuis deux ans, il progresse sans trop forcer. Je suis convaincu que c'est dans deux ans, pas avant, qu'il faudra qu'il se spécialise.
Entre 12 et 14 ans, il est certainement très bénéfique de faire quelques compétitions à fond, mais les plans structurés au delà de deux mois, la répétition des mêmes gestes, cela me fait quand même un peu peur. pourtant je ne suis pas spécialement "frileux"... Mais tant que tout n'est pas bien "fixé" musculairement, c'est un peu dangereux, il me semble... Mais là je préfère m'en remettre aux entraîneurs.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 28/12/11 à 19:05:20
il fait les compètes scolaires (du genre une tous les 15 jours, sur deux périodes automne-printemps)
il me semble que posseder une licence unss n'est pas une obligation dans certaine region il n'y a aucun lien entre les strcuture federal et les stucture scolaire
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 28/12/11 à 20:48:09
@ yoda.
Initiateur du post, je me garderais bien - n'étant pas entraîneur - de proposer un quelconque projet d'entraînement.
J'observe d'ailleurs que tu nous fais part de ton avis, yoda. Peut-être ton fils en aurait-il un autre.
Cela dit, mon propos et mon avis, une fois encore, est qu'à côté d'un entraînement dédié à la polyvalence, devrait pouvoir co-exister une spécialisation dès les Poussins, avec des compétitions sur piste allant avec, sans que cela pénalise le jeune et son club.
Considérant, sur ce point et par ailleurs qu'il n'existe aucune justification sérieuse au refus de cette spécialisation, alors qu'elle me paraît préjudiciable au maintien dans l'athlé de certains jeunes (pas tous évidemment) ainsi qu'à la formation de demi-fondeurs et de fondeurs de haut niveau (cf. supra pour les détails).
Maintenant chacun fait ce qu'il veut : toi avec ton fils et moi ...
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 28/12/11 à 22:34:10
@ yoda
Champion départemental sur piste ? Quelle épreuve ?
Dans quel catégorie ?
A moins qu'il ne soit Cadet, à ma connaissance le seul championnat départemental en épreuve individuelle, c'est en cross.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par yoda (invité) (2.10.23.xxx) le 28/12/11 à 23:05:24
Zacks,
Mon garçon ne fait que 2,5 tours de piste. OK ? Après, tu le trouveras sur FB comme pas mal de ses copains, mais ce n'est pas la peine de me demander où il habite, tu trouveras rapidement avec basesathle.
En parlant de spécialisation, les B1 et B2 ne sont pas complètement délaissés quant à la question du 1/2 fond. Il y a bien un titre départemental FFA sur 1000m, et un national scolaire également (bien plus relevé d'ailleurs, car plein de footeux ou autres sportifs "affutés" y participent).
Il n'y a donc pas que le "triathlon". D'ailleurs, mon minot a battu son meilleur temps sur 1000m à l'occasion d'un tri et à la rigueur j'étais aussi content de le voir battre largement son "record" sur la longueur.
Pour en revenir à mon intervention, que proposerais-tu, concrètement, comme programme de développement pour des gamins de moins de 15 ans, en spécialité 1/2 fond? Cela revient à proposer concrètement une alternative à ce que tu considères comme néfaste pour le succès du 1/2 fond en général, en somme.
En fait je suis un peu dubitatif sur l'intérêt de pousser les jeunes en athlé comme on le fait en gym ou en natation, mais je suis quand même ouvert à toute suggestion qui fasse ses preuves sur le moyen/long terme. En effet, étant bien placé pour projeter quelques perspectives sur ma "progéniture", ( :)) ), ou du moins souhaiter que mes gamins s'épanouissent bien dans leurs sports respectifs, je suis surpris par exemple de ne plus trouver de section sport-études athlé dans notre académie. Donc loin de moi l'idée de 'ne rien faire' pour les aider à s'améliorer... Mais sincèrement, pas avant de passer en cadets. Avant tout, mon impression tient à l'observation: quand on voit la vitesse de croissance et de transformation à ces âges là, je pense qu'il est raisonnable de se poser des questions sur la dose d'efforts à leur demander.
Après, je ne sais pas dire jusqu'où un enfant peut aller. Je constate une progression régulière, sans trop de travail amont, en jouant sur les programmes sport scolaire et sport FFA. J'ai l'impression que cela suffit. Du moins, à partir de 2'40 au 1000m, et à partir où la masse musculaire commence à être dessinée, je crois qu'il faut commencer à travailler. C'est juste mon impression, d'ex-coureur, et de père qui prend (trop?) soin de la santé de ses enfants, aussi.
Donc quelle alternative ? Pour quels résultats ?
Par exemple, je sais qu'avec 6 mois d'entraînement du genre 4H spécialisés par semaine, il aurait pu être dans les 5 premiers au CH de France, voire mieux. Ce n'est pas de la forfanterie, c'est je crois assez fondé, car je connais le mécanisme des quelques séances clés qui mènent à faire progresser un gamin. Rien de plus facile, d'ailleurs, si l'on compare cela avec le travail énorme qu'il faut à un adulte pour maintenir un niveau compétitif ;)
Mais ne faut-il pas conserver un minimum de fraicheur avant de passer aux choses plus "sérieuses" ?
Voila, en résumé, je vois pas mal de critiques, je suis d'accord avec le fait que le 1/2 fond est parfois assez triste dès que cela dépasse le stade cadet, mais sur le plan concret, quel programme, avec quel dosage ?
@+
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (82.124.0.xxx) le 29/12/11 à 00:21:19
AVANT TOUT IL EST INDISPENSABLE DE GARDER LA NOTION DE PLAISIR....quelques petits encouragements et stimuli ne sont pas inutiles tout comme la proposition de découvrir d'autres disciplines que celle qui était la motivation première....mais si pas de gôut et pas d'aptitude pourquoi insister à vouloir mettre dans un carcan...bien heureusement une certaine liberté d'action existe...pour tenter de faire perturer la notion de PLAISIR
PATIENCE PROGRESSIVITE PERSEVERANCE PLAISIR
c'est ma règle des 4P..:-)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 30/12/11 à 00:09:43
@yoda
Oki yoda. Tu connais bien le sujet et globalement je suis d'accord avec toi.
Je dois admettre mon ignorance sur les championnats départementaux sur piste sur 1.000 m qui me laissent toujours perplexe, mais bon; c'est secondaire.
Je connais aussi le moyen de faire progresser un jeune à raison de 4 à 5 h / semaine; et encore, sans l'exploser.
Ton fils a de surcroît de la chance d'avoir pu courir les UGSEL. J'en connais qui ne demandaient qu'à courir les UNSS mais cela n'intéressait pas les profs d'EPS qui préféraient la boxe française ou " l'ultimate " (je ne sais toujours pas ce que c'est...)
Je pense que le sujet est quasi-épuisé. Mon propos est de dire que si un jeune entre 9/10 et 15 ans ne veut faire que du demi-fond ou du fond court, s'entraîner en conséquence et accéder à des compétitions sur piste (y compris sur le plan régional et national) sur des distances comprises entre disons 1.000 et 3.000 m, il devrait pouvoir le faire et la fédé devrait organiser ou à tout le moins accepter que cela se fasse.
Même chose d'ailleurs pour les lancers, la hauteur ou la longueur d'ailleurs.
Je ne demande même pas que la fédé en fasse la promotion : libre à elle de mettre en avant la polyvalence ! Mais au moins qu'elle tolère que les deux co-existent.
Je demeure persuadé que sur une base certes plus restreinte de jeunes athlètes, il y aurait moins de déperdition et plus de candidats au haut niveau dans ces disciplines.
Aucune étude sérieuse ne prouve qu'un entraînement, non pas "intensif" à la kenyane, mais simplement plus spécifique en demi-fond et fond court est nuisible au jeune. Aucune étude.
Cela aurait le mérite de permettre d'encadrer certains jeunes qui mènent ce genre de spécialisation dans leur coin, sans réel contrôle, avec tous les risques que cela comporte durant une période critique de leur croissance. Cela éviterait la désaffection de jeunes rebutés par la polyvalence "obligatoire" durant 5 voire 6 ans.
Cela éviterait aussi cette "fuite" de talents vers les courses sur route ou les "vrais" triathlons.
Le programme que l'on pourrait proposer à ces jeunes tu le connais mieux que moi. Tes interventions le prouvent. De même que tu sais que sur une base "générale" il faudrait que l'entraînement soit adapté pour chaque jeune en fonction de ses aptitudes, de son physique, de ses perfs, de sa croissance, etc... C'est-à-dire un VRAI boulot d'entraîneur, formé pour cela, et non pour animer une garderie athlé ou une vaste récré polyvalente ... Et il en faut pour ça aussi ...
Au final, il faudrait donc une politique en ce sens, une culture, une formation et ... des moyens. Je déplore qu'il n'y ait rien de tout cela, et que, chacun pour soi, à tort ou à raison, excessif pour nos gamins pour certains, trop protecteur (mais l'est-on jamais assez ?!) pour d'autres, on aide, on pousse, on freine, on tente de guider les appétits de certains de nos lardons...
Je te rejoins sur la presque totalité de ton propos. Après, c'est vraiment une affaire individuelle, personnelle comme tu le montre bien avec justesse.
Je préfèrerais, c'est l'objet finalement du post, qu'il s'agisse d'une question "collective"... On est hélas pas près de voir se mettre en place une alternative : d'ailleurs pourquoi changer ce qui se fait depuis 20 ans dès lors que nos demi-fondeurs, nos fondeurs, nos sauteurs en hauteur, nos lanceurs sont, et de loin, les meilleurs du monde pour avoir été brillament préservés jusqu'à 15 ans !
No offence, yoda. Et bravo à ton fils en toute gentillesse et sincérité.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Daniel Rousseau (membre) (88.124.120.xxx) le 30/12/11 à 09:54:01
Zacks:
"... Je connais aussi le moyen de faire progresser un jeune à raison de 4 à 5 h / semaine; et encore, sans l'exploser..."
Mais tout le monde en connait en effet, à commencer par les entraîneurs des clubs, et tu peux être certain que les personnes qui ont réfléchi à la politique des jeunes de la FFA en connaissent aussi...
Mais la question de base quand on s'occupe de jeunes n'est pas "Comment en tirer le maximum dans la catégorie où ils sont?" mais "Comment faire pour qu'ils grandissent normalement et pour que leur intérêt pour TOUT ce qui les entoure trouve une réponse?"
Avant de devenir adulte, le jeune a besoin de se CONSTRUIRE et il est primordial de ne pas diriger son intérêt dans une seule direction. Il est certain que l'organisme du jeune est tout à fait apte à encaisser des efforts bien supérieurs à ceux qu'on exige de lui, que ce soit en milieu scolaire ou dans les clubs, mais si ces efforts vont toujours dans une même direction, son INTERET ne peut que décroître (au point parfois de se transformer en véritable rejet de ce qui lui est proposé).
Choisir des entraînements variés, avec des objectifs variés, avec des approches de techniques variées... sera toujours préférable pour le jeune à un plan d'entraînement qui le mènerait à coup sur dans un premier temps à de meilleures performances mais qui dans un second temps l'amènerait à la lassitude, au désintérêt... et à coup tout aussi sur à l'abandon dès que l'occasion se présenterait.
Ajoutons à çà le fait que, même pour des adultes, cette variété d'efforts et de techniques d'approche est souhaitable... sinon pourquoi crois tu que les sportifs de haut niveau les plus spécialisés font des séances extrêmement variées, avec de la musculation, de la préparation physique générale des l'aérobie, de l'anaérobie... et des séances techniques n'étant parfois pas évidentes à rapprocher de la spécialité préparée?
De toute façon, à l'intérieur d'un entraînement portant sur des techniques très variées, il est tout à fait possible de programmer ce qui amène l'athlète à améliorer ses performances dans une spécialité particulière.
Si par exemple tu fais faire à tes athlètes des parcours qui comprennent des haies, des slaloms, des zones de sauts, voire de lancers (le haut du corps a aussi son utilité dans n'importe quelle spécialité) et que les durées et intensités d'efforts sont comparables avec un entraînement aérobie et bien tu peux dire que tu leur fait faire de l'aérobie... et çà leur sera beaucoup plus profitable qu'un entraînement où tu leur ferait faire du footing où 99% d'entre eux se feraient chier.
De même si au lieu de faire un entraînement de VMA, tu leur concoctes un relais qui les amène à attendre leur coéquipier le temps qu'il faut pour récupérer (et j'ajouterai que le relais peut lui aussi comprendre des obstacles et divers exercices à exécuter au cours de son déroulement... bref on peut varier les jeux à l'infini).
Fais une simple expérience: demandes à un groupe de 20 gamins de tourner sur un circuit sans objectif pendant 10mn et la fois suivante demandes leur de tourner 10mn mais sous forme de jeux... Tu constateras de toi même que la première fois la moitié de ton groupe se démotive alors que la deuxième fois tout le groupe s'étonne que les 10mn soient déjà écoulées... Pourtant, les deux fois, ils ont fait la même quantité d'effort et peut-être même dépensé plus d'énergie la deuxième fois du fait qu'ils se sont plus investi dans le jeu.
Personnellement j'ai aussi fait l'expérience avec des adultes: au départ c'était seulement pour voir leur réaction, mais ils se sont pris au jeu exactement comme les plus jeunes et maintenant quand on veut éviter la lassitude due à la répétitivité des efforts les plus ingrats, on essaie plutôt de les traiter de façon plus amusante.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par yoda (invité) (2.13.182.xxx) le 30/12/11 à 11:05:18
Bonjour
merci pour les deux messages précédents, ils forment une très bonne synthèse du débat! On sent que c'est du vécu et que les leçons de l'expérience sont bien là, sans dogmatisme, et je trouve cela très bien.
@Zacks : il est effectivement déplorable que dans certaines régions, les encadrants scolaires ne jouent pas le jeu, car (comme en ugsel je pense) les "programmes" cross et piste unss permettent à eux seuls de construire une belle petite saison, dès les benjamins 1. Il faut aussi réaliser qu'il faut un dévouement hors pair à ces encadrants, ce qui peut être plus ou moins difficile à trouver, les jeunes étant actuellement de plus en plus difficile à canaliser...
Mon garçon faisant aussi de la FFA, il est très conscient du fait que les épreuves UGSEL sont plus relevées pour lui qu'en FFA. Je crois que cela contribue pas mal à relativiser mon opinion sur la politique FFA. S'il n'avait pas eu cette filière scolaire pour progresser, il est possible que mon avis sur la politique FFA aurait été davantage mitigé. En effet il fait aussi partie de ceux qui lancent le javelot à moins de 10m (si si c'est possible :D)... Le fait qu'il y ait un bon "débouché" 1/2 fond en scolaire est certainement ce qui fait passer la "pilule". Avec le recul, c'est donc sans doute ce qui influence le plus mon propos. Par exemple j'ai un peu de peine à me dire que dans 8 jours ils ne seront sans doute qu'une grosse trentaine de minimes au départemental de cross. Je n'ai toujours pas d'explication sur le fait que la désaffection d'une catégorie à l'autre soit aussi importante, mais les plus performants ont quand même tendance à rester... Est-ce qu'une forme de "sélection implicite" se ferait tout de même sur les niveaux?
Pour la prise en charge de la spécificité dès les "petites" catégories, je crois aussi qu'il faut valoriser et donc motiver ces enfants, mais sans excès. Dans son club, où est appliquée la polyvalence, mon garçon n'a pas à souffrir de démotivation, mais cela tient aussi à son caractère, et au fait qu'il adore la CAP. Il y a aussi des bons cadets qui sont spécialisés, les entraineurs sont pour certains d'anciens très bons fondeurs. En général il faut peut être veiller à éviter les attitudes du genre "arrête de courir tu vas te griller". C'est un peu ce qu'on entend dans certains cours de sport, où on ne sait pourquoi le prof est allergique à la course de fond, et va faire faire de la lutte et du lancer à longueur d'année (l'ultimate est du freesbee je crois)! Mais à l'athlé ce n'est heureusement pas cela :)
Bonne fin d'année à vous ;)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 30/12/11 à 16:04:15
"Choisir des entraînements variés, avec des objectifs variés, avec des approches de techniques variées... sera toujours préférable pour le jeune à un plan d'entraînement qui le mènerait à coup sur dans un premier temps à de meilleures performances mais qui dans un second temps l'amènerait à la lassitude, au désintérêt... et à coup tout aussi sur à l'abandon dès que l'occasion se présenterait"
pourtant vu le peu d 'ecole athle qu'il reste a continuer en senior je me demande si la repose est vraiment ici
j'ai choquer un peu plus haut en disant qu'apres tout il n'y avait qu'a ne plus s'occuper de jeunes dans l'athle , je vais moderer un peu mes propos en disant qu'il y a jeunes et jeunes
il y a les jeunes de la garderie ceux a qui font du saut en croix etdu saut de grenouilles a mon avis les centres aerer et autres colonies de vacances peuvent faire aussi bien que nous d'ailleurs a titre personnel je pense avoir develloper plusde qualites lors des grands jeu en foret de mon centre aereé de ma lointaine jeunesse que si j'avais ete jeune maintenant en participant au kid athle.
et çà eviterais de mobiliser une energie folle dans les club d'athle..pour pas grand chose
et puis il y a les jeunes qui sont ''entrainable'' meme si leurs formations passe par (un peu) de polyvalence la ok pour s'en occuper en club
moi aussi j'encadre des adultes et je peut te dire qu'il vont accepter un petit peu de polyvalence ou circuit training (a nommer comme on veut) mais dans une dose limité mon groupe est un groupe originaire du hors stade qui pour la plupart non jamais connu l'athle ''traditionnel'' il sont pret a bousculer leur habitudes...mais juste un peu
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 30/12/11 à 18:16:55
Bonne fin d'année à toi yoda, à toi Daniel, à Serge92, vieux-pistard, Gordon, ainsi qu'à tout ceux qui ont animé ce post, jeunes et moins jeunes ...
Merci de vos contributions qui chacune ont apporté un plus au débat et ... plein d'enseignements pour moi. C'est bien connu : charité bien ordonnée, etc ...!
Ce qui me réjouit c'est que tous nous aimons l'athlé, vraiment, et que nous souhaitons tous faire partager notre passion. N'est-ce pas le plus important ?
Meilleurs vœux 2012 pour nos gamins, nos sociétaires et nos clubs !
A bientôt ici, sur les chemins et les pistes.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Daniel Rousseau (membre) (88.124.120.xxx) le 30/12/11 à 18:22:35
invité 78.225.173.
"... pourtant, vu le peu d 'Ecoles athlé qu'il restent à continuer en senior je me demande si la réponse est vraiment ici..."
Comme je l'expliquais dans une intervention précédente, ce qui est recherché n'est pas de garder TOUS les gamins jusqu'en Sénior mais de créer une "culture athlétique", de faire en sorte qu'un maximum de gamins aient touché de près ou de loin à l'athlétisme pour au moins s'en être fait une idée... Ensuite, si on veut des cadets, il faut s'adresser aux cadets avec ce qui intéresse leur tranche d'âge, puis idem pour les juniors, espoirs, etc...
"... je pense avoir développé plus de qualités lors des grands jeux en foret de mon centre aéré de ma lointaine jeunesse que si j'avais été jeune maintenant en participant au kid athle..."
Soit dit en passant, le Kids Athletics ne concerne que les Eveils Athlétiques et Poussin(e)s (donc moins de 11ans), pas les benjamin(e)s et minimes: il s'adresse donc à des catégories d'âge qui ne faisaient probablement pas encore d'athlétisme lorsque tu faisais tes sorties en forêt avec ton centre aéré. La vraie question serait donc "est-ce que les jeunes qui aujourd'hui ont l'âge que tu avais à l'époque ont toujours la possibilité de faire ce genre de sortie?"... et la réponse ne me parait pas évidente partout et pour tous. Il me semble qu'en s'occupant de ces jeunes, les clubs répondent à un réel besoin.
"... çà éviterait de mobiliser une énergie folle dans les clubs d'athlé. pour pas grand chose..."
Là tu parles de toi, avec tes goûts personnels, mais t'es tu demandé si l'entraîneur qui s'occupe de ces jeunes prend plus de plaisir à entraîner des adultes quelque peu ronchons ou à les encadrer, même s'il sait que ceux dont il s'occupe aujourd'hui ne seront peut-être plus là l'an prochain?
Et puis c'est quoi "grand chose"? s'occuper de coureurs qui n'ont envie que de se faire plaisir et qui ne participent pas à la vie du club ou s'occuper d'un groupe qui fonctionne, qu'il soit composé de débutants ou d'athlètes de haut niveau?
Généralement, l'avantage des jeunes, même s'ils ne sont pas là pour longtemps, c'est qu'ils sont extrêmement sensibles à la vie du groupe... et finalement, certains entraîneurs peuvent trouver que c'est un enjeu comme un autre.
"... il y a les jeunes qui sont 'entraînables', même si leurs formations passe par (un peu) de polyvalence la OK pour s'en occuper en club..."
Si je comprend bien pour être digne d'intérêt, un athlète doit avoir les mêmes goûts que les tiens... Et si tu trouves un gamin doué pour lancer le marteau ou pour sauter à la perche, tu le renvoies à la maison?
Pour ce qui est des adultes dont je parlais dans une intervention précédente, ils sont eux aussi majoritairement originaires du hors stade... Ils ont joué le jeu pour s'amuser et finalement ont apprécié, sinon, il est évident qu'on n'aurait en aucun cas continué dans cette direction.
Par jeu, ils ont bousculé certaines de leurs habitudes... et pas qu'un peu! Ceci dit, à part certaines séances, leurs plans d'entraînement ont gardé bon nombre de points communs avec ce qui leur était proposé avant.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Zacks (invité) (193.253.141.xxx) le 30/12/11 à 19:23:09
Je me retire, mais continue de lire ! ;);)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 30/12/11 à 22:56:35
daniel tu est agreable a lire car tu justifies tes reponses toutefois j'ai parfois un avis different
''Comme je l'expliquais dans une intervention précédente, ce qui est recherché n'est pas de garder TOUS les gamins jusqu'en Sénior mais de créer une "culture athlétique", de faire en sorte qu'un maximum de gamins aient touché de près ou de loin à l'athlétisme pour au moins s'en être fait une idée...''
il me semble que cet objectif coute cher en energie humaines pour un resultat qui me semble pas evident du tout..et puis celui qui aura gouter un an au kid athle qu'en restera t'il quand a 30 ans il reprendra l'athle ou le hors stade aura il une ''culture athletique''?
si l'objectif est louable et comprehensible je trouve que l'energie mis en oeuvre est enorme c'est une machine avec un rendement energetique tres faible
''Si je comprend bien pour être digne d'intérêt, un athlète doit avoir les mêmes goûts que les tiens... Et si tu trouves un gamin doué pour lancer le marteau ou pour sauter à la perche, tu le renvoies à la maison?''
la tu as mal compris car tu as isoler un morceau de ma phrase mais je me suis peut etre tres mal expliquer
en fait jusqu'a un age on fait de l'animation et du kid athle puis plus tard un entrainement polyvalent puis en cadet un entrainement plus specifique je voulais faire comprendre que dans les clubs (ou c'est parfois difficile de trouver des coach)
on pouvait se contenter de prendre les enfants quand il sont ''entrainable''meme si c'est en polyvalence c'est a dire en benjamin minimes (12 ans me semble bien) et laisser l'animation au acteurs specialisés dans ce domaine.
.
pour repondre plus precisement a ta question je ne renvoie pas le jeune doué a la maison mais vers l'entraineur specialiste de la discipline , mais bon ce probleme ne me concerne pas car je prefere m'occuper de ''de coureurs qui n'ont envie que de se faire plaisir et qui ne participent pas à la vie de club'' bien que j'ai une formation federale qui pourait tres bien faire l'affaire aupres de benjamins minimes cadet....
mais chacun ses gout ce qui me fait dire que tu as raison quand tu ecrit que la mention ''grand chose'' est toute relative
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Daniel Rousseau (membre) (88.124.120.xxx) le 31/12/11 à 01:02:22
invité 78.225.173.
"... il me semble que cet objectif coûte cher en énergies humaines pour un résultat qui me semble pas évident du tout..."
En fait l'objectif n'est pas que sportif mais aussi éducatif (dans le cadre de la politique arrêtée avec le ministère): ce qui peut te paraitre lourd pour les clubs et pour la fédération peut en fait être considéré comme un palliatif à ce qui n'existe plus dans l'éducation des enfants. En réalité, en dehors des petits clubs comme le mien, ce sont rarement les mêmes entraîneurs qui s'occupent des écoles d'athlétisme et des coureurs, des lanceurs ou des sauteurs. L'animation d'école d'athlétisme est pratiquement une spécialité à part dans le club qui répond à un besoin différent de celui de l'entraînement tel que tu le pratiques. Ce n'est pas une charge en plus pour le club, mais une corde différente ajoutée à son arc. Je connais même des clubs qui se servent des "revenus" de leur l'école d'athlétisme pour financer les déplacements de leur équipe Interclubs (ce qu'au passage je trouve plus que limite face aux famille des gamins de l'école d'athlé).
Celui qui aura goûté un an au kid athle pourra toujours, comme celui qui aura goûté un an au judo, au tennis ou à n'importe quel sport, dire qu'il est passé par un club de cette spécialité. Le zapping, c'est valable pour tout le monde et c'est notre société qui nous l'impose. Quand a 30 ans il reprendra l'athlé ou le hors stade (il y en a tout de même qui y reviennent beaucoup plus tôt), il aura au moins entendu parler d'athlétisme et ne sera pas comme une poule devant une touffe de poils... Mais bien entendu, il lui restera presque tout à apprendre pour devenir un athlète.
Le rendement de l'opération n'est ni plus ni moins faible qu'il ne l'est pour toutes les fédérations qui font pratiquer leur sport aux plus jeunes: elles s'y mettent presque toutes, poussées par l'état qui mine de rien économise de l'Education Physique à l'école et par les parents qui sont les premiers à vouloir faire découvrir un maximum de choses à leurs enfants... quitte bien entendu à organiser le zapping systématique (qui concerne TOUS les sports et pas seulement l'athlétisme).
"... je ne renvoie pas le jeune doué a la maison mais vers l'entraineur spécialiste de la discipline..."
Le problème est que ces jeunes athlètes qui sont doués pour le saut ou le lancer sont le plus souvent ceux qui sont aussi doués pour la course, d'où leur non spécialisation avant un certain âge.
Ceci dit, il y a toujours des jeunes qui ne veulent pas entendre parler de polyvalence et qui ne s'éclatent que dans certaines pratiques: c'est aux entraîneurs de savoir les retenir en ne les dégoutant pas, sachant que leur avenir dans le sport (pas seulement dans la course à pied) est souvent compromis, non par la polyvalence qui leur est offerte, mais par le fait qu'il leur manquera un jour une partie du "tronc commun" à tous les sportifs parce qu'ils n'auront pas développé certaines qualités qui leur sont tout aussi nécessaires pour réussir dans leur spécialité que celles au développement desquelles ils se cantonnent.
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par Serge92 (membre) (90.44.19.xxx) le 31/12/11 à 10:32:52
....mais la spécialisation dans une discipline impliquera toujours un développement général qui sera le socle sur lequel les qualités spécifiques de l'athlète pourront s'exprimer au mieux.....mais le débat porte sur les plus jeunes et la meilleure manière pour tenter de leur donner le gout à l'expression corporelle , que cette envie perdure et s'inscrive dans le développement global de l'individu......j'ai connu un minime en surcharge pondérale qui ne s'éclatait que dans les cross....ou il finissait inévitablement dans les derniers....au grand dam de ses parents....qui ont eu la sagesse de cacher leur incompréhension....depuis il est devenu un brillant vététiste de descente ....et aime toujours se rentrer dedans...et il est devenu un bel athlète....lui qui avait horreur de lancer le poids , je ne parle pas des passages de haies si on l'avait forcé à ces pratiques aurait-il continué le sport ?????...lui même en doute très fortement à ce jour....lui qui suit un cursus d'entraineur :-)
Pour ou contre la politique fédérale imposant la polyvalence dans les disciplines athlétiques avant la catégorie «Cadet» par (invité) (78.225.173.xxx) le 31/12/11 à 13:52:44
je crois surtout que les club prenne de plus en plus jeune pour repondre au exigence de certaine subvention dans ma ville une partie des subventions sont liées au fait d'avoir des jeunes.
meme le club d'art martiaux (nom bizare a rallonge) alors que dans cette discipline rien est structuré ni au niveau federal ni au niveau du club pour acceuillir les (tres) jeunes
l 'entraineur (ont dit maitre je croit) est visiblement pas pret ni tres motivé pour acceuillir ce public mais il le fait poussé par les autorité locale sinon je pense qu'il s'en passerait
Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied
Forum sur la course à pied géré par Serge